10. Rosalia

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Je regarde à travers la vitre pendant tout le trajet, après Lorenzo, je me suis jurée de ne plus jamais tombé amoureuse ou même sortir avec quelqu'un. Je me suis jurée de prendre les hommes comme des bout de viande, malgré que je n'ai pas baisé avec quelqu'un depuis...un bout de temps. Je me suis sentis trahis, brisé et humilié après ce que m'avait fait Lorenzo et je ne veux plus jamais ressentir ces émotions. Mais avec Giulian, je fais tout le contraire! Je vais aller habiter avec lui pendant une durée indéterminé à cause de mon handicap physique, il va devoir ma laver! Oh mon dieu!Je viens d'y penser, il va falloir qu'on trouve une solution et vite. Je me risque un regard vers lui et je croise le sien, ardent, sur moi, je détourne vite mon regard. J'ai l'impression qu'il est le soleil et que je vais finir par me brûler. Il est tellement attirant... Malheureusement je ne peux pas envisager une longue relation, j'ai peur...peur de tout. Si e retombe encore amoureuse d'un homme, lui, qui me dit qu'il ne va pas me brisé? Je n ele vois pas me briser physiquement mais plutôt mentalement et je ne peux pas en courir le risques, l'enjeu est trop gros. Je pourrai tout simplement dire stop mais les mots refuse de sortir de ma bouche. C'est peut être à cause de mon mal à la mâchoire...

Nous arrivons devant un grand portail, haut de trois mètre, il y a deux gardes devant le portail, un des deux hommes l'ouvre quand il reconnait la voiture. La voiture s'engage à travers un chemin, des arbres nous entourent tout autour. Je dirai a vue d'œil que c'est des siprés mais je ne suis pas sûr.Quelque secondes plus tard nous arrivons devant un grande maison, non, maison n'est le mot plutôt un manoir gigantesque. Dans d'autres conditions j'aurais eu ma mâchoire qui se serait décroché devant toute cette splendeur. 

Giulian sort le premier puis viens me récupéré, il me prend avec délicatesse dans ses bras. Je grimace car une douleur vive se fait ressentir au niveau de mes côtes. Je serre le dents pour ne pas laisser un cri étrangler sortir de ma gorge mais Giulian doit lire sur mon visage ce que je ressens car il me dit:

-Je vais te mettre directement dans mon lit.

Mon cerveau s'arrête aux mots: mon lit, comment ça dans son lit?! Je peux très bien dormir seule!

-Il serait préférable que je dorme seul au cas où, tu bouge dans la nuit.

Il me lance un regard noir mais continu sa route sans me répondre, qu'est ce qu'il peut être insolent! Il monte deux étages puis il ouvre une porte. On rentre dans une chambre au couleur masculine, noire et blanc. Il n'y a pas trop de déco donc je suppose qu'il se sert de sa chambre que pour dormir ou pour... Non! Ne pense pas à ça Rosalia, ne sois pas jalouse! Je me gifle fort mentalement, il ne faut pas que je lui pose la question car elle serait vraiment idiote. Car c'est sûr, qu'il a emmener d'autre femmes ici...

Il pousse les draps d'un coté et pose sur le matelas doucement, ensuite il me recouvre avec les draps. Je m'allonge confortablement car j'ai vraiment trop mal au dos mais pourtant je suis toujours raide. J'imagine Giulian avec une autre femme que moi... Stop! Il a eu une vie avant moi et c'est normal! Giulian s'assoit sur le bord de son lit. 

-Ça va?

-Oui, merci. 

-Pourquoi tu es aussi tendue?

Merde! J'ai l'impression qu'il peut lire mon corps comme mon esprit.

-J'ai mal de partout.

Voila, la seule excuse qui m'ai venue en tête et de toute façon, c'est la vérité, j'ai mal de partout. 

-Bouge pas, je vais aller te chercher tes cachets.

Je suis contente de savoir que j'ai des médicaments car sans eux, je ne pourrais pas survivre à cet horrible douleur.  Quand Giulian revient avec un verre d'eau et des cachet dans sa paume, je les prends sans me faire prier. Je crois que je n'ai jamais été aussi heureuse de prendre des cachets. Je vide le verre en entiers car j'avais la gorge aussi sèche qu'un désert puis Giulian me le prend des mains car je n'arrive plus à le soulever malgré sont poids léger.

-Merci, dis-je d'une voix timide. 

Giulian m'aide à me rallonger comme il faut.

-Il faut que je travaille.

-D'accord, est ce que je peux avoir mon téléphone, je vais appeler Lara.

-D'accord, je viendrais mangé avec toi quand ça sera l'heure et mon majordome, Alberto, est à ton service. S'il te faut quelque chose appelle, je te l'ai enregistré dans tes contacts.

Il a un majordome? Ça ne m'étonne pas en faite, avec tout l'argent qu'il doit avoir, il n'a pas besoin de se faire à manger ou des choses comme ça. J'hoche la tête doucement, il m'embrasse sur le front et s'en va, il dépose avant de partir, mon téléphone à coté de moi. Trop fatigué pour appeler Lara, et avoir une discussion avec elle, je m'endors. Mes rêves sont remplit de noirceur, mes cauchemars sont toujours les mêmes et j'aimerai faire des vrais rêves. 

Je me réveille en sueur, Lorenzo était en train de me frapper de toutes ses forces. Une main touche ma joue et j'ai un mouvement de recul en le sentant. Quand je lève les yeux, je croise le regard de Giulian, il est a la fois ardent, colère et compassion. 

-Je venais pour déjeuner avec toi quand je t'ai entendus pousser des cries. Tu veux m'en parler?

-Non, dis-je le regard fuyant.

Je ne veux pas que mes cauchemars empiète aussi sur la réalité. Il pousse un soupir de frustration mais je ne peux pas lui donner ce qu'il veut, ça serait me dévoiler totalement à lui alors qu'on vient à peine de se rencontrer...

-Alberto t'a fait une soupe comme tu ne peux pas mâcher.  

Il me soulève pour que je sois assisse et m'apporte un plateau, dessus, il y a un gobelet avec une paille et une assiette avec de la salade.

-Il t'a mit la soupe dans le gobelet pour que se soit plus facile pour toi.

-Merci.

-Tu lui diras toi même plus tard. 

Il m'aide a prendre le gobelet puis il s'assoit lui aussi sur le lit et il commence à manger sa salade. Je n'ai pas du tout faim, la seule chose que j'ai envie de faire c'est lire. Et il ne faut pas que j'oublis d'appeler Lara, elle doit s'inquiéter.

-Lara est venue a l'hôpital?

-Oui, elle est venue plusieurs fois mais quand tu t'es réveillée, elle n'a pas pus s'absenter du boulot comme c'est elle qui supervise.

-Je vois.

Nous continuons de manger en silence, je ne sais pas quoi lui dire, le silence me gène avec lui. J'ai l'impression d'avoir passer la troisième sans être passer par la deuxième. Il me faut savoir des choses, n'importe quoi qui puisse me sentir moins stresser. Ça n'a pas l'air de le déranger Giulian cependant.

-Qu'est qu'il y a? Demande-il.

-Je... Tout va trop vite, je n'ai pas l'habitude de tout ça. J'aimerais en apprendre plus sur toi, pour avoir l'impression de te connaitre plus longtemps qu'un mois et demie.

-Je vois, tu sais on pourrait se connaitre plus en détails si tu m'avais appeler, quand je t'ai donner mon numéro.

-J'avais du boulot.

-Tu veux savoir qu'elle était mon plan quand je suis venu te chercher?

-Oui...

Son regard est sombre de désir, qu'est ce qu'il est beau! C'est le pêcher incarner! Je ne vais pas pouvoir lui résister pendant longtemps et de toute façon je n'en ai pas envie, j'avais prévue de lui sauter dessus après notre rendez vous mais malheureusement il a fallut que Lorenzo débarque et casse tout sur son passage. Dès que je vais mieux, je me fais le serment, de lui arracher tout ses vêtements et de moi aussi l'embrasser de partout.


Famille Castelli Tome 1: Les épines d'une rose. réécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant