Sur la route pour aller chez mon père je pense au beau brun qui est venu chez Nino. Quand je l'ai vu, j'avais envie de baver mais hors de question de me rendre aussi stupide, j'ai ma fierté! J'ai quand même rougie quelque fois mais chut ! Dans son costume cravate, il était à tomber. Ça fait maintenant, un moment que je n'ai pas eu de relation sexuelle avec quelqu'un et j'avoue que le besoin se fait ressentir, le problème c'est que ma dernière relation s'est très mal finie et je ne veux pas la revivre. Quand cette homme m'a proposé cet accord, j'était stupéfaite et je ne m'attendais pas du tout à ça mais sur un élan d'euphorie j'ai dis oui alors qu'autant je ne le reverrai plus. Mais bon tant pis, de toute façon je ne m'engage en rien. Comme le portail est déjà ouvert, je n'ai pas à descendre de ma voiture et à ouvrir le portail manuellement. Je gare ma voiture à coté de celle de mon père, c'est une BMW mais je n'arrive jamais à savoir laquelle. Une autre voiture est garée dans l'allée, bizarre. Je sors et récupère mon sac à main avec le tiramisu que j'ai fait pour aujourd'hui, je referme la portière et me dirige vers la porte d'entrée, au moment où j'allais pour l'ouvrir mon père apparaît avec un homme à ses cotés. L'homme doit avoir dans la soixantaine comme mon père, je lui souris et il fait de même poliment.
-Bonjour, dis-je.
-Bonjour, ma chérie, je te présente Mariano Castelli, un vieil ami à moi.
-Bonjour.
Il m'embrasse sur la joue et me sourit chaleureusement. Je ne met pas longtemps a faire le lien avec Madame Castelli, peut être qu'ils sont parents?
-Ma femme est venue commander une robe chez vous, je m'excuse pour le retard.
Donc c'est sa femme.
-Ce n'est rien, j'aime bien les défis, vous restez manger avec nous? Mon père a du faire ses lasagnes et j'ai fais un tiramisu.
Il me sourit gentiment avant de tourner la tête de droite à gauche.
-Malheureusement non, je suis attendu. Je vais manger avec ma famille, moi aussi, mais peu être un autre jour.
-Bien sur, passez le bonjour à votre femme.
Il hoche la tête et mon père et lui, échange un regard que je ne peux décrypter mais je prête pas plus attention après tout ce ne sont que de vieux amis. Monsieur Castelli, monte sur le siège arrière de sa voiture puis la voiture démarre. Quand il passe le portail, mon père prend le plat d'entre mes mains et le met dans le frigo.
-C'est celui dont tu m'as parlé au téléphone?
-Oui, ça faisait un moment que l'on ne s'était pas vu.
Je devine que le sujet est clos à sa façon de parler donc je n'insiste pas plus. Je mets la table pendant qu'il sort les lasagnes du four et on se met à table. Mon père a fait en plus des lasagnes, une salade donc j'en met dans mon assiette. Je goûte les lasagnes et elles sont délicieuses comme toujours.
-Hum... elles sont délicieuses !
Il me sourit de toutes ses dents, mon père aime faire la cuisine et de plus quand c'est le seul parent parents à la maison, il faut bien qu'il sache cuisiner.
-Merci, alors la boutique?
-Ça va, je croule sur les commandes et ma nouvelle ligne est sortie.
-Je suis fier de toi ma fille.
-Merci papa.
Depuis toute petite je veux rendre fière mon père donc dès qu'il me le dit, ma poitrine se remplie de fierté.
-El les amours? Souffle-t-il, nonchalamment.
Directement je pense au magnifique homme chez Nino avec ses beaux yeux gris.
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Famille Castelli Tome 1: Les épines d'une rose. réécriture
General FictionRosalia Lucania Je n'ai jamais eus à me plaindre. Mon père m'a bien élevé, il a tout fait pour que mes rêves se réalisent. J'ai voulus ouvrir ma propre boutique de styliste et j'ai pus le faire grâce à lui. Il a comblé le manque maternelle en devena...