Si ma mère continue à courir, à droite et à gauche, je vais finir par l'enfermer dans une pièce pour avoir du calme. Les invités doivent bientôt arriver et ma mère, fait changer la décoration de place. Je soupire et regarde mon père sourire en voyant ma mère s'affairer à ce que tout soit "parfait"!
-Pourquoi tu souris?
Il me regarde enfin mais son sourire reste sur ses lèvres.
-Au fil des années, ta mère n'a pas changé. Si elle veut que tout soit parfait, c'est parce qu'elle n'a pas eu cette chance.
Je fronce les sourcils, je n'ai jamais connu la famille de ma mère, mon père, oui. Je me suis posé des questions petit mais ma mère me répondait, que j'étais trop petit pour comprendre.
-Tu veux dire quoi, par là?
-Je vais te faire une confidence, ta mère n'a pas eu de vrais parents.
Je fronce les sourcils,
- Comment ça?
-Les parents de ta mère étaient de vrais connards, c'était des toxicomanes.
Sa phrase, fait l'effet d'un coup de poing dans l'estomac, mes grands parents sont des toxicomanes? Non, des vrais grands parents, ce serait les mêmes que du coté de mon père.
-Que s'est il passé?
Il souffle et regarde autour de lui, pour voir si personne ne nous entend.
-Il s forçaient ta mère à se prostituer, ils l'enfermaient dans une chambre, je me rappelle la première fois que je l'ai vu. Ses parents, n'avaient pas payé leurs dettes donc je suis allé faire un tour moi même, la consigne était claire, aucun survivant. On devait montrer l'exemple donc j'y suis allé. Le père le premier que j'ai tué puis ça a été au tour de la mère. Avec mes gars, nous sommes allés faire le tour de l'appartement, j'ai ouvert plusieurs portes avant de tomber sur une, où il y avait un cadenas.
Mon père ale regard dans le vide comme s'il assistait pour une deuxième fois à la scène, j'ai envie de lui dire d'arrêter mais je veux savoir.
-J'ai tiré sur le cadenas puis j'ai ouvert la porte, je m'attendais à tout sauf à ça, ta mère était enchaîné à un lit miteux. Elle était nue, maigre et sale. Son corps avait été roué de coups. Quand je me suis approché d'elle, elle n'a pas bougé. On aurait dit qu'elle était morte, que son sort ne lui importait plus rien. Un de mes gars est venu, il allait pour la tuer mais j'ai refusé, j'ai enlevé ma veste et je l'ai enroulé autour de son maigre corps, dès que j'ai pus enlever les chaînes, je suis sorti de cet appartement. Ta mère a vécu l'enfer, c'est pour ça, qu'elle se démène à être la meilleure mère du monde.
Nous ne parlons pas pendant un bon moment, ces révélations, m'ont retourné. Je ne m'attendais pas du tout à ça. J'ai toujours vu, ma mère forte. Alors de l'imaginer comme ça...ça fait froid dans le dos. J'aimerais qu'ils soient encore en vie pour leur faire payer. Mais mon père s'en ai chargé et je le remercie. Quand nous entendons du bruit à l'entrée, on se relève, nous sommes la famille Castelli et on ne courbe jamais l'échine. On échange un regard avec mon père puis nous nous dirigeons vers les invités pour les remercier de venir à mon anniversaire.
J'ai bien du remercier, une bonne centaine de personnes. Et je n'en peux déjà plus, il est dix-neuf heures trente quand une personne attire mon attention dans les jardins. La femme est de dos, ses longs cheveux blonds ondulés et sa silhouette parfaite, me rappelle directement la délicieuse femme que j'ai vu chez Nino. Elle parle avec deux couples, je m'avance vers eux mais je suis coupé dans ma lancé par ma sœur.
-Où vas-tu?
-Je dois aller dire bonjour à quelqu'un, souffle-je.
-Plus tard, tu dois aller faire ton discours puis on va passer à table!
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Famille Castelli Tome 1: Les épines d'une rose. réécriture
General FictionRosalia Lucania Je n'ai jamais eus à me plaindre. Mon père m'a bien élevé, il a tout fait pour que mes rêves se réalisent. J'ai voulus ouvrir ma propre boutique de styliste et j'ai pus le faire grâce à lui. Il a comblé le manque maternelle en devena...