Un coup frappé à la porte me ramène à la réalité. J'étais plongé dans mes papiers et je n'ai pas vus le temps passer.
-Entrer!
Gino Lucania, le père de Rosalia, entre dans mon bureau. Il me fait un signe de la tête et s'assoit en face de moi sur un fauteuil. Maintenant que je suis en face du père à Rosalia et que je n'ai pas de pression sur les épaules, je peux plus facilement voir la ressemblance frappante entre eux. Ils ont les yeux, la même bouche et les mêmes traits.
-Je ne vous dérange pas? Demande-t-il.
-Non.
-Bien, comment va ma fille?
-Elle a encore mal mais elle essaye de le cacher, réponds-je.
Un sourire se dessine doucement sur son visage, emplit de fierté.
-C'est bien ma fille, la première fois que c'est arrivé, j'ai eu droit à la même chose.
J'hoche la tête.
-Lorenzo est mort, il ne fera plus de mal à Rosalia.
-Je vous en doit une, ma fille est tout pour moi. Je n'ai pas pu la protéger encore une fois alors que vous, oui. Merci.
-Ce n'est rien, j'ai fais ce qu'il fallait faire.
-Ma fille compte beaucoup pour vous aussi, je me trompe?
-Oui.
Je veux jouer carte sur table, les mensonges ne servent à rien. Je veux sa fille et je sais qu'il me faut son approbation même, si je m'en fiche complètement. Mais nous avons des valeurs dans ma famille et Rosalia n'est pas qu'une femme parmi d'autres, elle est particulière à mes yeux. Mon père respecte beaucoup Monsieur Lucania, ils ont travailler ensemble à ce que j'ai compris. Je ne sais pas encore quel rôle il tenait dans ma famille mais je finirais bien par le savoir.
-Donc vous savez très bien que si vous faites souffrir ma fille, je vous tuerais. Je n'ai pas pus la protéger de Lorenzo mais cette fois, je serai à la hauteur malgré mon amitié avec votre père.
Le message est clair, très clair.
-J'en suis conscient et je respecte ça, mais je tiens à vous faire la promesse que je ferai tout, pour qu'elle soit heureuse.
-Et si elle veut vous quitter?
S'il croit que je vais laisser une chance à Rosalia de me quitter il se goure, je vais tout faire pour qu'elle reste mienne. Mais si c'est pour son bonheur, je le ferai.
-Oui.
-Je pense que nous sommes d'accord à présent, que le bonheur de ma fille, est entre vos mains donc ne gâchez pas tout.
Il se lève.
-Je vais aller voir ma fille à présent, si vous me le permettez.
-Bien sûr, elle est dans ma chambre. Alberto va vous conduire.
-Merci, bonne journée.
-De même.
Il sort de la pièce et je peux enfin me concentrer sur la conversation que nous avons eus. J'admire le courage du père à Rosalia, il n'a pas peur de moi et il est prêt à me tuer au moindre faux pas que je commettrai. Mon père et lui se ressemble beaucoup, c'est peut être pour cela, qu'ils s'entendent aussi bien.
Je compte bien faire de Rosalia, ma femme et la reine de mon empire. Beaucoup de gens vont penser que ça va trop vite mais enfaîte non, c'est les gens qui vont à deux à l'heure. Ma vie peut s'arrêter demain, j'ai pleins d'ennemies qui rêvent de me voir mort donc je vis ma vie à fond, surtout dans le monde dans lequel je vis. Je ne veux pas regretter de passer à coter de Rosalia. Mon instinct le dit que c'est la femme qu'il me faut et je compte bien l'écouter. Nous ne savons pas de quoi est fait demain, donc je part du principe qu'il faut profiter et ne pas s'arrêter sur les jugements des autres.
La journée se déroule assez vite, j'ai des tonnes de choses a faire donc je ne m'arrête pas. J'aime que les choses soit faites vite et bien. Je déteste que les choses traînent, autant les faire maintenant pour ne pas avoir de retards après sur d'autre projets. J'ai acheter de nouvelles agence immobilière pour blanchir l'argent que je gagne avec la mafia. Quand Alberto me demande si je prendrai le dîner avec Rosalia, il est déjà dix neuf heures trente.Je demande à Alberto de faire un plateau repas et je monte prendre une douche en attendant que ça soit prêt.
Rosalia est allonger dans le lit avec une nuisette rose pale, les draps sont au pied du lit, j'en déduis qu'elle a dut avoir chaud. Son père est partit vers la fin de l'après midi. Rosalia me perçois enfin, elle pose son livre a coter d'elle et me sourit.
-Salut, dit-elle.
-Salut, encore un livre?
-Oui, j'aime beaucoup lire et il faut dire que je n'ai pas grand chose a faire de mes journées.
Elle grimace, c'est vrai que ça ne doit pas être simple pour elle. Elle, qui a l'habitude de travailler.
-Comment ça c'est passer ta journée?
-Bien, Lara, m'a apportée du travail. Et j'ai pus discuter avec mon père.
-Je vois mais tu n'es pas obliger de reprendre la travail maintenant. Tu dois te reposer un maximum pour que ton corps se remette.
Elle lève les yeux au ciel.
-Ce n'est rien, de toute façon, je ne fais que dessiner.
-Hum, bon je vais prendre une douche après on fera la tienne.
Elle acquiesce doucement et une idée me vient en tête ce qui me fait sourire comme un con.
-Ou sinon, on peut prendre la douche à deux... Bien sûr, c'est juste pour gagner du temps que je te propose ça, tu n'es pas obliger d'accepter.
-D'accord.
Je ne pensais pas du tout qu'elle dirait oui, mais contre tout attente, elle vient de me surprendre. Malgré ses bleues, je ne la trouve pas du tout repoussante, même si je préférerai voir son corps sans tout ses ecchymoses. Je la prends dans mes mes bras et la porte jusque dans la salle de bain, je la dépose sur le bord de la baignoire.
-Tu préfère prendre un bain ou une douche?
-Une douche, s'il te plait.
J'hoche la tête et me déshabille complètement et je fais de même pour elle. J'allume le jet d'eau et la tiens contre mon torse pour qu'elle ne tombe pas. Je mets une noisettes de gel douche dans ma paume est entreprends de la laver, entièrement. Chaque parcelle de son corps n'échappe pas à ma main. Dès que j'ai finis de nous laver, je la sèche et la met en pyjamas puis je fais pareille pour moi. Quand nous sortons de la salle de bain, Alberto a déposé le plateau repas que le lit. Nous nous installons et commençons a manger.
-Je peux te poser une question personnelle?
-Oui.
Je n'ai rien a lui cacher donc elle peut m'en poser autant qu'elle veut.
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Famille Castelli Tome 1: Les épines d'une rose. réécriture
General FictionRosalia Lucania Je n'ai jamais eus à me plaindre. Mon père m'a bien élevé, il a tout fait pour que mes rêves se réalisent. J'ai voulus ouvrir ma propre boutique de styliste et j'ai pus le faire grâce à lui. Il a comblé le manque maternelle en devena...