La peur. Voila ce que je ressens à cet instant.
La peur de perdre Rosalia à tout jamais, perdre sa confiance et peut être même son amour. Je ne voulais lui dire mes sentiments de cette manière mais j'ai tellement peur de la perdre que je me comporte comme un égoïste. Je regarde Rosalia droit dans les yeux et attend sa réponse. On dit que l'espoir fait vivre et je veux bien le croire car à cet instant je ne vis que pour la réponse de Rosalia. Et moi qui pensais passer une bonne soirée avec ma femme et ma famille mais apparemment Dieu en a décidé autrement. Déjà par la discussions horrible que nous avons entretenue, mon père, Giulia et moi. Puis maintenant cette foutue garce de Clara. Elle ne perd rien pour attendre celle là.
Rosalia expire fortement et me regarde droit dans les yeux.
-Je veux que tu me promettes quelque chose.
-Tout ce que tu veux.
-Je veux que tu me promettes de tout me dire, pas de mensonges entre nous surtout quand ça nous concerne.
-D'accord, je te le promets. Est ce que ça veut dire que tu ne me quittes pas?
-Oui, je veux rester avec toi.
A peine qu'elle finis ça phrase que je l'embrasse jusqu'à épuisement. J'aurais aimé qu'elle me dise qu'elle m'aime mais je ne veux pas la brusquer pas après ce qu'il vient d'arriver.
Je me lève et m'assois à coté d'elle, sur le lit. Mes bras l'entoure et je la sens tout contre moi, elle se cale confortablement avant de me poser la question:
-Ça c'est passé comment la discussion avec ton père et ta sœur?
Je souffle bruyamment, contracte ma mâchoire et serre mes poings.
-Si tu ne veux pas en parler je comprends.
J'entends du désespoir dans sa voix et de la tristesse. Hors de question, qu'elle soit triste encore une fois à cause de moi.
-C'est compliquer, si tu veux savoir, je m'attendais à tout sauf à ce qu'il nous a dit.
-C'est aussi grave que ça?
-Ouais, mon père nous a annoncé que ma sœur aller se marier.
Rosalia me regarde avec de grand yeux pleins de surprises.
-Mais...
-Mon père à passé un marcher avec une famille il y a très longtemps. Et il ne peut pas revenir en arrière.
-Mais tu es le parrain maintenant, non?
-Je vois ce que tu veux dire mais nous ne pouvons pas y mettre un terme. Cet un accord très important pour nos deux clans.
-Que se passerait-il, si vous annulez le mariage.
-Une guerre sanglante, ce n'est pas comme avec la famille Russo. C'est un clan pas très puissant mais la famille Marino, c'est une autre histoire.
-Ils sont puissant?
Je ricane.
-Nous sommes à la même hauteur si tu préfère, alors oui, ils sont très puissants. Si une guerre éclaterais entre nos deux familles, personnes ne sait qui remporterait la mise.
-Et ta sœur doit épouser lequel?
-Elle doit épouser Alessio Marino, le chef de la famille.
-Oh merde!
-Comme tu le dis. Je suis tellement impuissant. Quand elle l'a apprit elle s'est mise en colère puis elle est partit en pleurant. Je l'ai chercher mais je ne l'ai pas trouvé donc je me suis mise a ta recherche.
-Je vois, sache que je suis vraiment désolé pour ta sœur.
-Hum, j'espère juste que demain elle sera là.
-Pourquoi, il y a quelque chose de spécial à part le repas?
-Oui, Alessio Marino viendra dans l'après midi pour parler du mariage.
J'ai envie de tout casser mais par chance, Rosalia arrive à ma calmer juste en étant dans mes bras. Et c'est là, que je me rends comte de la chance que j'ai de l'avoir.
Nous choisissons de ne pas redescendre rejoindre la fête mais plutôt, de rester dans la chambre tout les deux a regarder la télé. Du moins je ne l'ai pratiquement pas regardé, trop occupé à contempler Rosalia. Si mes souvenir sont bon, nous nous sommes endormis sur les coups de deux heures du matins.
De petites caresses me réveille doucement, quand j'ouvre enfin les yeux. J'aperçois Rosalia me caresser le torse avec ses doigts de fée. Je les prends et dépose de doux baisers.
-Joyaux Noël! Dit-elle.
-Joyeux Noël, bébé.
Elle dépose un baisé sur mon torse et m'adresse un regard compatissant.
-Malgré la soirée d'hier et la journée que ne présente rien de bon, me dit elle avec un sourire contrit.
-Tu as raison, mais on va faire avec et au pire, on se rattrapera l'année prochaine.
-D'accord.
J'embrasse Rosalia et la serre étroitement contre moi pour qu'elle sente mon désir mais à mon plus grand désarrois, elle me repousse et se lève. Je la regarde hébété.
-Que fait-tu?
-Il est déjà tard et on a pas le temps.
-On a toujours le temps pour ça.
-Non pas aujourd'hui mais ce soir peut-être, si tu es sage.
Je la regarde se dandiner jusqu'à la salle de bain, toujours aussi surpris qu'il y a deux minutes. Cette femme va avoir ma mort et ça c'est certain! Ma queue pulse douloureusement, elle aussi, n'est pas radieuse d'avoir était privée de sa gourmandise.
Nous descendons sur les coups de onze trente. Tout le monde est déjà là, même Giulia, ce qui me rassure. Nous disons bonjour à tout le monde puis nous allons voir ma sœur, qui est installer sur une chaise avec un verre et des lunettes de soleil sur le nez. Elle a du prendre une cuite sévère.
-Giulia?
-Hum?
-Comment te sens-tu?
Je m'assois a coté d'elle et Rosalia se positionne devant Giulia et lui prends sa main.
-Comme une fille qu'on lui arrache tout ses rêves sans prévenir.
-Je n'en savais rien du tout, sur ce mariage.
-Je te crois Giulian et je ne t'en veux pas et même pas a papa. On s'est expliqué hier soir, je suis juste triste.
-Je suis désolé.
Elle se tourne vers moi et me souris.
-Je suis contente que tu es pus rencontrer la femme de ta vie, au moins toi tu as pus t'en sortir.
-Je...
-Ne t'inquiète pas pour moi Giulian.
-C'est mon rôle de grand frère et je ne le remplit pas comme il faut.
-Tu dis n'importe quoi, Giulian. Tout le monde rêverai de t'avoir comme grand frère et cette situation n'est pas du tout de ta faute, d'accord?
-Si tu le dis mais s'il te fait du mal, dis le moi. Je me fiche de l'accord, tu es plus importante.
-Merci, grand frère.
Elle se lève et me prend dans les bras. Je ne suis pas quelqu'un qui montre ses sentiments mais je sais que Giulia en a besoin à cet instant et plus que quiconque donc je la serre à mon tour pour la réconforter du mieux que je peux.
-A table! lance ma mère.
Giulia me lâche et adresse un bref sourire a Rosalia avant de rejoindre tout le monde. Je me lève à mon tour, prends la main de Rosalia puis nous nous dirigeons vers les autres. La journée va être mouvementé.
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Famille Castelli Tome 1: Les épines d'une rose. réécriture
General FictionRosalia Lucania Je n'ai jamais eus à me plaindre. Mon père m'a bien élevé, il a tout fait pour que mes rêves se réalisent. J'ai voulus ouvrir ma propre boutique de styliste et j'ai pus le faire grâce à lui. Il a comblé le manque maternelle en devena...