Chapitre 33 🔞

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Histoire de Mélodie Nelson.

Axelle.

Mes mains prisonnières dans le dos, je reste sans trop bouger. Je n'ai pas peur. Non. Je n'ai rien décelé dans son regard qui peut m’indiquer que c'est un homme violent. Cela serait plutôt le contraire. 

D'ailleurs, la lanière en cuir de sa ceinture qui entoure mes poignets pourrait me gêner. Mais c'est le contraire. Cela m'excite. 
J'aime savoir enfin que je suis à sa merci.
Mais dans quel jeu va-t-il m'emmener maintenant ?

Ses mains entourent ma taille, pour les faire passer au niveau de la fermeture de mon pantalon. Ses doigts trifouillent mes boutons et ma braguette pendant que sa langue remonte le long de ma colonne verticale.
Les sensations sont tellement intenses que je remue pour l'inviter à accentuer ce jeu de séduction.

-Chut ! Vous ne devez pas bouger, murmure-t-il tout contre mon oreille en laissant sur l'endroit où est passée sa langue, une traînée fraîche.

Reprenant ensuite son attention sur ma peau, je sens son sourire carnassier s'afficher sur ses lèvres.

-J'ai envie de vous faire perdre pied.

Il se stoppe un bref instant, et de peur qu'il prenne encore la fuite, j'ajoute :

-Vous n'allez pas encore vous sauver ? 
-No ! 
-Alors à quoi pensez-vous Antonio ? 
-À vous. À la façon dont je vais pouvoir vous faire fantasmer. Sans vous faire peur.

J'essaie de tourner la tête de son côté pour l’observer, mais entravée comme je le suis, je ne peux que le distinguer du coin de l'œil. 

-Je serais honorée que vous me fassiez fantasmer.
Et j'ajoute d'une petite voix comme pour moi-même :
-En vrai.

Subitement, l'une de ses mains trouve le chemin et se faufile avec pertinence sur cette partie de mon corps en feu.

-Mmmm ! J'aime sentir sous mes doigts votre peau douce.

Mon front se pose sur le mur, alors que ses doigts rentrent en contact avec lui. Ce petit bouton magique.

-Mon dieu Antonio ! N'arrêtez-pas.

Sans aucune retenue, mes lèvres s'entrouvrent, pour faciliter mes gémissements qui s'intensifient sous la virtuosité de ses doigts.

J'essaie, tant bien que mal, d'agripper avec le bout de mes doigts un morceau de pant de sa chemise, mais mes mains étant attachées, cela m'empêche de les faire bouger comme je le veux. 

-Antonio ! Murmuré-je au bord de l'orgasme.

Mais tout à coup, mon partenaire de jeu érotique s’arrête. Laissant mon plaisir en suspens et inachevé.

-Nonnnn ! Hurlé-je de colère.

-Vous vous rebellez ? 

Je gigote, en essayant par tous les moyens de lui faire comprendre qu'il reprenne ses mouvements sur mon clitoris. Mais lui, reste stoïque.

Alors mécontente, je tente de me retourner. Mais ses mains s'appliquent sur le mur, de chaque côté de ma tête.
Son torse se colle contre mon dos m'empêchant de gesticuler.
Je tourne ma tête vers son souffle et rencontre son regard. Doux, mais sévère tandis que sa bouche affiche une moue légèrement ironique.

-Vous vous rrrebellez Axelle ?

Il accentue son roulement de syllabe qui me fait complètement succomber et je ferme les yeux un laps de temps.
Et respire son eau de toilette et mon parfum qui s'unissent pour ne faire qu'un.
Et je me nourris de nos effluves musquées, « animal et fleur printanière ».

Je réouvre les yeux, et rencontre les siens. J'humecte mes lèvres pour prendre une certaine assurance. Il arque un sourcil attendant ma réaction.

-Oui Antonio ! Vos vouvoiements me désespèrent. Vous voulez que j’aie confiance en vous, mais j'ai l’impression que votre façon de parler est une manière de garder vos distances.

Son regard s'assombrit et j'avale rapidement ma salive.

-Je ne suis pas votre chose que vous pouvez utiliser à votre guise. Je ne suis pas une de ces actrices pornographiques.

Il se détache de moi. Et je comprends que j'ai peut-être poussé un peu trop loin ma supposition.

Il détache mes mains rapidement. Et je comprends que tout est terminé. Que je viens de le perdre.
Je me laisse faire, sans rien ajouter. De toute façon j'en ai trop dit.

Il me retourne. Embrasse rapidement ma bouche avec violence. Fais quelques pas en arrière, croise ses bras sur sa poitrine avec pertinence.

-Nue ! Tout suite.

Il crispe sa mâchoire et fronce les yeux.

-Et sachez que j'attendais votre autorisation. J'ai eu une éducation Axelle. A l'italienne.

J'acquiesce en silence.

-Tu ne dis plus rien. 

Je fais non de la tête tout en affichant un léger sourire. Il n'y a plus de distance entre nous. Et ça c'est parfait. 

-Toujours pas déshabillée ! J'attends.

Il laisse traîner son regard sur ma silhouette pendant que je prends mon temps à retirer mon jeans et ma petite culotte que j'envoie par la suite dans sa direction. Une provocation évidente.
Il gronde. Soupire. Puis progresse à mon encontre.

-Magnifico* !! Comme sur les photos et mes souvenirs.
-Vous trouvez ? 
-Vous ? Répète-t-il après moi. Nous avons repris les formules de politesse !?

J'éclate de rire et ajoute :

-J'ai pris quelques kilos Antonio. 
-Pendant tes vacances ? 
-Oui mais pas que.

Paisiblement, il agrippe ma nuque de sa main droite.

-Explique toi. 
-Tu me manquais.

Alors tel un animal dominant, il me fait progresser devant lui, direction ma chambre.
Alors j'avance, sans un mot. Pas à pas alors que son pouce caresse ma peau fine pour me rassurer.

Je sais maintenant que je vais vivre encore avec lui une belle expérience.
Intense certes, mais bien différente de celle que j'ai vécue dans son bureau et de toutes celles que j'ai vécues auparavant.

-Oh mia dolce metà, come riverirò il tuo corpo*.

Puis ajoute en français :

-Avec fougue et excès.

Alors comme à son habitude, ma peau vibre comme la caisse d'une Contrebasse.

Et quand sa main gauche suit les courbes de ma colonne vertébrale, les vibrations s'intensifient.

Maintenant je suis prête à lâcher mes premières notes. Celles du plaisir.

A suivre…

Traduction.
*Magnifique
*Oh ma douce moitié, comme je vais vénérer ton corps. 

Bonjour à vous toutes, ou bonsoir, selon l'heure où vous lirez ce chapitre.

Comme à mon habitude, je remercie toutes celles qui me laisse leurs impressions, c'est vraiment formidable.
Je sais qu'il est parfois difficile de se montrer, mais comme je le dis à chaque fois:
" c'est grace à vos avis, que nous petits auteurs prenons plaisir à rédiger une fiction pour vous l'a partager.

Et biensur, comme certains l'ont remarqué, nous rentrons dans l'histoire. 
Alors à très vite pour la suite.
Et un petit coucou aux petits fantôme 👻.

Ps: le 6 Mai  a été publié en français : 365 jours. 
Qui va le lire ?
Une chose est certaine, il n'a rien à voir avec le film.
Pour ma part, ma curiosité est immense.

Nous Succomber. Hors Série 🔞 Terminée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant