chapitre 40

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La Prima Volta par Negramaro.

Antonio.

500 kilomètres que je roule sans un seul arrêt. Axelle s'est endormie au bout de quelques minutes, fatiguée de nos ébats torrides à l'arrière de ma voiture. 

Une légère fatigue me saisit et je prends la bifurcation sur la droite pour sortir de l'autoroute et emprunter la sortie. 

Sur le GPS la distance me signale que nous avons déjà parcouru plus de la moitié du chemin avant de quitter la France.
Le parking se profile à l'horizon. Je stationne ma voiture sur une place à l'ombre de quelques pins et coupe le moteur. Le soleil est déjà bien haut dans le ciel, ce qui annonce une magnifique journée. 
Je retire mes Ray-Ban et me frotte les yeux.
"Je pense que j'aurais peut-être dû prendre l'avion."

Je passe ma main derrière la nuque où je sens que mes vertèbres sont douloureuses. Réajuste ma casquette en mettant la visière sur le devant de mon visage, pour apporter un peu de pénombre. 

J'appose ma tête sur le repose-tête et ferme les yeux un laps de temps pour replonger dans mes souvenirs.  De ce qui vient de se dérouler dans ma voiture. 

Ses lèvres qui se sont emparées des miennes. Nos dents qui se sont entrechoquées. Et sa langue qui s’est faufilée au-devant de la mienne. Pour en découvrir ce gout de café. Pas le meilleur, bien sûr. Mais merveilleux. Oh oui…

J'ai voulu la tester. La pousser hors de ses limites de son confort. Et le résultat a été un cocktail explosif, comme celui d'un très bon vieux whisky qui lâche ses saveurs sur les papilles. 

Axelle s'est totalement livrée à moi. S'est donnée sans peur. Elle s'est soumise à ma volonté.   Mon désir : d'être baisé. 
Son sexe s'est embrasé autour de moi.
Et je me suis littéralement abandonné. 

Ses doigts sur mon torse, elle m'a griffé. 
Elle a gémi du plaisir qu'elle prenait. Elle s'est déchaînée sur mon sexe comme une diablesse. 
Elle m’a pris avec empressement et avec passion. 
Et je ne m'attendais pas à une telle fougue de sa part. 

Puis sa jouissance s'est embrasée comme un feu de forêt que l'on ne peut pas contenir.
Et la mienne l’a rejointe. 
Et ce qui devait être une baise de test et de punition, pour lui montrer que je n'avais pas trop apprécié qu'elle se moque de moi en se promenant nue chez elle, s'est transformé en autre chose. 

J'ouvre les yeux et tourne mon visage vers le sien, puis relève légèrement ma visière.  Elle dort encore, comme un bébé après avoir été rassasié de son repas. 
Délicatement, je me débarrasse de ma ceinture et me penche vers elle pour capturer ses lèvres qui semblent murmurer quelques mots. Mais me stoppe à mi-chemin. 

Du coup, je sors de la voiture et fais les quatre cents pas. 
Je suis en train de perdre tout contrôle. Jamais je n'ai ressenti ce sentiment. Avec aucune des autres femmes d'ailleurs.  
De toute façon, je ne suis jamais resté avec une femme. Cela a toujours été des relations de courte durée, dans mon club à Paris.

Bordel ! Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Elle est en train de me changer en gentil toutou. Je suis perdu. Et c'est vraiment déstabilisant. 

Je reprends mon attention sur sa silhouette encore endormie. Retire ma casquette et de mon autre main, replace mes cheveux. 
Elle remue sur le siège, s'étire. Et se réveille doucement. 
Je replace ma casquette et avance d'un pas décidé vers sa portière pour l’ouvrir. 
Elle sursaute. Je lui retire la ceinture, agrippe sa main pour la faire sortir de l'habitacle. 

Nous Succomber. Hors Série 🔞 Terminée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant