Nous Succomber. Hors Série 🔞 Terminée

chapitre 51

Stays par Charlotte OC

Chapitre dédié à cathyzene encore merci pour ta dédicace..

Axelle.
Quelques heures plus tard.

Couchée sur ce grand lit, je flemmarde. Quoique là, avec le soleil qui traverse les volets clos, ça me donne plutôt envie de sortir et de me balader dans les petites rues de Venise.
Mais de un, le garde du corps planté devant la porte m'empêcherait de sortir.
Et de deux, ce serait prendre de gros risques de se promener seule, tout ça à cause d’une actrice jalouse. Du moins jusqu'à ce que tout soit réglé. Enfin, je l'espère...

Câlinant Minuit, qui s’est réfugié entre mes bras après le départ de mon italien, je repense à notre moment très chaud qui avait commencé brutalement, quelques heures auparavant.
Antonio s’est déchaîné sur moi, en m'obligeant à le prendre en bouche sans aucun préliminaire. Puis après avoir déchargé sa semence en émettant un cri limite bestial, la tendresse et la passion avaient repris le relais. Comme pour s'excuser d'avoir été rude avec moi et mon corps.
Sans oublier ses petits mots prononcés en italien au coin de mon oreille et qui m'avaient une fois de plus rendue folle. 
Je me mords le coin de l'ongle en me rendant compte que j'avais été à la limite de lui avouer ces deux syllabes que jamais je n'avais prononcées à aucun homme.
Subitement, je sens que ça bouge près de moi, ce qui me fait redescendre rapidement au présent. J'examine mon chat qui se met à bâiller.

-Dis-donc tu n'es pas supposé veiller sur moi ?

Celui-ci ouvre un œil, s'étire en faisant le gros dos. En retour, je frictionne son pelage et souris, puis me lève, déterminée à passer une bonne journée. 
De toute façon, je sais qu'Antonio n'est pas près de revenir.
À ce que j'en avais lu dans quelques journaux people, une interview traînait toujours en longueur.
Entre les questions impertinentes, celles indiscrètes, et sans oublier bien sûr les questions pièges, Antonio ne refera pas surface avant pas mal d'heures. 
Tout à coup, comme un petit air de vacances, le désir de plonger une tête dans une piscine me vient. Vu le prestige de ce lieu, un grand bain devrait bien me tendre les bras quelque part dans un sous-sol, comme dans tous ces hôtels à plusieurs étoiles, non !?

Franchissant le seuil de la chambre, je constate que les valises et mon sac à main sont déjà arrivés et posés au sol. Au milieu de cette grande pièce richement décorée.
La fatigue de la route, l'émotion de ce qui s’est passé ont fait en sorte que je n'ai rien entendu. 
Je m'avance au centre de cet immense espace principal et fais le tour sur moi-même, pour examiner les lieux, dignes d'un palais royal, me laissant imaginer que je me trouve dans un de ces Disney, où, la jeune fille quelconque, devient une princesse.

Je lève donc la tête pour regarder les moulures sculptées au milieu du plafond représentant des roses colorées, posées sur leur tapis de feuilles minutieusement dentelées.
Trônant au milieu de celles-ci un lustre baroque en cristal, où, sur chacun de ses six bras, des bougeoirs dont les flammes semblent être en cristal de Murano. Ce maître verrier depuis 800 ans. 
D'ailleurs, en l'examinant plus attentivement, il me fait penser à celui se trouvant dans le film de Jean Cocteau : « la belle et la bête ».
Aux quatre coins du mur, des anges nus en relief et peints aux couleurs pastel, qui auraient pu être créés par un certain grand peintre de renaissance : Michel-Ange.