Nous Succomber. Hors Série 🔞 Terminée

chapitre 79

Lookalike par Conan Gray.

Antonio.

Quand je rentre dans son appartement, une jolie musique d'ambiance vibre à l'intérieur, la lumière est douce et tamisée et je vois qu'elle a déposé sur la table un joli chandelier.
Axelle est prête, je le sens à sa façon de se tenir. De me répondre.
Alors, comme un loup aux abois, je regarde ses magnifiques petites fesses qui se balancent de droite à gauche, enveloppées dans un jean couleur bleu ciel.

- Viens la voir de près, lui demandé-je d'une voix coupante.

Elle souffle et se retourne.
Je distingue sa mâchoire qui se contracte.
Satisfait, j’attrape les clés de la Ford, et les fais sauter plusieurs fois dans le creux de ma main, pour contenir cette pulsion qui gonfle en mon for intérieur.
« Vas-y doucement, mec », murmure ma petite voix.  
Je me détourne d'Axelle et sors à l'extérieur.  

Marchant avec nonchalance, je déverrouille à l'aide de la télécommande son futur petit bolide, qui émet un joli bruit sonore.
Puis j'ouvre ensuite la portière côté conducteur.
La tenant grande ouverte, j'examine avec attention Axelle progresser dans ma direction.
Elle fait le tour du véhicule, tandis que je l'attends bras croisés sur mon torse, jambes légèrement écartées, mais bien stabilisées au sol.
En quelques mouvements, je tente de faire ressortir ce côté dominateur qui dort paisiblement.
Enfin qui dort… juste d'un seul œil.

D'un petit geste rapide de la tête, je l'invite à grimper sur le siège baquet.
Elle se stoppe, non loin de moi, et m'examine de la tête aux pieds, tout en fronçant les sourcils. De mon côté, je regarde sa poitrine se soulever à chacune de ses respirations lentes et profondes. Elle se prépare.

Ses yeux se stoppent sur mon entrejambe, où mon sexe gonfle de bonheur.
Elle passe sa langue sur le dessus de sa lèvre supérieure, avec cette douce façon de me provoquer.
Et tout à coup, l'envie de la prendre là, sur le capot de la voiture me prend.
Et tant pis pour le voisinage.
Mais avec un contrôle qui me surprend moi-même, je laisse cette idée s'en aller.

- Regarde-moi, Axelle, dis-je en la réprimant.

Elle lève la tête.
Soutient mon regard.
Affichant sur ses lèvres un sourire insolent.
Je serre les dents.
Tandis qu'elle se mord l'intérieur de la joue.
Elle réfléchit.  
Elle cherche le mot.  
La phrase qui va me faire lâcher prise.

- Je l'ai achetée la semaine dernière, dis-je, cherchant la confrontation.
-Comme je te l'ai dit tout à l'heure, réplique Axelle, conduire avec ce type de voiture dans Paris, va être très compliqué. D'ailleurs, je trouve que c'est complètement ridicule d'avoir dépensé une somme aussi astronomique pour ça.
De son index, elle me montre la Ford Mustang.
- Tu devrais la garder pour toi, puisque tu aimes tant les voitures sportives.

Son arrogance se profile à l'horizon et ses jolis yeux brillent à la lumière de la lune. « Bordel ! Je bande de plus en plus comme un taureau ».

- Exact ! J'aime les voitures sportives. Mais celle-ci est pour toi.

J'approche de quelques centimètres mon visage du sien, lui montrant que si elle continue comme ça, c'est la punition qui l'attend.

- Tu sais où tu peux te la mettre Antonio !? répond-elle avec audace.

Je souris sous cape et fronce les sourcils. Tandis que mon moi intérieur tourne sur lui-même, et marmonne, surexcité. Je garde mon calme.
Voyons jusqu'où elle va me pousser.