Attention ! Certains passages dans ce chapitre, peuvent déranger ..
Trouble Ahead par Joanna Jones As The Dame
Axelle.
En deux temps trois mouvements, on se retrouve nus et haletants. Il se redresse et mon corps a froid. Froid de son manque de chaleur.
De son odeur.
De sa peau.Il m'aide à me remettre sur pieds.
Il me regarde.
Je frissonne.
Il m'attire en m'enveloppant de ses bras et me serre contre lui.
Sans un mot, à part nos respirations qui envahissent ma chambre, sa main attrape ma cuisse et la lève pour la tenir fermement, puis la passe autour de sa hanche.
Alors fiévreuse de découvrir où il va me pousser, mes mains s'apposent sur ses épaules, pour me permettre de me soulever.
Les deux siennes attrapent alors mes fesses et mes deux jambes l'étreignent comme deux étaux. Mes cuisses autour de ses hanches, je sens son membre durcir à l'entrée de mon intimité.- Tu me fais perdre la tête, mio tenero amore (1).
J'embrasse ses lèvres et, enlacés l'un à l'autre, il se met en mouvement, pour se diriger vers la douche.
Toujours unis l'un à l'autre. Il cherche la bonne température de l'eau. Puis après l'avoir trouvée. Il nous fait pénétrer sous le jet chaud de l'eau, qui s'écoule sur nos corps en braise.
La vapeur commence à nous envelopper, et à envahir la salle de bains.
L’urgence est là.
Bien présente.Sa bouche capture la mienne dans un baiser ardent.
Nos dents s'entrechoquent avec violence.
Et quand il plaque mon dos contre le carrelage de la douche, que sa langue pénètre ma bouche, pour jouer avec la mienne, je m'embrase comme une allumette et des piques de désir jaillissent au cœur de mon intimité.
Je veux le sentir en moi.
Et qu'il me remplisse totalement.Mutuellement, nos langues se cherchent.
Se provoquent.
S'entortillent l'une avec l'autre.
L'une de sa main est proche de ma vulve.
Je voudrais tellement qu'il me touche là. Ici et maintenant.
Frustrée, j'émets un petit grognement.
Et tente de gesticuler.Antonio me domine, avec sagesse.
Il se contient.
Fait preuve de patience. Jusqu'au moment où il mordille ma lèvre inférieure, pour rapidement, du bout de sa langue, atténuer la douleur vive, d'une tendre caresse de celle-ci.
Je n'en peux plus.
Il me fait perdre la tête.
Me rend folle.
Alors, spontanément, j'enfouis mes mains dans ses cheveux pour les agripper et attirer sa tête vers la mienne. C’est un ascenseur d'émotions qui monte. Qui monte progressivement.
Et, je désire qu'il me fasse monter à l'étage le plus haut, pour me laisser ensuite tomber dans une chute vertigineuse où je sais que les sensations vont être démultipliées.
- Antonio ! susurré-je auprès de ses lèvres.
- Patience ! Caro... (2).Il me passe sous le jet d'eau, sans doute pour atténuer mon ardeur.
Puis s’y glisse à son tour.
Me dépose sur le sol de la douche.
Éteint le mitigeur pendant que je reste debout devant lui. À me poser encore des questions.
« Va-t-il me laisser sur ma faim ? »
« Va-t-il se moquer de moi encore une fois ? »
« Non pas ça ! »
« Il ne va pas oser ? »D'une petite claque sur les fesses, Antonio me pousse hors de la douche pour m'envelopper de ma grande serviette.
Il m'essuie vigoureusement, corps et cheveux.
D'ailleurs, je dois avoir l'air d'un épouvantail après qu'une pluie battante m’est tombée dessus.
Il s'essuie à son tour, entièrement. Laisse choir la serviette au sol.
Et tel Neptune, le Dieu des eaux vives et des sources, il s'ébroue. Puis replace ses mèches correctement.- Ceci n'était qu'un prélude.
Attrapant ma main, il me tire à sa suite pour prendre le chemin vers mon lit.
Puis à l'entrée de ma chambre, me retourne.
Il capture mon regard.
Me fait reculer.
Pas à pas.
Sans lâcher mes yeux des siens.
L'arrière de mes genoux rencontrent le matelas.
Il me pousse.
Et déséquilibrée, je tombe sur mes draps aux senteurs de jasmin.
Ce lieu où nous avons partagé déjà ensemble une étreinte fantastique. Avant Venise.
Avant ma fuite.
Avant tout ça.
Lui reste debout, non loin du lit.
Je me redresse sur mes coudes et regarde mon italien qui m'examine à son tour.
Puis tel le fauve enfoui au fond de lui.
Grimpe sur le lit et progresse sur ses genoux.
Arrivé à ma hauteur.
Se penche.
Embrasse mes lèvres.
Mon front.
Mon nez et me chevauche.- Je veux t'entendre gémir. Je veux te faire mouiller.
Par provocation, il accentue une fois de plus ses « R » et je déglutis pour retenir mes soupirs. Mais pas bien longtemps, ses pouces se posent sur le bout de mes seins qui durcissent immédiatement.
Il les caresse en faisant de petits cercles précis.
Alors, prise par ces nouvelles sensations intenses, je renverse ma tête en arrière et ferme les yeux.
Tout à coup, un brouillard envahit mon esprit et je me laisse retomber sur le matelas en poids mort.- Dis que tu m'appartiens !
Je mords ma lèvre, pendant qu'il attend ma réponse.
- Dis que tu m'appartiens ! ajoute-t-il d'une voix plus ferme, alors que je me cambre, quand il reprend son attention sur mes seins en accentuant ses cercles.
- Je t'appartiens, murmuré-je sous l'intensité du plaisir qui me submerge.Il pince fortement mes tétons, je crie en retour.
Puis il reprend ses mouvements circulaires pour anesthésier cette douleur qui m'a prise par surprise.-Dis-le plus fort, mi amor.
Je gémis sous ses mouvements précis.
Et j'ajoute entre deux plaisirs intenses :-Je t'appartiens, Antonio.
- Bien !Puis son corps glisse sur le mien et sa bouche remplace ses doigts.
Habilement, il aspire et pince avec ses lèvres.
En réaction, mes mains agrippent les draps et les maintiennent fortement.
Puis ses dents prennent le relais en mordillant et tirant sur mes tétons.
Je geins et l'appelle par son prénom.
Alors rapidement, du bout de sa langue, il lèche méthodiquement.
C'est une luxure.
Un mélange extraordinaire de sensations.
Qui provoque dans mon corps quelque chose d'inexplicable.
Mes soupirs et mes plaintes s’échappent d'entre mes lèvres, pendant qu'Antonio me fait subir la plus sensuelle de ses tortures.-Antonio ! murmuré-je encore et encore.
Mmm ! répond-il en s'appliquant sur ses gestes.
- Antonio ! répété-je en le suppliant de mes lèvres entrouvertes.Il abandonne mes seins, souffle dessus doucement l'un sur l'autre. Ce sont de purs sévices exercés par ses soins.
- As-tu confiance en moi maintenant ?
J'ouvre les yeux, et croise le regard gourmand et intense de mon italien.
Sur son visage, sa barbe se dévoile en ombrageant ses joues, son menton. Celle-ci même qui m'a laissé sur ma peau fine un feu ardent en l'effleurant. Alors, j'acquiesce en me mordant la lèvre inférieure.
Il se redresse.
M'embrasse vigoureusement sur les lèvres.
Puis se lève.
Je fronce les sourcils, le regarde enfiler son boxer, replacer son membre qui le remplit.
Il attrape ensuite sa chemise, l'examine et la relâche au sol. De mon côté, je suis toujours allongée et ne sais comment me comporter.
- Viens, j'ai faim.
Mon visage doit afficher une inquiétude, alors se penchant en avant, il embrasse la commissure de mes lèvres. Puis attrapant mon sein, il malaxe celui-ci d'une façon possessive.
-Oh, mi amor, ne fais pas cette tête, je te promets que je n'en ai pas fini avec toi, susurre-t-il d’une voix qui me fait vibrer totalement.Quelques secondes plus tard, juste habillée de sa chemise, sans rien en dessous, et lui de son boxer, nous traversons mon salon.
Traduction :
(1)Mon tendre amour
(2)ChérieMes chères lectrices, je voudrais remercier tout particulièrement celles qui me laisse leurs impressions.
Leurs avis. C'est formidable de vous voir intrer-reagire à cette fiction. Même si je vous l'avoue, que ce n'est pas la meilleure de toutes.
Merci aussi à celles qui votes.
Et comme toujours, merci à toi ma chère bêta correctrice Lilou_5 qui permet d'améliorer et de rendre cette histoire beaucoup plus lisible.
Bis à vous tous et à bientôt, pour le chapitre suivant.
VOUS LISEZ
Nous Succomber. Hors Série 🔞 Terminée
RomanceQue de polémiques sur ce film : 365 Days. Netflix que l'on accuse d'autoriser le visionnage sur sa plateforme. Et le livre n'est toujours pas encore en France. Qu'est-ce que cela va être à sa publication ? Cela me rappelle une autre série de livre...