Nous Succomber. Hors Série 🔞 Terminée

chapitre 34 🔞

Axelle.

Arrivés sur le seuil de ma chambre, il me fait m'arrêter, et m'attire à lui. Mon corps dénudé rencontre ses vêtements et je sens son érection, cachée dans son jean, presser sur mes fesses. Maintenant je n'ai qu'une idée en tête. Pouvoir le toucher.

Pendant quelques instants, son souffle se pose sur mon épaule, comme une caresse. Puis la mordille. Je penche ma tête sur le côté, pour lui faciliter son geste et apprécier cette sensation agréable qui se répand dans mon corps. 

Il se détache de moi, et du plat de sa main, me fait reprendre ma progression vers le lit.  Au milieu de la pièce, sa voix grave et autoritaire me submerge. 

-Stop ! m'ordonne-t-il.

Je m’arrête et attends la suite. 
Mais pas bien longtemps. Brusquement, il me pousse vers l'avant et je laisse échapper d'entre mes lèvres, un petit cri de surprise qui est vite remplacé par un fou rire incontrôlable, quand mon corps rencontre le matelas et ma joue, l'oreiller. 
A gorge déployée, j'essaie de reprendre mon souffle, mais c'est peine perdue. 

-Désolée ! Essaie-je de dire entre deux hoquets nerveux. 

-Tu sais que cela va se payer ? 

Je sens dans son intonation qu’il se retient de me réprimander. Et en réaction, je gesticule mes fesses comme le ferait une danseuse de reggaeton.

-Axelle !? Me répond Antonio dans une douce mise en garde. 

Je reprends mes esprits. Me déplace sur le matelas pour enfin me retourner vers lui et m'installer correctement.
Dans sa main il tient toujours sa ceinture et son regard est décidé.
Alors, poussant un peu plus le jeu, aguicheuse, je me replace quelques mèches rebelles derrière les oreilles. 

-Tu joues avec le feu !

Provocatrice et déterminée, j'étire mes lèvres.

-Oh si peu ! Mais j'avoue que ta douce moitié veut te voir perdre le contrôle. 

En un éclair, il lâche sa ceinture qui s'écroule au sol. Agrippe mes chevilles de ses deux mains, me tire à lui en me faisant glisser sur le lit.  
Ma tête tombe en arrière et percute la tête de lit.  

-Aïe ! 

Il rampe ensuite sur moi en prenant son temps. Comme il pourrait le faire dans une de ses scènes de film.

-Tu désires quoi ?

Je papillonne des cils pour ajuster ma vue, car il est si près de moi, que tout à coup j'ai Antonio en double exemplaire. J'inhale son eau de toilette encore une fois.

-Je veux enfin être sûre que tu es bien à moi. 

-Je suis à toi Axelle ! Comme tu m'appartiens maintenant. 

Je porte mes mains à ses cheveux pour attirer son visage et l'embrasser.
Au début doucement, butinant ses lèvres comme une abeille le ferait, en cherchant son nectar précieux. Puis plus énergiquement, avec violence. 

-Doucement ! 

-Je n’peux pas Antonio. Je te veux. Maintenant. Toute suite. Sans réserve ni retenue. Montre-moi.  

Mes mots sonnent comme une plainte. Ou peut-être un ordre. Celui de connaître son côté sombre et dur.  
Je cherche à le pousser à bout. 
Je tire sur ses cheveux et mords sa lèvre inférieure. Je perds pied. Il me fait perdre la tête.