La Princesse des Rues - LEVI X READER

Chapitre 20 : La Fleur de Sasha

Hello tout le monde ! Ce chapitre et celui qui suivra parleront du passé de t/p, il est possible qu'ils contiennent des propos et passages pouvant atteindre la sensibilité de certains lecteurs. Bonne lecture !

***

Quelques années avant l'enrôlement de Sasha dans l'armée humaine.

- Sasha, attends maman et papa ont dit-

- On s'en fiche, on ne va pas aller loin... Aller dépêche-toi.

- Mais Shasha...

Sasha m'attrapa la main et m'emmena avec elle, nous marchions dans la forêt dans laquelle nous avions grandi. Je regardais les arbres autour de nous en appelant le nom de ma sœur ponctuellement de ma petite voix pour lui manifester mon mécontentement.

- On a dépassé le rocher rectangulaire, Papa ne veut pas qu'on le dépasse sans un adulte. Expliquais-je en pointant la roche grisâtre entre les troncs et les souches à l'ombre d'un bouleau.

- Tu vas voir, tu vas aimer ce que j'ai trouvé, rétorqua la brune en continuant à marcher.

Nous marchions pendant une dizaine de minutes vers le Sud-Ouest, le chemin à travers les arbres et les clairières nous mena à un hameau perdu au bas d'une colline.

Sasha me poussa derrière une motte de foin :

- Tu vois la petite grange, là ?

Je hochais la tête pour lui dire « oui ».

- Ils laissent toujours une fenêtre ouverte et leurs provisions dans le grenier, alors on peut aller leur prendre quelques vivres.

- Quoi ? Tu veux les voler ?

- Non, on leur rapportera du gibier pour se faire pardonner ! Mais c'est bientôt l'anniversaire de maman, on va pouvoir lui faire du backhendl et un leberkäse avec les asperges que tu as ramassé hier !

Je regardais admirative les yeux déterminés de ma sœur, son arc dans le dos, sa main pointant vers la petite grange.

- C'est toi la plus petite, tu peux te faufiler plus facilement ! Ne t'inquiète pas, je surveille, affirma Sasha en me montrant par où passer avant de me faire la courte échelle.

Je passai sans difficulté par l'ouverture de la fenêtre. Je descendis délicatement d'un meuble en observant les lieux. La partie inférieure de la grange était éclairée faiblement par les petites fenêtres et les fentes de jour entre les planches de bois. Je me frayais un chemin en le matériel agricole pour atteindre l'échelle qui menait dans la partie supérieure où j'espérais trouver de la farine ou du blé et de quoi faire lever du pain. Par chance, je finis par trouver mon bonheur en fouillant quelques minutes.

En descendant de l'échelle, je n'eus pas le temps de paniquer que je sentis deux larges mains m'attraper. Un faible cri s'échappa de ma bouche, alors que fus brusquement transporter à l'extérieur.