Chapitre 47 : Division

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Je fus réveillée par un bruit de tissus froissé. J'entrouvris les yeux et me retourna. Levi était assis dos à moi en train de se rhabiller.

Je m'étirai doucement avant d'avancer à quatre pattes sur le lit pour l'attraper par les épaules et l'embrasser dans le cou.

- Déjà réveillée ?

- Comment ça « déjà » ?

- Si je te dis que Hange t'appelle la « marmotte », qu'est-ce que tu en conclus ?


Je soufflais et glissai mes mains doucement de ses pectoraux à ses abdos. La surface irrégulière de sa peau me permettait de dessiner le contour de ses muscles et celui de ses cicatrices. Il attrapa mes mains pour m'empêcher de continuer le chemin jusqu'à son pantalon.

- On ne devrait pas trop traîner, on doit retrouver les autres. Fit-il, alors que je continuais de lui embrasser la nuque.

- Il fait encore nuit. Répondais-je, en regardant rapidement par la fenêtre.

- Le jour va bientôt se lever.

- On n'a même pas 10 min ? Lui chuchotais-je à l'oreille.


Il tourna sa tête vers moi, de là où j'étais, je pouvais voir son profil parfait.

- 10 min ? Vraiment, tu comptes me vexer pour me provoquer ? Rétorqua-t-il.


Je déposais mes lèvres sur son cou et commençai à aspirer sa peau pour lui laisser une marque, il se releva rapidement pour défaire de moi.

- Hey, fais attention !


Je restais à genoux sur le lit et croisais mes bras.

- De quoi vous avez peur Caporal ?

- Ce n'est pas de la peur, c'est le manque d'envie de me trimballer avec un suçon dans le cou. Siffla-t-il en mettant sa chemise.


Je soupirais et me levai pour aller chercher mes habits.

- Quoi ? Tu vas bouder ?


Je m'arrêtais sur le seuil de la porte et fis volte face pour le regarder :

- Je ne boude pas Caporal, je suis une grande fille. Contrairement à vous, je sais traduire mes émotions en mots et si vous voulez tout savoir, je suis contrariée.

- Et pourquoi ça ?

- Parce que c'est toujours la même chose. Je ne comprends pas pourquoi je pense qu'il y aura un résultat différent à chaque fois. C'est définition même de la folie.

- De quoi est-ce que tu parles t/p ?

- Vous voulez que je sois un secret, non ? Mais ouvrez les yeux, tout le monde sait qu'on couche ensemble !

- Je le sais bien.


Il s'avança vers moi d'une manière très calme, je le laissai s'approcher. Sa démarche féline m'intriguait. D'un geste vif, il m'attrapa les deux bras et me rapprocha de lui :

- Et toi ? De quoi tu as peur t/p ?


Ses yeux perçants brillaient malgré le manque de lumière et je sentais mes entrailles se resserrer pendant que ma poitrine montait et descendait au rythme de ma respiration.

La Princesse des Rues  - LEVI X READEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant