La Princesse des Rues - LEVI X READER

Chapitre 46 : Interrogations

- On va camper ici, Jean et Armin, surveillez le côté Est, T/p et Mikasa l'ouest.

Je hochais la tête et partis aux côtés de la grande brune pour monter sur la tour de guet. Nous nous étions arrêtés dans des ruines pour la nuit et près l'échec de l'exercice nous étions repartis avec les nouvelles recrues. Hange refusait de s'avouer vaincue, sûre que ces nouveaux entraînements porteraient leurs fruits.

Je regardais l'horizon les yeux perdus dans le vide et les coudes appuyés sur la rambarde en bois. Je sentis soudainement un coup sur ma tête.

- Arrête de rêvasser t/p ! S'exclama Mikasa en me tapant le crâne avec la crosse de son arme.

- Je m'ennuie, soufflais-je en regardant les branches des sapins s'agiter sous le vent.

- Tu verras, ça sera plus distrayant avec des titans.

- Quelle horreur... Murmurais-je.

- Si tu détestes tellement les sorties, pourquoi est-ce que tu restes dans le Bataillon ?

- Ça, c'est une bonne question.

- Si la raison est chiante et fait 1m60, sache que je pense toujours que tu mérites mieux...

Elle souffla et partit un peu plus loin pendant que je regardais les nuages roses refléter les couleurs du soleil couchant : la forêt Ambrée n'avait jamais été aussi belle.

Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis mon dernier baiser avec Levi et nous nous étions à peine reparlé. Je n'en attendais pas moins de lui et je ne lui en voulais même pas, j'avais seulement très envie de repasser un moment avec lui.

Mikasa et moi surveillâmes les environs pendant plusieurs heures avant d'être relayées par Eren et un soldat que je ne connaissais pas.

Je m'arrêtai devant le feu de camp et cherchais Sasha du regard, mais elle était introuvable :

- Où est Sasha ? Demandais-je à Connie qui s'occupait du bois.

- Ah, Eren et moi, on a dû l'accrocher à un arbre parce qu'elle commençait à fouiner dans les réserves.

Oh. Évidemment.

Je me demandais si je devais aller la détacher ou s'il était plus intelligent de la libérer après que tout le monde ait mangé. J'allais poser la question à Connie quand le Caporal et Moblit arrivèrent à cheval, s'arrêtant à quelques mètres de nous :

- Il y a des activités louches à deux kilomètres, on a déjà envoyé un groupe de soldats vérifier, mais il faut surveiller les alentours. Connie, Jean partez avec Moblit, t/p et Sasha avec moi, ordonna Levi.

- Eh bien... Commença Connie.

- Quoi encore ?

- On a déjà attaché Sasha.

- Évidemment, c'est pas grave, on se passera de l'ogresse.

- Hey !

- Pas de « hey » qui tiennent t/p, grimpe sur ton cheval et suis-moi.

Allez-y Caporal, faites comme si ça ne vous réjouissait pas.

Je m'exécutais et commençais à trotter derrière lui :

- Reste bien derrière moi et n'hésite pas à me dire si tu vois quelque chose d'anormal.

- Bien, Caporal.