Ton corps contre mon corps,
l'été nous donne un passeport
pour être deux anges maudits
ne laissant place à la jalousie,
et si je troque tristesse trompeuse
contre le vie, une haine heureuse
je jette ton visage vers le ciel
pour qu'il brule dans l'enfer du miel.
C'est le silence sous le calme des cieux,
car de beaux bourgeons bienheureux
se décomposent pour mieux échapper
à l'enfer de la chaleur de l'été.
Certaines filles ont ce don de réchauffer
ce fameux feu estival tant demandé,
par nous les hommes, et notre désir orphelin,
en écoutant ce doux soupir tellement sibyllin.