Au bord de la nuit

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L'ombre glisse sur ta peau

un reflet sur tes os,

tout enténébrés deviennent tes yeux,

je me sens si heureux.

Ton haleine chavire sur mon épaule,

ta bouche-papillon est ma piaule.

Le battement de ton cœur dans le mien,

sont des serments qui ne valent rien.

Tu es autour de moi, de tous côtés,

un cercueil mal fagoté ...

Auprès du bord côtelé de mon flanc,

ton ventre ondule, et tes seins blanc,

dépourvues d'âmes nous gisons tremblant.

Des courants redoutables se déclenchent,

tel les éclairs qui filent vers la terre franche

avant que des larmes naissent dans ta pupille blanche.

Recueil de poésie : Œuvres originalesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant