Et je me coucherai sans toi un jour,
dans ce monde frondeur depuis toujours
docilement et avec sagesse
sans les caresses et ta richesse
avec un déficit qui se remplit
chaque matin en me levant du lit.
Cela se heurte à moi chaque nuit,
couleur, odeur, froideur, rondeur, bruit,
tout coule sans moi, sans la lumière
alors que j'ai lâché la lanière
mes yeux sont devenus rancunier
d'être sans lumière, d'être reniée
mes oreilles n'entendent plus aucun son
mon chantier s'effondre sans un maçon.