Depuis un an, je suis tout seul
je n'ai point cherché ton œil,
dans ce présent triste et veule
mon avenir longe le deuil.
Perdu, prisonnier d'une femme
sans ornements majeurs, profane,
drapée de carreaux, sans âme,
me couvrant de vagues insanes.
Depuis un an, je suis perdu,
sombrant dans un rêve berlue,
privé de toute ma vertu,
noyé sous un reflux perclus.