La tyrannie

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Lorsque les bombes

creusent ta tombe,

lorsque le tocsin

de son son succinct

sonne l'alarme,

appelle aux armes,

détruit ta nuit,

qu'à minuit tu fuis;

la peur te fige,

elle exige,

elle t'enchaine,

dans cette haine,

te pointe du doigt

sous ton propre toit.

Cette tyrannie,

de par tous honni,

brocarde la paix,

te fais un laquais,

dans le silence,

l'indifférence,

dans le faux calme

du son des armes;

au son du glas

comme le verglas

les balles fusent,

notes confuses

qui finalement

bredouillent le temps.

Cette tyrannie

elle te trahi

de par ses canons,

et dans ses prisons,

tout semble si vain

tu perds ton latin,

tu deviens blême,

mué en golem,

couvert de glacis

ta vie est occis,

te semble noircie.

Ne sois pas assis

car ton apathie

serait son acquis.

Cette guerre,

cette misère,

dont la pitance

est ta potence,

ta sépulture,

tuera ton futur,

il faut se lever

quitte à crever,

car la tyrannie,

une litanie

contre notre vie

contre tout avis

ne laisse en paix

que les gens défaits.

Recueil de poésie : Œuvres originalesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant