Chapitre 11 :

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Je criais son nom sans succès. Par malheur, c'était un endroit rempli de fumée, ma respiration devenait plus saccadée. Il fallait que je le retrouve au plus vite. Je sentais que je devenais plus faible à cause de la fumée. Mais lorsque j'entendis des pas je me tourna vite vers la personne de l'autre côté des flammes.

- Livaï !

- Eren ? Qu'est-ce que tu fous,...?

- C'est toi enfin vous,... je,...

- Ferme la gamin et sors de là !

- Mais je suis coincé ! Vous sortez vous allez vous asphyxié.

- ARRÊTE DE ME VOUVOYER !

Il prit peur mais je commençais à paniquer. Je ne voulais pas qu'il meurt. Pas maintenant, il n'a pas encore eu le temps de découvrir le monde et d'être heureux.

- Écoutes Eren. Tu vas venir à moi.

- Mais,...

- Y a pas de mais qui tienne Eren tu te dépêches ou je viens te chercher.

Il essaie donc de se déplacer sans se brûler mais en vain. Quant à moi, je m'écroule au sol épuisé. Ma vue se brouiller et ma respiration haletante n'arrangeait rien. Je failli m'évanouir quand les deux mains d'Eren s'agrippe pour me secouer.

- Eh ! LIVAÏ !

- Cris pas gamin.

- Viens avant que se soit trop tard.

Il m'aide à me relever et nous marchons vers la sortie. J'étais incapable de faire le moindre effort. Comment Eren pouvait encore tenir le coup ? Est-ce l'adrénaline qui fait qu'il se surpasse ou est-ce qu'il m'aime trop pour me laisser crever ici ?
Toutes les questions qui me viennent s'arrêtent lorsque je reçois un coup et à partir de la je ne me souviens plus de rien.

Pdp Eren :

Je sors de l'établissement en feu péniblement tenant mon professeur ou plus amour dans mes bras inconscient. Arriver à l'extérieur je m'écroule épuisé. Mme.Zoé et d'autres professeurs viennent m'aider.

- Eren ça va ? Me dit ma prof à lunettes

Je pleurais trop pour lui répondre. Les mots ne me venaient pas, je ne savais pas quoi faire, j'étais totalement paniqué.

- Eren !

Elle commence à me crier dessus et donc pris de panique mon impulsivité ressort et lui cris moi aussi à la gueule :

- Non ! Livaï est inconscient il peut être mort je sais pas !

Les autres professeurs étaient étonnés de la manière dont je l'appelais et aussi du faîte que je parle très mal à Hanji.

- Eren écarte toi on ba lui faire les premiers gestes secours.

Mon professeur d'histoire/géographie me prend pour me mettre à l'écart mais moi je voulais rester près de mon Livaï donc comme un con sans réfléchir je lui donne un coup de poing au visage et reviens aider Hanji.

- Il respire à peine, je vais appeler les urgences, toi fais lui du bouche à bouche, si quelqu'un te fait chier avec ça, tu lui dis que c'est moi qui te l'a ordonné. Mme. Reiss rassemblez les professeurs et allez calmer les élèves.

Sans prêtais attention aux regards des élèves autour de nous, j'étale sur le dos mon chéri et colle mes lèvres aux siennes et commence à lui faire du bouche à bouche sans me soucier des préjugés ou des doutes. J'espère qu'aura pas de problème après toute ça, en soit je lui sauve la vie, il n'ya rien d'ambigu et puis sinon c'est moi le fautive lui est inconscientdonc il ne pouvait rien faire. Tout se que je veux c'est de le voir en vie et qu'il soit près de moi le plus possible qu'il soit. Sans lui je ne serais plus rien c'est grâce à lui si je suis encore vivant alors je dois tout faire pour qu'il le soit grâce à moi. Mes larmes coulaient sur son visage inanimé, ses lèvres d'habitude sauvage lors de nos baisers ne sont plus que celle d'un mort. Ses yeux ouvert rouges par la fumée avec encore moins d'expressions qu'avant ou encore sa peau trop blanche à mon goût me rendaient tellement triste, même son aura froid et distant me manque. Les élèves qui nous entouraient, prenaient des photos ou des videos et d'autres pleuraient. Quelques minutes après, une ambulance le prend en charge et un camion vient éteindre le feu. J'ai eu la chance grâce à Mme.Zoé j'ai pu monter avec mon professeur pour rester près de lui jusqu'au bout.

Trois jours se sont écoulés depuis l'incendie. Je suis en train de dessiner sur un fauteuil dans la chambre de mon amoureux allongé et inconscient. Les médecins pensent qu'il ne devrait pas tarder à se réveiller, mais ils disent cela depuis trois jours et toujours aucun signe. Je suis dévasté, j'ai peur constamment d'entendre ce bruit fatal qui m'informera sa mort. Si jamais il vient à mourir, alors je ne pourrais plus vivre à mon tour. Hanji m'a expliqué qu'il était venu me chercher. Il avait risqué sa vie pour moi un être insignifiant dans ce monde mais pourtant je le suis à ses yeux. Il était vingt et une heure, il faisait nuit et j'avais terriblement froid dans la chambreil n'y avait ni radiateur, ni chauffage et les murs étaient très fin. Les médecins mon autorisé à rester ici la nuit ou plutôt autant que je le souhaite du coup, je suis resté ici depuis trois Hanji me tanne pour que je sorte, mais je voulais être là à son réveil donc j'étais resté ses trois derniers jours enfermé à l'hôpital avec Livaï dans le coma à côté de moi. Et ce fut la même chose que je vis durant deux jours de plus sans le moindre signe de vie de mon amour. Ses caresses sur ma peau me manquent tout comme ses belles paroles d'amour que seul moi peux entendre ou encore ses humeurs froides mais à la fois chaleureuses. Toutes ces choses là me manquaient. Son être entier me manquaient.

Ma tête reposée sur le matelas mou de son lit. J'étais sur le point de m'endormir quand je sens une main se poser sur mes cheveux. Très rapidement je relève la tête et vois mon beau professeur les yeux mi-clos me souriant faiblement dans l'obscurité. Je ne pu m'empêcher de pleurer et de serrer sa mains dans la mienne. Plus cinq jours sans lui à était bien trop long. Dans les minutes qui suivent, un docteur arrive pour faire des diagnostics de son état. Il lui informe qu'il a quelques brûlures sur le corps mais rien de grave. Le plus embêtant sera avenir car pendant quatre semaines il devra se déplacer en fauteuil roulant car des casiers se sont écroulés sur ses jambes, je vous raconte pas la galère que j'ai eu à le décoincer. Heureusement l'hôpital nous en vend un pour un prix pas très chère. Le médecin nous laisse seul pour nous retrouver en toute intimité.
Je me jette donc dans ses bras et recommence à pleurer.

- Oï, calme toi gamin. Tu me pètes les oreilles.

- Mais,... vivre cinq jours sans savoir si,... si tu vas vivre ou mourir,... c'est long donc t'assumes.

Ses deux bras viennent enlacer mon corps tout tremblant pour le rapprocher du sient immobile. Nous étions bien mais d'un coup la porte s'ouvre, mon cœur a faillit rater un battement de peur qu'un collègue ou autre débarque, mais non. C'est seulement Hanji.

- Livaï !

Elle avait l'air ravie de le retrouver en vie, en même temps j'ai envie de dire qui aurait dit 《Oh non il est vivant》 personne, enfin sauf quelqu'un qui ne l'aime pas mais bon.

- Hanji arrête de beugler alors que je viens de le réveiller il y a à peine un heure.

Lui était toujours le même il n'avais pas changé, ça c'est sûr.
On discute un peu avant de repartir car l'hôpital n'est pas le meilleure endroit pour discuter puis les médecins nous ont dit que nous pouvions sortir quand nous le voulions donc vers vingt-deux heures nous sortons de l'hôpital. Je suis si heureux de le retrouver je souriais tout content tout en le poussant. Hanji elle lui raconter tout ce qui s'est passé depuis son absence comme 《le lycée a fermé le temps des réparations, donc nous avons était éparpillé partout dans d'autres lycée》 ou encore 《Eren et toi sont affichés partout sur les réseaux quand il te faisait du bouche à bouche》 des conneries d'Hanji quoi. Je suis entrain de l'installer dans la voiture avec Hanji mais c'est plutôt galère. Elle nous ramène chez nous tel le taxi qu'elle est et nous, nous nous posons dand le canapé à regarder je site 《des conneries pour gosses》. À la ba c'est sur, j'ai retrouvé mon Livaï d'amour, aucun doute.

Je me réveille en sursaut par Livaï qui tombe du canapé le pauvre. Non en vrai je me suis bien foutu de sa gueule pendant un moment mais après je viens l'aider pour l'emmener dans lit qui sera plus confortable car oui, nous nous sommes endormis sur le canapé. Je me glisse sous la couette avec lui et enroule de mes bras sa fine taille pour le rapprocher de mon corps bien plus imposant. Je lui fais des papouilles sur le visage et lui se détend, enfin je pense.

- Eren ?

- Oui mon amour.

Il sourit légèrement à l'entente de ce surnom.

- Tu aimes plus les chiens ou les chats ?

- Ba les chats.

À ma réponse il passe ses bras à mon cou et m'embrasse avant de fourrer sa tête dans mon cou jusqu'à ce qu'il s'endorme.

- Bonne nuit chéri.

Mon Élève D'amour | Eren X Livaï Où les histoires vivent. Découvrez maintenant