Chapitre 16 :

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Je le serrais fort contre moi écoutant ses pleurs qui me fandaient le cœur. Sa tête était logée dans mon cou me mordillant essayant de se calmer.

- Pour,... pourquoi vous m'avez rien dit ?

Je le sers plus fort, caressant ses doux cheveux humidifié par la sueur de ses pleurs.

- Comment vous avez fait pour m'accepter ? 

Il se recule et me hurle dessus.

- Pourquoi vous m'avez accepté jusqu'à m'aimer, à me laisser vous touchez, vous embrassez, vous faire l'amour !

- Eren !

Il s'arrête soudainement surpris.

- Écoute, au début je ne savais même pas que tu était le fils de Carla. Quand je l'ai appris que tu étais son fils alors ça m'a un peu refroidie c'était durant le mois d'octobre jusqu'au vacances.

- Mais,... j'arrive pas à m'imaginer, si,... si elles avaient finit ensemble nous aurions était des beaux-frères.

- Sauf qu'elles ne sont jamais sortie réellement ensemble.

Je passe une de mes mains sur sa joue pour le consoler essuyant ses larmes avec mon pouce.

- Je peux pas, je peux plus. 

- Tu veux,...

- On arrête notre relation et je veux qu'on reprenne une relation éleve-professeur qu'on avait au début.

Les larmes me vienne à mon tour, j'avais qu'une envie c'est de le prendre dans mes bras et l'embrasser pour lui faire changer d'avis. Mais je n'ose pas, c'est son choix et je ne veux pas le forcer, alors je le laisse s'il le veut.

- Juste Eren, j'accepte ton choix et je ne veux pas te supplier mais je ne veux pas que tu partes d'ici, je ne pourrais plus vivre sans m'imaginer que tu pourrais faire une bêtise.

Il me sourit et me fait un câlin.

- Je resterai avec vous c'est promis.

Il se lève et se dirige vers la cuisine préparé quelque chose à manger.

Peut-être que j'aurais dû lui prévenir de l'histoire  des nos mères.

Flash back :

Enfin le week-end, j'étais crevé je rêvais seulement m'écrouler dans mon canapé. Les études de prof son pas très compliqué, mais c'est mon job de serveur qui me crève. Je regardais l'heure de mon téléphone, dix-huit heures trente. Puis mon regard s'arrête sur une information, 28 août. C'est l'anniversaire de ma mère ! J'ai complètement oublié, elle va m'en vouloir, de plus je n'ai pas de cadeau,... Je prends une bague parmit toutes celle que j'avais et fonce dans ma voiture en direction de la maison de ma mère. En chemin, je m'arrête à une pâtisserie prendre un gâteau. Arriver je sonne rien, j'attends sonne encore une fois mais toujours rien. J'entre dans le salon, me déchausse et pose mon sac sur la table.

- Maman ?

Je vais dans la cuisine rien, dans la salle de bain non plus. J'entends d'un coup la porte claquer, je retourne donc dans le salon et vois mon oncle avec un ami, Grisha. Je le connais bien malgré qu'ils habite un peu loin, ils viennent souvent en vacances ici avec sa femme et son fils que je connais très peu.

- Livaï,  ça fait longtemps depuis ton départ.

- Je suis venu pour l'anniversaire de maman mais je la trouve pas j'ai cherché dans la cuisine, la salle de bain.

- Dans la chambre idiot.

Il carresse mes cheveux pour aller vers la chambre de ma mère. Je reste avec Grisha et l'installe dans le canapé quand nous entendons des cris.

- Kuchel t'es lesbienne !

- Kenny, calme toi-

- Comment tu veux que je me calme t'aurais pu dire que tu couchais avec Carla ! Je m'en fou que t'aime les femmes mais t'aurais pu être avec quelqu'un d'autre. D'ailleurs Grisha est là, ça va être marrant !

Je sens Grisha se lever et aller en direction de la chambre. Je vous passe les détails pendant une heure ils se sont hurler dessus. Moi j'étais resté la assis sur le canapé à attendre que ça passe. Au final, Grisha et Carla sont partis et ma mère était vraiment gênée, mais nous avons quand même fêté son anniversaire. Je me souviendrai toujours du moment où j'ai pris le téléphone de Kenny et qu'un ambulancier me dit qu'ils sont morts dans un accident de voiture.

Fin du falsh back

Si seulement j'avais su qu'Eren existait, bien sur que je serais allé le voir pour l'aider. Mais sur le moment je n'y ai pas pensé.

- Dîtes, du coup je reprends ma chambre.

- Si tu veux.

Il revient de la cuisine et pose un thé devant moi. Lui s'était fait un chocolat chaud avec tout pleins de guimauves qui débordaient de la tasse. Il me regarde avec un air gêné mais à la fois désolé à la vue de mon visage en lamres.

- Vous m'aimez toujours ?

Je réponds pas, après tout c'est ma vie privée et un professeur ne parle pas de ses relations avec ses élèves.

- Je vais y aller.

Il monte dans sa chambre et commence à déménager ses affaires. C'était pas plus mal en fin de compte mais j'étais horriblement brisé à l'intérieur, j'avais enfin trouvé une personne à aimer mais voilà qu'elle part. Je m'allonge sur le canapé essayant de dormir, mais impossible les larmes coulaient beaucoup trop pour que je puisse m'endormir. Puis je sens deux bras m'entourer pour porter jusqu'à mon lit.

- E-Eren,...

- Calmez vous.

Il me quitte mais moi je le voulais encore près de moi. Je pleurais alors davantage jusqu'à tremper mon lit de larmes et en avoir même froid. Jamais je ne m'avais senti aussi mal où peut-être à la mort de ma mère et Kenny.

Le lendemain

Je sens une douce présence chaude à côté de moi, j'ouvre les yeux avec difficulté et vois le chat allongé contre moi... Frustré, je le balance en dehors du lit, si j'avais pu je l'aurais jeté par la fenêtre mais je ne peux pas vraiment me déplacer. Je regarde mon réveil qui indique midi moins le quart. Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas dormis autant mais au vue de la cause j'aurais préféré que ça ne se produise pas. Je décide d'aller manger car j'ai faim mine de rien mais... je fais comment ? Soit j'appelle Eren soit je rampe par terre. J'ai donc choisi la deuxième options. Je sors de la chambre tout va bien mais les escaliers c'est autre chose. Je prends donc la manière la plus rapide, me casser la gueule comme un gosse. Je dévale donc les escaliers et arrive en bas en moins de cinq secondes après m'avoir pris deux, trois coup sur le visage.

- Monsieur vous auriez dû m'appeler.

Je me lève à l'aide de la barrière mais Eren vient me porter sur mon fauteuil roulant.

- Je voulais pas te déranger, je savais pas si tu dormais ou pas donc voilà. 

Il rigole. Il rigole ce con alors que moi je chiale depuis hier et lui s'en fou et se tape sa meilleure barre. Par cause de la rage, je lui donne une gifle sur la joue.

- Aïe ! Mais-

- J'ai accepté ton choix qu'on reprenne une relation éleve-professeur, donc tu me respectes. Tu te fous pas de ma gueule compris ?!

Il me regarde avec un regard surpris, le vert de ses yeux s'assombrit et il baisse la tête s'excusant. Il repart dans sa chambre et me laisse seul comme con au milieu du salon. Je n'aimais pas me comporter ainsi avec lui mais a-t-il vraiment conscience de mes sentiments ? À croire que non et que lui ne m'a jamais réellement aimé pour rompre seulement parque nos mères avaient une liaison.

Mon Élève D'amour | Eren X Livaï Où les histoires vivent. Découvrez maintenant