PDV : Rania
Je suis enceinte.
Ramsès est assis sur le lit et son expression est aussi froide que de la glace, avant de me regarder et de me dire d'une voix dure :
— Je suis désolé, Rania, mais je ne peux pas laisser cette femme sans qu'elle ne soit punie.
— Que voulez-vous dire ?
— Elle sera condamnée à l'Om-daï, répond-il avant de se relever.
— Pardon, mais vous m'avez promis de...
— Je ne vous ai rien promis, Rania. De plus, je n'ai plus le choix, maintenant.
— On a toujours le choix ! je lui réponds, en colère contre lui.
— Plus maintenant...
— Et pourquoi ?
— Parce qu'en Égypte les femmes qui portent un bébé sont sacrées ! Une personne qui ose s'en prendre à une femme enceinte, c'est obligatoirement l'Om-daï.
— Mais cette fois-ci, c'est différent...
Avant que je puisse continuer, il m'embrasse avec une grande fureur, j'entrouvre légèrement mes lèvres et Ramsès en profite pour glisser sa langue. Elle touche la mienne et sans que je puisse faire quoi que ce soit, il m'aide à me relever, place ses mains sous mes fesses et me soulève. Je peux sentir son sexe dur contre ma hanche. Nous nous dirigeons vers une autre pièce. Il me dépose à terre et j'ouvre les yeux avant de regarder autour de moi. Je remarque très vite que c'est une salle d'eau. Un bassin de taille moyenne se présente au centre.
— Je ne savais pas que vous aviez une salle d'eau dans vos appartements, lui dis-je d'une voix pleine de désir.
— Je voulais vous faire la surprise, me répond-il avant de reprendre ma bouche.
Nous nous déshabillons tous les deux avant de nous diriger dans le bassin déjà rempli d'eau, la surface est couverte de pétales de rose. Il m'installe sur le bord du bassin, avant de m'obliger à écarter les cuisses. Mon sexe est maintenant complètement à découvert, voulant qu'il entre en moi au plus vite, je touche le sien qui est bandé et aussi dur que de la pierre. Mais Ramsès intercepte ma main, avant de m'ordonner d'une voix douce :
— Allongez-vous.
Je fais non de la tête, lui faisant bien comprendre que je ne veux pas de préliminaires, car je l'embrasse à pleine bouche, mais Ramsès s'éloigne tout en me souriant, et avant qu'il puisse dire quelque chose, je lui dis d'une voix pleine d'impatience et de plaisir :
— Prenez-moi...
Cette fois-ci, il me soulève en posant une nouvelle fois ses mains sous mes fesses. Une fois de plus, je sens son sexe dur, mais cette fois-ci à l'entrée du mien. Il nous installe sur les marches du grand bassin. Il s'assoit dessus et je suis à califourchon sur lui. Et sans ménagement, il m'oblige à m'abaisser. Je m'empale sur son sexe sous un immense gémissement. Contrairement à tout à l'heure, où on faisait l'amour avec douceur, eh ! bien cette fois-ci c'est un amour sauvage. Je m'abaisse sur lui pour pouvoir l'embrasser avant de lui dire d'une voix hachée par le désir :
— Promettez-moi...
— Vous promettre quoi ?.. me demande-t-il d'une voix tout aussi hachée que la mienne.
— Promettez-moi de ne pas la condamner à l'Om-daï...
Je l'entends grogner, puis il nous change de position. Il se met cette fois-ci au-dessus de moi, pose son pouce sur mon clitoris et le masse avec acharnement, tout en recommençant ses va-et-vient en moi. Mes gémissements deviennent vite des cris de plaisir. Mais avant que je puisse atteindre la jouissance absolue, il arrête tout mouvement et me regarde droit dans les yeux :
— Je vous en prie... lui dis-je d'une voix suppliante.
Mais il se retire totalement, avant de sortir du bassin.
Mais que fait-il bon sang ! Nous allions atteindre l'orgasme, il n'a pas voulu continuer ! Pourtant on prenait tous les deux du plaisir, non ?
— Je vais mettre tout de suite les choses au clair, Rania... dit-il en m'interrompant dans mes pensées. Cette femme sera condamnée à l'Om-daï, que cela vous plaise ou non !
— Mais vous...
— ASSEZ ! crie-t-il avant de se tourner pour me regarder droit dans les yeux. Je sursaute soudainement face à ce ton agressif et plein de rage. Cette femme sera condamnée un point c'est tout !
— Non ! Je vous l'interdis ! Vous m'entendez ? je lui crie en larmes tout en me redressant pour faire face à lui.
— Dois-je vous rappeler que je suis Pharaon et que je n'ai aucun ordre à recevoir de personne ?
— ET J'EN AI PLUS QU'ASSEZ DE TOUTES CES GUERRES ! J'AI SURVÉCU À UNE PUTAIN DE SECONDE GUERRE MONDIALE ! CES SALOPARDS DE NAZIS ONT ESSAYÉ DE ME BRISER PSYCHOLOGIQUEMENT, COMME PHYSIQUEMENT !
— Rania, de quoi est-ce que vous...
— TAISEZ-VOUS ! SAVEZ-VOUS CE QUI SE PASSERA DANS PLUS DE 3 000 ANS ? SAVEZ-VOUS COMBIEN DE PERSONNES MOURRONT À CAUSE DE CETTE PUTAIN DE GUERRE ? HEIN ? PLUS DE 68 MILLIONS !
Voyant que je ne me calmerai pas, Ramsès me prend dans ses bras et me serre contre lui. Mais je commence à me débattre comme une enragée :
— LÂCHEZ-MOI ! VOUS ÊTES COMME CES CHIENS DE NAZIS ! TOUT CE QUE VOUS VOULEZ, C'EST DOMINER LE MONDE !
Je continue de faire déferler toute ma haine et ma colère. Je déballe tout ce que j'ai sur le cœur, et si, à la fin, il me prend pour une sorcière ou pour une folle, alors qu'il en soit ainsi !
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A Travers le temps. Tome 4. L'âge Des Pharaons. Corriger
Fiksi PenggemarRania est une femme discrète et observatrice, mais elle ne sera pas gâter par la vie, car elle vécut la seconde guerre mondiale. Elle vécut le camp de concentration d'Auschwitz, mais aussi les Américains qui la libérèrent. Mais ce qu'elle ne sait pa...