A Travers le temps. Tome 4. L'âge Des Pharaons. Corriger

Chapitre 21.

PDV : Rania 

Nous sommes maintenant le soir, les gardes m'emmènent jusqu'aux appartements de Ramsès. Je dois avouer qu'un mélange d'émotions se fait jour, de la peur et surtout beaucoup de désir pour cet homme, j'en ai même des papillons dans le ventre. Névia m'a vêtue d'une robe blanche qui peut très facilement se retirer.

Arrivée devant les appartements, j'entre et la peur m'envahit. Vous me demandez pourquoi suis-je autant apeurée ? C'est tout simplement parce que j'ai peur de ne pas lui donner du plaisir, même s'il m'a avoué à moitié que je l'intéressais, je ne peux pas m'empêcher d'avoir une légère appréhension. Je me rends compte qu'il n'est pas là, une seule question fait irruption dans ma tête. A-t-il changé d'avis ?

Je m'avance légèrement pour me placer au centre de la pièce, c'est alors que je sens deux mains se poser sur mes hanches et des lèvres sur mon cou. Comprenant que ce n'est autre que Ramsès qui se trouve derrière moi, je penche légèrement ma tête sur le côté pour qu'il ait plus d'accès. Il ne se fait pas prier, ses dents laissent place à sa langue. Plusieurs soupirs de plaisir franchissent mes lèvres, avant de poser ma tête sur le creux de son épaule et de la tourner légèrement pour réclamer un baiser à Ramsès.

Il accède à ma requête en m'embrassant langoureusement tout en nous dirigeant vers son lit. Lorsque nous arrivons au pied de celui-ci, il déplace ses mains sous mes fesses pour me soulever ce qui m'oblige à crocheter mes jambes autour de sa taille avant qu'il ne s'asseye sur le lit. Notre baiser se fait un peu plus passionné chaque instant, puis, sans que je puisse réagir, il nous déplace une fois de plus en me mettant au centre du matelas. Il retire ma robe entièrement et je me retrouve nue devant lui.

Il se place à califourchon sur moi, prend un de mes seins en main et l'embrasse. Mes soupirs se muent en des gémissements de plaisir, je ferme les yeux pour profiter au maximum de ce que Ramsès me procure. Je sens son autre main descendre de plus en plus vers le sud, pour ensuite toucher mon clitoris à l'aide de ses doigts. Instinctivement, j'écarte un peu plus mes cuisses et, sans ménagement, Ramsès déplace ses doigts en moi. Un cri de surprise franchit mes lèvres avant d'être une fois de plus remplacé par des gémissements.

Lorsqu'il finit de maltraiter mon premier sein, il passe au deuxième, en accélérant avec ses doigts en faisant un mouvement de ciseaux. Sentant l'orgasme arriver très vite, mes gémissements sont remplacés par des cris, pour enfin exploser de plaisir. De nombreux spasmes incontrôlables prennent mon corps d'assaut. Mais Ramsès ne me laisse pas le temps de respirer, car ses baisers se déplacent jusqu'à atteindre mon sexe. Surprise, je me redresse légèrement, avant de demander à la fois inquiète et emplie de désir :

— Que faites-vous ?

Ramsès me sourit, avant de me répondre d'une voix pleine de désir :

— Je vous donne un second orgasme.

Sans aucun état d'âme, il embrasse mon clitoris, je jette ma tête en arrière en lâchant un son entre un couinement et un gémissement. Ramsès ne peut s'empêcher de rire avant de reprendre de plus belle, et d'ajouter ses doigts. Il les insère en moi. Une fois de plus, je sens un orgasme arriver, mais beaucoup plus puissant que le précédent. Je plaque une de mes mains contre ma bouche, je ne veux pas alerter les gardes, et, de l'autre main, j'attrape le drap en le serrant de toutes mes forces. Et une fois de plus, je jouis tout en lâchant un cri retentissant, des larmes coulent le long de mes joues et accompagnent d'immenses spasmes.

Ramsès se redresse doucement, il goûte ses doigts et me dit d'une voix rauque :

— Vous êtes délicieuse, Rania.

Il retire le tissu qui cache son sexe, il est dressé au maximum, il se place à califourchon et m'embrasse sur les lèvres. Je goûte une saveur légèrement salée lorsque nos langues s'entrelacent. Je sens son membre approcher l'entrée de mon sexe, mais avant d'y entrer, il me regarde et me dit d'une voix douce.

— Cela risque d'être douloureux et...

— Je sais, je lui réponds avec un sourire rassurant.

Ramsès acquiesce de la tête. Avant qu'il n'entre en moi, un gémissement de douleur franchit mes lèvres. Ramsès se fait patient, lorsque je sens qu'il y a une certaine résistance, je me rends compte que ce sera le moment le plus douloureux. Ramsès me conseille de me détendre, j'essaie de faire ce qu'il me demande, il s'enfonce un peu plus en moi. Sous la soudaine douleur, je me redresse, mais Ramsès m'immobilise sans me faire mal. Il embrasse mes yeux trempés de larmes, mes joues et enfin mes lèvres. Le temps passe et la douleur s'estompe au fur et à mesure. Je caresse ses bras. Ramsès commence son ascension, doucement, puis accélère ses va-et-vient. Mes gémissements deviennent des cris de plaisir. Il se redresse sur ses genoux, pose ma jambe droite sur son épaule gauche et me pilonne avec force. Je sens l'orgasme arriver très rapidement, instinctivement, je place une seconde fois une de mes mains contre mes lèvres pour faire taire mes cris, mais il en décide autrement en déposant ma jambe sur le lit et en se retirant, avant de m'obliger à me mettre à quatre pattes.

Une fois de plus, il s'insère en moi, j'essaie d'enfouir mon visage dans les draps, mais il m'attrape par le bras, sans me faire de mal, me redresse et me plaque contre son torse dur. Nous nous retrouvons tous les deux maintenant à genoux, pour me maintenir contre lui, il m'entoure fortement de son bras et déplace son autre main contre mon clitoris, avant de me pilonner une fois de plus, tout en stimulant mon sexe avec ses doigts.

« C'est trop ! Beaucoup trop ! »

Je place ma main sur sa nuque et tourne mon visage, Ramsès m'embrasse à pleine bouche tout en continuant sa délicieuse torture. Mon orgasme revient encore bien plus puissant que les autres, je sens son membre se gonfler un peu plus, je peux même entendre Ramsès gémir contre mes lèvres. Ne pouvant plus respirer correctement, je décale mes lèvres, mes cris et ses gémissements franchissent nos lèvres, nous jouissons ensemble avant de nous effondrer tous les deux sur le lit.