『27』

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- Chapitre 27 -

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- Chapitre 27 -


La décision venait de tomber le matin même.

En ce lundi, la direction du magazine m'avait fait part de la fermeture complète des bureaux. Mon licenciement prenait effet dès aujourd'hui. Une page de ma vie se tournait définitivement, et pourtant les émotions que je ressentais n'étaient pas celles que j'attendais.

- Ça va ? Je sais que tu aimais ton travail ... Me demanda Jin, son attention posée sur la route.

Je décidais de ne pas regarder l'agréable vu qu'il me donnait en conduisant, sachant que mon esprit n'arriverait pas à réfléchir si mes yeux se posaient sur lui.

Jin avait insisté pour m'accompagner signer les derniers papiers et récupérer les affaires que j'avais laissées sur mon bureau.

Est ce que je me sentais mal de ne plus travailler pour le magazine ? En réalité, je ne savais pas quoi en penser. J'aimais ce travail, c'est vrai, mais bizarrement le quitter ne m'affectait pas autant que j'imaginais.

- Honnêtement je n'imaginais pas le quitter de cette façon. Mais bon, comme mon père disait, tout arrive pour une raison. Dis-je simplement.

La main de Jin quittait le levier de vitesse pour se poser sur ma cuisse et doucement la caresser.

- C'est bien si tu le prends comme cela.

Même à travers le tissu épais de mon Jean, je pouvais sentir la chaleur de son touché et je me surpris à penser que j'aurai dû mettre une robe ou un short. C'était fou l'effet qu'il avait sur moi, je ne me lasserai jamais de la sensation d'avoir ses mains sur ma peau. J'en voulais même plus, je voulais me donner entièrement à lui. A chaque baiser, à chaque caresse qu'il me donnait, j'avais l'impression qu'une énergie totalement perdue se réveillait en moi. Il agissait comme une drogue sur mon organisme et j'étais déjà complètement dépendante.

Honnêtement ce sentiment m'effrayait énormément. J'étais bien dans ses bras, j'aimais la façon qu'il avait de me traiter et, c'est vrai, les baisers fougueux que nous avions partagés auraient pu amener à autre chose. Mais il y avait une grande différence entre l'impulsivité et la réflexion. J'avais envie de suivre l'impulsivité, mais en étais-je capable psychologiquement ?

- Bébé, je sais que tu aimes mes mains mais j'en ai besoin pour manœuvrer.

Mes pensées furent stoppées par sa voix grave et douce, alors que je remarquais que dans ma réflexion j'avais attrapé sa main pour jouer avec ses longs doigts. Rougissant face à ce nouveau surnom affectif, je relâchais sa main tellement vite qu'elle retomba sur mes cuisses. Avec un petit rire, Jin ramena sa main sur le volant et gara la voiture, signe que nous étions arrivés.

Je réalisais, maintenant que l'immeuble de mon bureau se trouvait devant moi, que ce serait une des dernières fois que je verrais tous les membres de mon équipe. Et une chose en entraînant une autre, Jungkook fit apparition dans mon esprit.

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