En me réveillant, le soleil était bien haut dans le ciel. Jean qui était encore à mes côtés, il dormait paisiblement. J'étais toujours blottie dans ses bras. J'étais soulagée en l'apercevant mais aussi en prenant conscience que je m'étais réveillée. Je n'avais pas de nouveau plongé dans un rêve éveillé à tourner en rond sans but précis. Je me décalai doucement et sortis du lit. J'avais bien pris soin de ne faire aucun bruit. Je ne voulais pas réveillée Jean qui avait terriblement besoin de repos.
Malheureusement, mes jambes ne coopérèrent pas avec moi. En me levant, sous mon poids, elles me lâchèrent d'un coup. Avec fracas, je m'étais affalée sur les fesses. J'avais essayé de me rattraper à la chaise qui se trouvait à côté, mais je l'avais malheureusement emporté avec moi dans ma chute. J'entendis alors Jean grogner puis s'étiré. Dans ma chute, des douleurs s'éveillèrent. Je laissais échapper un petit cri mais que je retins difficilement. Jean se frotta les yeux puis jeta un regard en direction de la cause de ce tumulte. Il se leva d'un coup sur ses coudes et demanda si j'allais bien. J'écartai son inquiétude d'un signe de main et m'esclaffais tout en m'excusant de l'avoir réveillé. J'avais encore un peu mal mais ce n'était rien d'inquiétant.
Il se leva alors légèrement et s'appuya contre moi qui était toujours au sol en m'entourant de ses bras. Dos à lui, il prit appui sur mes épaules tout en m'étreignant.
« Qu'est-ce que tu fais ? » lui demandais-je en souriant.
« Rien de spécial. C'est mon moyen de vérifier que je suis bien éveillé et que tu es bien devant moi » m'avait-il répondu.
Mon cœur s'était mis à battre plus rapidement. J'attrapai de mes deux mains ses bras qui m'enroulaient et posais ma tête dessus. Je profitais de la chaleur qui s'émanait de lui contre mon dos. C'était si agréable. Nous entendîmes alors quelqu'un frapper puis une voix imposante de l'autre côté de la porte :
« C'est Erwin. J'entre »
Sans attendre, nous vîmes la poignée de la porte s'abaisser. Jean eut à peine le temps de se relever et de s'asseoir sur le rebord du lit pendant que je restais au sol, assise sur les fesses. Erwin en m'apercevant souleva l'un de ses imposants sourcil et se hâta de demander :
« Que fais-tu au sol ? »
Jean s'était levé pour saluer Erwin puis se baissa à mon niveau pour m'aider à me relever. Même si je n'avais pas spécialement besoin de son aide je l'acceptai à bras ouvert. Je m'assis sur le bord de mon lit pendant que Jean quitta la pièce pour me laisser seule avec Erwin.
« J'ai entendu de Hange que tu étais enfin réveillée. Je suis très soulagé de le constater de mes propres yeux. Tu nous as bien fait peur » termina-t-il avant de reprendre mais cette fois une lueur d'amusement dans les yeux « je croyais que c'était un simple camarade de promotion » avait-il repris en parlant de Jean.
Je grimaçai en écoutant sa dernière phrase. Il prenait un malin plaisir à étudier ma réaction.
« Oui comme tu peux le voir c'est un bon ami » avais-je dis d'une voix qui se voulait être calme.
« Un bon ami » avait répété Erwin peu convaincu, avant de redresser la chaise qui était toujours au sol et de s'y assoir. Je n'aimais pas l'expression qu'arborait son visage. Mais je pris sur moi pour l'ignorer et lui demander d'un ton neutre :
« Que me vaut l'honneur de la visite du major lui-même ? »
Erwin poussa un soupire. L'expression s'était envolée à ma plus grande satisfaction.
« T/P comme je l'ai dit, tu nous as bien fait peur. Moi y compris. »
Je déviai du regard les yeux qui s'étaient plongés dans les miens.
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| Héritage |Jean x Reader
FanfictionNous, les [ton N/F] avons un secret. Mais est-ce une raison suffisante pour s'en prendre à notre famille ? Je ne pense pas. Je suis persuadée que mon père a été tué pour une bien plus sombre raison. Et je suis prête à tout pour mettre en lumière cet...