Chapitre 15 : Jessica

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Hello beauties,

J'ai repris petit à petit l'écriture de cette histoire qui me passionne tout autant que vous et je voulais encore une fois, vous remercier pour vos commentaires et votre soutien. Je n'ai pas le temps de répondre à répondre à tout le monde, mais je vous lis et vous égayez mes journées.

Love


Maddie


La lumière du matin filtrait à travers les rideaux de la chambre. J'avais du mal à ouvrir les yeux, avec l'étrange sensation de flotter dans un rêve. Je m'étirais doucement et je restais là quelques instants, profitant du calme et de la plénitude du moment. A cet instant précis, je me sentais bien.

Trop bien.

Tout s'était enchaîné si vite hier soir. Sa présence, son odeur, son envie. J'étais fatiguée de le faire attendre. Fatiguée de me faire attendre aussi. Je m'étais laissée allée. Je l'avais fait pour moi aussi. Il m'avait terriblement manqué. Les mois avaient parus horriblement longs sans sentir son touché sur ma peau. Et pourtant tout avait semblé si naturel. Comme si on ne s'était jamais quittés. Comme si nos griefs passés n'avaient jamais existés. Je fermais les yeux, tentant de prolonger le moment, sentant de nouveau ses lèvres sur les miennes. Comment est ce qu'on avait pu attendre si longtemps avant de se retrouver ?

J'étendis mes bras dans le lit qui était vide, et jusque là je n'y avais pas prêté attention. Il avait l'air si préoccupé hier qu'il devait certainement être en train de "gérer ses affaires" comme il le disait lui même. Je me roulais dans le lit, emplissant mes narines de son parfum resté sur les draps. Qu'est ce que j'aimais son odeur. Je savais qu'il devrait partir d'ici peu mais j'avais bien l'intention de profiter de lui au maximum avant son départ. Je savais pas ce qu'il avait prévu pour la journée mais une balade du côté de la plage me ferait le plus grand bien. Elle ne devait pas être loin parce que j'avais pu ressentir les embruns en sortant de la voiture hier lors de notre arrivée.

Je rassemblais mes forces pour me lever. Mon ventre ne me tiraillait plus. Et c'est l'esprit apaisé que je me dirigeais vers la salle de bain pour prendre une douche vivifiante. Je n'entendis aucun bruit en bas en traversant le couloir pour me rendre dans la pièce d'eau, mais je me dis qu'il avait du sortir chercher de quoi manger. C'était pas dans ses habitudes de me prévenir de quoi que ce soit de toute façon.

L'eau chaude coula sur ma peau. Je vous ai dit que je me sentais bien ? J'avais presque envie de chanter sous la douche. Rien ne me semblait plus plus agréable que les petits plaisirs retrouvés de cette matinée. L'atmosphère était incroyablement douce et légère. J'enroulais une serviette atour de mon corps et mes cheveux et je retournais dans la chambre pour enfiler une robe longue de plage. J'ai retiré la serviette, maintenant pleine d'eau, de mes cheveux et je décidais de les laisser sécher à l'air libre. Je sais qu'il aime bien mes ondulations naturelles.

Le bois de l'escalier craqua sous mes pas et lorsque je relevais la tête je constatais que les volets étaient fermés. Bizarre pensais-je. Il a du partir vraiment tôt. Mais je n'y prêtais pas plus attention que ça. J'ouvris en grand les fenêtres et la baie vitrée pour permettre à l'air frais de rentrer. Nous avions beau être au mois d'octobre, il faisait déjà chaud. Quelle heure il était ? J'avais laissé mon téléphone à l'étage. Tant pis pensais-je. Je continuais mon chemin jusqu'à la cuisine et j'ouvris machinalement le frigo, m'attendant à trouver quelque chose à grignoter. Mais ce dernier était vide. Les placards à côté l'étaient aussi. Après avoir retourné la petite pièce, je du me rendre à l'évidence : il n'y avait rien à manger ici. Je poussais un soupir avant de retourner dans le salon. Il n'allait pas tarder à rentrer de toute façon.

Les rois de la villeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant