Chapitre 8 : La belle aux bois dormants

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Hello my loves ,
J'espère que vous avez passé une bonne Saint Valentin. Accompagnée ou non, ça reste la fête de l'amour et c'est important de le témoigner à nos proches.
En tout cas, on va prolonger l'atmosphère rose par ici... je vous laisse avec la suite :)

Leandro

J'arrêtais pas de réfléchir. Les mots s'embrouillaient dans ma tête. Mais une chose était sûre, on devait quitter la ville demain.

On m'avait trahi.
Et on était en danger.

Mais pour le moment je ne voulais pas y penser.

Je faisais de mon mieux, j'essayais de faire des efforts mais des fois elle me poussait à bout.

Mais quand je l'ai vue sortir de cette salle de bain, j'ai compris qu'elle pourrait faire ce qu'elle voudrait de moi.
Toute la faiblesse d'un homme s'était matérialisée devant moi.
Du rouge, pas beaucoup mais trop à la fois.
De la ficelle, retenant ses formes délicieuses.
De la dentelle adoucissant l'agressivité qui tambourinait dans ma poitrine.

J'ai avalé ma salive sans détourner les yeux.
Est ce qu'elle l'avait fait exprès ?
Je comprenais mieux pourquoi elle avait passé tant de temps dans cette boutique. J'aurai pas pu choisir mieux.
Elle s'est avancée vers le fauteuil sur lequel j'étais assis et m'a lancé en plantant ses yeux jaunes dans les miens :

- Te fais pas de films, j'avais rien d'autre à mettre.

Elle a esquissé un sourire malicieux avant de s'arrêter debout devant moi.
J'ai basculé la tête en arrière pour apprécier la vision que j'avais.
Sa peau bronzée frissonnait d'excitation, ses longs cheveux caressait la cambrure si parfaite de son dos. J'avais envie de tendre les mains vers elle pour l'attirer contre moi mais je ne voulais pas la brusquer. Alors je me suis contenté de croiser les mains derrière ma nuque en mordillant ma lèvre du bas. J'arrivais pas à m'en empêcher, quand le désir était trop grand c'est sur ma lèvre charnue que je passais ma frustration.
J'aurai pu rester comme ça des heures, à la regarder immobile devant moi. Elle faisait durer le plaisir, elle savait qu'elle était maîtresse de la situation.

Olala Maddie, si tu savais ce que j'ai envie de te faire la tout de suite.

Et comme si elle lisait dans mes pensées, elle a placé son index sur le haut de mon torse et ma doucement poussé contre le dossier. Je me suis laissé faire pendant que son doigt remontait le long de ma gorge pour atterrir sur mes lèvres. Sans que je m'y attende, elle s'est installée à califourchon sur mes cuisses et j'ai immédiatement senti la tension dans mon jogging.
Pendant que mon cœur faisait des bonds, j'osais pas bouger, je voulais voir ce qu'elle avait derrière la tête.

Nos regards étaient plongés l'un dans l'autre et seules nos respirations venaient briser le silence de la pièce. Sentir sa peau nue sur la mienne était un véritable supplice. Mais la torture a continué. Elle a penché sa tête en avant me forçant à placer mes bras sur les accoudoirs. Je savais que si je la touchait, tout espoir de réussir à résister serait perdu.
Son index a laissé place à son pouce pour caresser ma lèvre et j'ai senti son souffle chaud me murmurer :

- J'espère que t'aimes bien ce fauteuil, parce que si tu crois que tu vas dormir avec moi, tu rêves.

Elle était forte. Elle savait exactement ce qu'elle faisait. Le feu brûlait mon estomac et ça aurait été n'importe quelle autre fille je l'aurai déjà retournée pour lui faire regretter son insolence, mais je méritais ce qu'elle me faisait.
Ses bras se son enroulés autour de mon cou et elle a joué avec mes cheveux guettant ma réponse. Mais j'étais hypnotisé, et je luttais de toutes mes forces pour ne pas lui arracher ses putains de sous vêtements.

Les rois de la villeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant