Les rois de la ville

Chapitre 31 : Trahison

Alors mes amours, qu'avez vous pensé du retour de notre Leandro ?
J'ai pas été sympa de vous laisser avec une fin de chapitre comme celle là, mais je me rattrapes avec la suite aujourd'hui !
Un peu de suspens, ça fait pas de mal, pas vrai ?
Une chose est sure, j'aimerai pas être à la place de Maddie...

Allez, je vous laisse avec la suite !
Xoxo

Leandro

Un tourbillon de flammes consumait mon estomac. Mes yeux allèrent du brun à ma blonde et de ma blonde à ce fils de pute. Il se sont ensuite risqués à descendre le long de sa silhouette assise et ne me dites pas que ... pourtant si, c'était bien réel. Elle portait simplement cette nuisette noire qui commençait à devenir trop courte. Offrant à la vue de tous ses jambes nues et galbées. Les yeux les plus insistants auraient même aperçu la forme de ses fesses.
Je reconnus mon pull qu'elle avait du enfiler pour je ne sais qu'elle raison.
En fait, j'en avais rien à foutre. Le spectacle que j'avais sous les yeux suffisait à répondre à toutes mes questions. J'avais tenu dans l'enfer grâce à elle, à son simple souvenir, à ses yeux jaunes qui m'imploraient de me battre.
Ma gorge s'était nouée, et pour la première fois je pensais ressentir ce qu'était la peine.

Une multitude de pensées traversèrent mon esprit mais je devais rester calme. J'étais en train de réfléchir à la meilleure manière de tuer ce batard quand Marco s'impatienta :

- Cosa sta succedendo Capo ? (qu'est ce qui se passe patron ?)

- Sembra che tu abbia visto un uomo morto (on dirait que t'as vu un mort), ajouta Tino.

Non, mais ça allait pas tarder.

Je voyais bien sur son visage qu'elle était mal à l'aise. Pourquoi avoir cet air si t'as rien a te reprocher Amore ?  Mes yeux n'arrivaient pas à s'habituer à ce qui se passait devant moi. La scène semblait surréaliste et pourtant elle était vraie. J'avais surpris ce que je devais pas surprendre. Une fois de plus on m'avait baisé. Dans ma propre maison. Comme a New York, petit à petit on m'avait tout prit.

Elle allait se lever quand soudain c'est lui qui se mit à bouger. Il se redressa et déposa lentement la tasse qu'il tenait sur la table basse. Il m'observa avec un demi sourire malicieux et j'aurai pu le fusiller sur place rien que pour son audace. Mais la boule que j'avais à travers la gorge m'empêchait de prononcer le moindre mot. Il s'épousseta tranquillement les mains contre son T-shirt, comme s'il voulait faire durer le moment.

- Allora ? (alors ?) s'enquit Marco dans mon dos

La provocation qu'il mettait dans le moindre de ses gestes était insupportable. Tant pis pour mon égo, tant pis pour tout ce que ça engendrerait. Je m'occuperait de la blonde plus tard. Pour le moment je devais rappeler à ce batard chez qui il était, parce que visiblement il avait pas bien compris.

- Tu me présentes pas ton nouvel ami, Maddie ?

J'avais parlé sans la regarder, en insistant bien sur son nom pour être sur qu'elle comprenne bien le message. L'étincelle de malice qui brillait dans ses yeux à lui ne faisait qu'accroître la rage en moi. Il s'avança sans ciller, comme si je ne l'impressionnait pas, comme s'il avait l'habitude.

- Ay ombre, ami non. On se connaît pas vraiment. Madame m'a simplement invité à boire un café.

Un inconnu, encore mieux Maddie. T'es inconsciente ou quoi ?

J'aurai voulu avoir la force de me retenir mais la suite se passa trop vite. Il me provoquait beaucoup trop. C'était comme si mon cerveau s'était donné seul l'ordre de fondre sur ce bouffeur de tacos. Malgré mes séquelles physiques, je fus plus rapide que lui et sa gorge se retrouva emprisonnée entre mes mains. Mon visage était tellement proche du sien que j'aurai pu dire si le café qu'il venait de boire venait de Colombie ou du Costa Rica. Je resserrai ma prise pendant qu'il continuait de sourire comme un niais.