Chapitre 39 : tu m'appartiens

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Hello my loves,

Je tenais à vous remercier du fond du coeur pour vos adorables messages. J'angoissais tellement à l'idée de revenir comme ça... mais encore une fois vous m'avez prouvé que j'ai une belle communauté de lecteurs, bienveillants et patients.

Vous êtes des amours, vraiment.

Enjoy la suite !

Leandro

Ca avait pas été difficile de savoir à qui j'avais affaire.
Dès que j'avais compris que eux aussi ils étaient impliqués dans le "business", j'avais passé deux trois coups de fils, et en quelques minutes j'avais obtenu les infos que je voulais.

Un petit cartel, aux affaires florissantes fabricant une came de très grande qualité. Ils faisaient leurs affaires discrètement depuis que le père avait fait de la prison mais mon contact m'avait assuré que le plus jeune des fils, aka le fils de pute, cherchait à développer son business au delà des frontières du Mexique. L'enfoiré savait qu'ils avaient un produit de qualité supérieure et qu'ils tenaient là de quoi mettre à l'abris des générations.

Au final, on est tous pareil. On en veut toujours plus. On est incapable de se satisfaire de ce qu'on a déjà. Et il me l'avait bien prouvé en tentant pathétiquement de me gratter 20% supplémentaire. Comme si j'allais accepter.

Mes poings se fermèrent automatiquement. Je sentais une vague de chaleur monter en moi, et cette chaleur je la connaissais que trop bien. C'était signe qu'il valait mieux qu'il se tienne tranquille. Même si je haïssais la manière qu'il avait de la regarder, il avait bien comprit qu'il avait pas intérêt à toucher à ce qui m'appartenait.
Et dire qu'elle avait frémit quand je l'avais appelé ma femme. Pourtant il allait bien falloir qu'elle s'y habitue.

Mais mes projets la concernant allait devoir attendre un petit peu.

- ...30% c'est déjà trop ! On les connait même pas ! Ils devraient s'estimer heureux qu'on veuille refourguer leur came.

La voix de Marco m'arracha à ma rêverie de noces.
Nous étions attablés devant le repas que Maddie avait insisté pour nous préparer avec l'aide de Tino. Elle n'avait pas décroché un mot depuis que nous étions rentrés et je savais qu'elle était rongée par le stress à l'idée de ce que sa copine était en train de subir.

- C'est pas ça qui va changer quoi que ce soit à nos affaires, ni à l'argent qu'on fait rentrer répliquais-je. Par contre sans leurs hommes, là je peux vous garantir que les caisses seront vides. Parce que y'aura plus de business du tout.

Mon ton était sec. Il fallait qu'il comprenne que j'avais pas le choix. J'étais le premier à avoir détester m'humilier comme ça, mais c'était une question de survie. Je devais protéger l'héritage de ma famille et récupérer ce qui me revenait de droit. Même si j'avais eu envie d'arracher le sourire narquois de sa tête de fils de pute. 

- C'est donnant-donnant. Et si leur came et d'aussi bonne qualité que ce qu'on m'en a dit, on y gagnera même plus, continuais-je.

Il hocha la tête, mais je voyais bien que ça le faisait chier d'admettre que j'avais raison.
Le repas se poursuivit dans le silence. J'étais trop occupé à réfléchir à mon plan d'attaque une fois de retour à New York. Il allait pas falloir trop traîner si on voulait retrouver son amie vivante. Je la regardait manger, les yeux rivés sur son assiette qu'elle avait presque finie. Au moins elle mangeait, c'était déjà ça. Mais elle avait l'air si triste et je savais que je n'arrêterais jamais de m'en vouloir pour toute la peine que je lui avais causé. J'aurai voulu qu'on soit seuls tous les deux. J'aurai voulu lui changer les idées, lui faire crier mon nom.
Et pouvoir lui faire ma putain de demande. 

Les rois de la villeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant