Chapitre 48 : Rouge à lèvre

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Hello les beautés !
De retour après ces quelques jours de pause...
Je vous laisse avec la suite, Enjoy
xxx

Leandro

C'était le chaos partout autour de moi.
Je marchais dans les flaques de sang, j'enjambais les corps sans vie, et tout ça dans ma propre maison.
Les fantômes qui me hantaient déjà, allaient avoir de la compagnie.

La situation semblaient maîtrisée et lorsque je traversais le hall d'entrée, je tournai rapidement la tête vers les baies vitrées et j'aperçus quelques hommes ligotés a l'extérieur. J'avais donné la consigne d'éliminer les irrécupérables et de neutraliser les autres. Je savais pas encore ce que j'allais en faire étant donné que la trahison était pour moi la pire des insultes, mais Don Siro m'aurait dit que si j'éliminais tous les hommes, il ne me resterait plus personne pour faire pression sur ceux restés au pays.
J'allais devoir gérer ça après, mais pour le moment, chaque chose en son temps.

J'ai grimpé les escaliers quatre à quatre, le cœur tambourinant dans ma poitrine. Je n'attendais qu'une chose : mettre une balle dans la tête de ce fils de pute de Stefano.
A l'étage aussi, le ménage semblait avoir été fait. L'atmosphère était même étrangement silencieuse tout à coup, et soit mes hommes avaient déjà buté tout le monde, soit c'était pas bon signe du tout.
Mais les gens comme moi n'éprouvent pas la peur, ou tout sentiment qui lui ressemble de près ou de loin. Du moins, pas quand ils sont les premiers concernés...
Alors j'ai commencé par l'aile Ouest, ouvrant chaque porte l'une après l'autre. Après un rapide etat des lieux de toutes les pièces, je suis vite arrivé à la conclusion qu'il n'était pas là.

J'arrivais pas comprendre ce qu'il pouvait bien foutre en haut de toute façon. Il n'y avait rien d'autre que des chambres et des salles de bain ici. Je doutais qu'il soit en train de faire une sieste mais il devait bien avoir une bonne raison de se planquer ici. Ou alors, il n'était pas là du tout et depuis le début on me prenait pour un con.

J'ai accéléré le pas vers l'aile Est, les sens en alerte. J'ai entendu quelques voitures démarrer en trombe, et puis plus rien. Le calme plat. Mes hommes étaient en train de se barrer comme je leur avait ordonné.
Je tenais à être seul pour cette partie la, c'est mon combat.
Je continuai d'ouvrir les portes, sans succès. J'arrivai presque au bout du couloir lorsque j'entendis Marco derrière moi. Quelque part, je savais que lui n'expirerai pas et qu'il resterai à mes côtés.

- Capo, tout est sous contrôle en bas. Certains sont déjà en route vers le QG. Qu'est ce que tu veux qu'on fasse des prisonniers ?

Je levais une main dans sa direction pour lui dire de se la fermer alors que j'arrivai a la dernière pièce. La sienne. Celle dans laquelle elle avait dormit la première fois qu'elle était venue ici. Celle à laquelle je m'étais promis de ne plus toucher jusqu'à son retour.
Je poussais la porte d'un coup de pied et je plaçai mon arme devant moi en protection.

Vide.

C'était quoi ce bordel ?
J'ai fait signe à Marco et on a fait le tour de la pièce en vérifiant sous l'immense lit, dans les placards, derrière les rideaux. Rien.
S'il n'était pas là, alors ça signifiait que mes craintes étaient belle et bien réelles.
Il est quand même pas lâche à ce point, pensais-je.
Dans une dernière vérification, je poussais la porte de la salle de bain attenante, et un message inscrit au rouge à lèvre m'attendait sur le miroir.

Les rois de la villeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant