Abruti(e) • Bakugo X reader

| 32 Avenir (?)

Deux jours sans écrire j'ai l'impression que ça fait deux mois 😭

Bon, les vues par chapitre ont baissées sale mais j'ai toujours la motivation et la discipline donc go.

Question pour les lycéens :
alors j'me suis acheté un trieur pour mes cours c'était un bon choix mdr ?

J'suis en seconde donc c'est chaud un peu

Bon, trêve d'école, on est pas là pour ça mais plutôt pour k- pour avancer dans cette magnifique histoire avec Katsuki Bakugo.

Bonne lecture <3

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Après avoir rêvasser un court instant ensemble sous le jour levant, le duo d'adolescent s'était mit en route pour la gare, à bien une bonne quinzaine de minutes à pied du parc d'où ils étaient partis.

C'était à un arrêt paumé à l'extrémité de la banlieue et totalement désert qu'ils attendirent en silence un train, qui arriva au bout d'une heure.

Mais malheureusement, aucune foule pressée aux portes des wagons n'était présente pour s'y fondre, et encore moins d'argent dans leurs poches pour payer, les deux jeunes durent donc se retrancher dans des conditions de voyage bien plus que clandestines.

Alors que le sifflet du départ retentissait déjà dans le silence du lieu, le brun et la c/c montèrent sans un bruit sur le toit en mouvement, dans la plus grande ignorance des contrôleurs ne se doutants de rien.

Ainsi voyagèrent les deux enfants de la rue.

Assis sur le toit lisse, leurs mèches entremêlées volants librement au vent, parfois sous un élan de confiance debout, ou encore couchés s'ils étaient fatigués, ou bien serrés l'un à l'autre et leurs mains accrochées aux rebords, dans l'appréhension d'un virage trop rapide.

Trente longues minutes s'écoulèrent ainsi, toujours en silence, les paysages défilants seulement, entre deux trois regards cherchants l'autre, comme à la recherche d'une réponse à une question jamais connue.

Au loin, se dessinaient dans le sillage de l'horizon l'imposante silhouette des hautes tours agglutinées de la ville,  plus grandes encore que celles qu'ils avaient quittées.

- On est arrivés ma belle."

Je l'interrogea un moment du regard à ce surnom, alors qu'il me tournait toujours le dos, le soleil éblouissant contrastant avec son ombre sombre.

- Ouais, soufflais-je, ma voix trahissant ma déstabilisation et mes doutes.

...

Le convois entra finalement dans la ville, puis passa sur une plateforme surplombant une route, alors que les grands micros annonçaient l'arrivée dans cinq minutes.

Je me leva donc avec hâte, avant de tirer le brun par le col pour descendre plus tôt.

Nous sautâmes donc ensemble du train déjà ralenti, dans une roulade quelque peu douloureuse et mal contrôlée jusque sur le bas côté d'une route, heureusement déserte.

- T'aurais pu me prévenir...ronchonna le garçon, sa main frottant précautionneusement une bosse derrière sa tête.

Je ne répondis rien, pour plutôt me relever et partir traverser la voie, derrière laquelle nous attendait le centre-ville.