Abruti(e) • Bakugo X reader

ARC PHOENIX | 1 Cendres

Salut aux nouveaux lecteurs,

le début de l'histoire est en cours de réédition par ce que le décalage entre les 20 premiers chapitres et les 40 derniers est abominable ☠️ Donc voilà, je réédite pour vous épargner des moments gênants et des fautes d'orthographes de la moi d'il y a deux ans...

Bonne lecture.

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À vrai dire, je ne suis pas franchement alaise financièrement.

Ce qui légalement parlant, est mon père est un malade alcoolique qui tabassait ma mère.

Ma mère elle, est une enfant. Enfin, pas littéralement parlant, mais, plutôt mentalement. C'est moi qui m'occupe d'elle, et pas l'inverse.

Je fais la lessive, la vaisselle, les repas, le ménage, les courses. Cela représente un certain travail et beaucoup d'énergie, et bien que j'en sois légitime, je ne lui en veux pas. Je ne la hais pas.

Depuis que j'ai dénoncé les violences que lui infligeait mon père aux héros et qu'il n'est plus à la maison, on est seules toutes les deux. Le fait qu'elle ne prenne plus soin de moi, qu'elle n'ai jamais prit soin de moi, ne m'affecte pas. J'ai de la compassion pour elle, car après tout, elle est traumatisée.

C'est pourquoi je m'efforce, en plus que de veiller sur elle, de prendre du temps pour mes études et de réussir. Je me suis fixé comme objectif de parvenir à donner lieu à mes espérance pour nous offrir une meilleure vie, et empêcher qui que ce soit d'autre de sombrer dans une souffrance telle que la notre; la sienne. Je rêve de devenir une héroïne : mon rêve n'est ni original, ni facile à réaliser.

Mais j'ai confiance en mes capacités et mes convictions. Je suis non seulement animée par le vouloir de nous défaire de ce trou miteux, ma mère et moi, mais je suis aussi portée par une conviction qui m'est propre : je souhaite être l'opposé de ce qu'était mon père, j'aimerais être une bonne personne.

- T/P..."

Je tourna l'oeil par dessus mon épaule.

- Oui maman ?"

Elle avait encore maigri. En la voyant peiner à trouver ses mots, je m'étais relevée :

- Tout compte fait, ne parles pas maman. Je vais faire des courses, repose-toi."

Affalée sur le canapé et enroulée dans une couverture, elle m'adressa un faible sourire, avant de lourdement refermer ses paupières.

En un long soupir, j'avais prit un sac et les clés, pour ensuite sortir de l'appartement par l'escalier de secours, en glissant aisément sur sa rambarde.

La nuit tombait dehors, et les quelques néons des enseignes délabrées des bars à prostitution illuminaient déjà faiblement la ruelle que j'empruntais, entravée ici et là de déchets, humains comme matériels.

Bientôt, pensais-je en regardant un ivrogne trébucher puis tomber sur une poubelle, je nous sortirai d'ici.

Sans prêter d'avantage t'attention au spectacle désolant qui se présentait à moi, je continua ma route à travers la ruelle sombre, tout en ignorant les sifflements et avances déplacées des clochards qui traînaient sur mon chemin.

Au bout de quelques minutes, je finis par arriver à la supérette d'une vielle femme, que je connaissais et affectionnais maintenant depuis longue date.

- Mais voici ma p'tite T/P ? M'accueilli t-elle en riant. Elle grandit tous les jours, n'est-ce pas Bonko ?"

Le vieux ne répondit que par un grognement tandis ce que je m'éloignais en un signe de main pour rejoindre le fond de la boutique, où je trouva rapidement ce que j'étais venue chercher.