Abruti(e) • Bakugo X reader

| 15 La mission "survie"

J'vais forcer sur les chapitres je vais tout donner j'ai reçu des messages trop gentils donc l'inspi m'est montée d'un coup raaaaah j'vous aimes <3

Bonne lecture :)

__________

J'avais ma thune à récupérer.

J'arpentais tranquillement la ruelle - un peu inquiétante - de ma livraison, bien sur totalement légale.

Les mains dans les poches de mon jogging, j'admirais l'architecture rêche et bâclée des petits bâtiments de l'allée, qui, d'ailleurs, semblait devenir de plus en plus étroite à mesure que je m'y enfonçai.

J'avais beau siffloter de manière insouciante et avoir l'air totalement étendu, je commençai sincèrement à m'inquiéter.

Depuis le gorille, enfin, le rhinocéros de tout à l'heure, je n'avais rencontré personne et encore moins eu affaire à la moindre trace d'un sceau rouge. Je commençais donc à me questionner sur les capacités cartographiques de l'autre vieux...

Tout à coup, le bruit d'une canette roulant à mes pieds interrompit mes pensées. Alors là, tout ceci devenait particulièrement effrayant.

Je sursauta de plus belle en entendant à ma droite un fracas.

Peu sur de moi, je décida tout de même de m'aventurer vers la source de ce boucan. D'un pas peu rassuré, je tourna à droite dans un petit couloir, qui me mena à une grande coure, dans laquelle, au pas d'une porte ornée d'une inscription rouge, gisait...

- UN CADAVRE ?"

J'avais hurler de terreur.

Putain de merde, qui hurle comme ça ?

Est ce que je vais voir ?

Et puis merde. Je suis un homme. Aller quoi.

Alors que je faisais un pas vers ce corps qui semblait inerte, un rire tout droit sorti des enfers me glaça le sang.

- Putain d'merde c'est hilarant, Kenny ! Viens voir ! Y'a un môme qui a cru que j'étais crevé ! KENNY VIENS VOIR SA TRONCHE !"

Le mec que je pensais il y encore peu mort s'était redressé, en martelant de ses poings la porte que je m'étais donné tant de mal à trouver.

Après un moment, celle-ci s'ouvrit d'un coup, découvrant derrière elle un homme d'une cinquantaine d'années, vêtu d'un beau costard noir et rouge et équipé d'une grande barre en métal.

Alors que je m'apprêtais à exposer la raison de ma venue ici, je ne pu retenir un haut le cœur en regardant l'homme élégamment vêtu marteler le crane du fou, sans relâche, ignorant tout autant ma présence que les morceaux de chair et et les gouttes de sangs qui giclaient dans tout les sens. C'était juste un carnage. Un carnage qui dura cinq bonnes minutes, avant que le cinquantenaire ne s'arrête, pas même à bout de souffle.

Comme si de rien était, il enjamba le cadavre méconnaissable de sa victime pour se diriger vers moi, toujours son arme fermement tenue en main.

Très bien.

Mes chances de survies dans cette situation ne se comptaient même pas sur une main tellement elles étaient nulles.

Je devais réagir vite avant de me faire allumer.

Ai confiance, soit confiant, les mafieux aiment toujour si les gens qui leur tiennent tête, donc ça va passer parfaitement.

- Baisses ton arme. Je suis là par ce qu'on m'a demandé de te ramener quelque chose. "