| 6 Pluie

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Bonne lecture mes amigos

<3

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J'ouvris difficilement les yeux.

Mes paupières étaient lourdes et mes yeux vitreux.

Je ramena une main à mon visage comme pour retirer le voile qui troublait ma vue.

Je me redressa ensuite d'un coup, ne reconnaissant pas l'endroit où j'étais.

Ah.

Mon horloge, mon canapé.

Tout était là.

J'étais chez moi.

Je reprenais peu à peu conscience de ma soirée de la veille.

Moi et Ashii avions bu chez lui, et il m'avait ramenée.

Je jeta à nouveau un coup d'œil à l'horloge, aillant oublié l'heure.

13H24.

Je sortis péniblement du sofa, puis alla me préparer pour sortir.

Je mis une tenue de sport simple et attacha mes cheveux après une bonne douche froide.

Je ne mangea rien faute de « rien dans les placards », puis parti de l'appartement sans même parler à ma mère.

En effet, depuis l'incident de la fois dernière, je lui en voulais terriblement, et elle, comme une enfant, se confinait dans sa chambre, sûrement submergée par la honte.

Mais c'était bien comme cela.

Après tout, ma vie entière avait fonctionné ainsi et depuis toujours.

Sans elle.

Oui, ma formalité et le respect surdimensionner que je vouais souvent aux adultes venait du fait que je pouvais me comporter comme une enfant auprès d'eux, et cela socialement parlant.

Il était vrai que, étant donné du fait que je n'avais jamais eu de figure adulte solide dans ma vie et que j'ai toujours dû supporter le poids de ce rôle, je n'hésitais pas à me plier en quatre pour installer dès que je le pouvais le schémas adulte/enfant ou « je suis sous votre responsabilité X adulte respectable ».

J'insiste tout particulièrement sur le terme respectable.

Car en effet, je ne témoignais mon respect qu'aux adultes méritants de celui-ci.

Et ce qui était à moitié le cas pour ma mère.

En fait, je respectais uniquement le fait que dans la société, c'était ma tutrice, et biologiquement, ma procréatrice.


J'étais finalement arrivée à la boutique de la vielle femme, qui me salua chaleureusement, et qui, après quelques allusions de ma part, m'offrît de quoi manger.

Je pu ainsi repartir sur la route, une bouteille d'eau à la main et une barre de céréales en poche, tout ceci gratuitement.

Les affaires étaient les affaires.

Je couru à bon rythme jusqu'au parc, où je trouva un coin sous un arbre pour m'étirer et me désaltérer.

Une fois cela terminer, je me dirigea vers les machines de musculation publiques, regroupées un peu plus en retrait dans l'aire du jardin.

Je remarqua qu'il y avait déjà deux trois personnes, mais je ne me défila pas. Et heureusement, la machine que je souhaitais utiliser était libre.

Mais alors que je commençais seulement mes series d'exercice, je fus interrompue :

Abruti(e) • Bakugo X reader Où les histoires vivent. Découvrez maintenant