| 10 Adieu

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Heyooo

La réédition ça déchire les jeun's

Bonne lecture

(Votez svp)

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Le soir même de mon hospitalisation, j'avais été prise en charge à ma sortie par la vielle femme.

Nous étions actuellement dans une grande limousine noire, conduite par un chauffeur élégamment vêtu.

Malheureusement, je n'avais pas eu le droit de voir ma mère, et cela jusqu'à ce qu'elle soit internée.

Mais qu'importait maintenant, après tout, je lui en voulais tout de même encore d'avoir faillit une énième fois à son rôle, et par la même occasion, de, cela j'en étais certaine, m'avoir perdue à jamais.

Le chauffeur s'était arrêté, avant de descendre et d'ouvrir la portière à la femme de l'hôpital, à côté de qui je siégeais, avant de la claquer pour ensuite me faire sortir par l'autre côté.

En regardant où nous étions, je fus étonnée de voir les différents contrastes du paysage.

Nous étions en banlieue de la ville, dans un petit parking clôturé par de grands beaux murs de bois, et en face de moi se trouvait une grande allée pleine de verdure, dans laquelle se dessinait un petit sentier de galets encadré de bambous.

Restée plantée là à admirer la vue, je fut gentiment ramenée à la réalité par le chauffeur, encombré de mes affaires que nous avions récupérées à mon ancien appartement.

Gênée, je lui proposa mon aide qu'il refusa énergiquement.

Le garçon semblait un peu plus âgé que moi, et, alors que nous suivions sur le chemin la vielle, - dans l'allée d'ailleurs éclairée par de splendides lanternes traditionnelles - je me risqua à demander au chauffeur quel âge il avait, et qu'est ce qu'un jeune homme comme lui faisait ici.

Un grand sourire sur le visage, il me répondit :

- Dame Tashido m'a sauvé de la rue lorsque j'étais enfant, alors j'ai voulu lui témoigner de ma gratitude en restant auprès d'elle, et en me mettant à son service. Ainsi, je suis logé et nourri, et je met de côté ma paye pour pouvoir mettre en place mes projets d'avenir !"

Ainsi tel était son nom.

Dame Tashido.

A vrai dire, je n'avais pas eu le trmps de lui demander.

Puisque lorsque je m'étais laissée allée à l'hôpital, elle m'avait prise dans ses bras avant de me ramener à sa voiture et de conclure quelque dernières choses dont je n'étais au courant avec la police et mon professeur.

Mais une chose était sure, cette femme se plaisait à recueillir des enfants tourmentés par la vie et à en prendre soin.

Nous avions fini par débouler dans une petite clairière, entourée d'une petite forêt tropicale, dans laquelle en son centre prônait une grande demeure japonaise traditionnelle, entourée d'un cours d'eau tranquille, lui même surplombé par un petit pont, menant directement à l'entrée de la bâtisse.

Éblouie par la resplendissance du lieu, je suivis hébétée la femme qui se tenait désormais au pas du shoji d'entré. (Dans l'architecture traditionnelle japonaise, un shōji est une paroi ou une porte constituée de papier washi translucide monté sur une trame en bois.)

Abruti(e) • Bakugo X reader Où les histoires vivent. Découvrez maintenant