Le Désir

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Quatre semaines sont passées, beaucoup d'hommes ont été éliminés. Au début cela n'avait pas fait de bruit, puis le GCPD a compris qu'il s'agissait d'un Vendetta. Mais de qui ? contre qui ? mystère. Batman n'a pas élucidé le problème lui non plus. A chaque fois, les hommes du Joker qui se faisaient attraper se suicidaient à l'aide d'une pilule au cyanure. J avait promis la protection de leur famille si cela devait arriver. En effet, nous avions perdu trois hommes par Batman et deux par les hommes du Pinguin. Il restait encore du travail. De mon côté, les leçons de tirs étaient agréables sauf quand J est dans ses mauvais jours. C'était comme si j'avais toujours pratiqué cette arme. Je me sens libre et puissante avec elle.

La porte de mon bureau me ramène à la réalité. C'est le directeur qui entre avec perte et fracas. Il me salut à peine avant de dire.

- Mlle Quinzel, en ce lundi après-midi, je viens vous annoncer que vous allez avoir un nouveau patient de la plus haute importance !

- Bonjour monsieur le directeur. Je vous écoute, en quoi consiste ce dossier ?

- Et bien il se trouve que cela ne doit pas être divulgué. C'est le fils du juge. Il arrive d'ici dix minutes au portail urgence post-traumatique. Cela doit rester entre nous.

- Compris. Puis-je savoir pourquoi je m'en occupe ?

- Il se trouve que le joker est toujours en cavale et que Lili est sortie car vous avez fait du bon boulot. Donc il y a deux patients en moins, en sachant que le Joker compte pour dix honnêtement....Bref je m'égare... Veuillez me suivre immédiatement s'il...s'il vous plaît.

- Oui bien sûre.

Je me lève, ferme la porte à notre sortie. Le suivre était assez difficile, mon supérieur courrait presque. Je lui demande plus d'explications sur le fameux patient.

- Il a 19 ans, on l'a retrouvé dans la rue le visage pétrifié. Il ne faisait que rire et n'arrive pas à s'arrêter. Sauf pour hurler de terreur. Là nous l'avons mis dans un brancard sanglé jusqu'au chevilles. Je sais que ce n'est pas une réaction à la suite d'une démence. Le voici, il arrive.

Nous nous arrêtons au niveau du sasse de l'ambulance qui, cette dernière arrive à toute vitesse. Les infermières et infirmiers se déplacent comme des petites fourmis toutes paniquées. Le brancard sort à son tour. Un linge orange recouvre tout le corps du jeune-homme. Seuls quelques sons qui sont un mélange entre rire et horreur se font entendre à travers le textile. Une fois dans la salle seules avec quelques soignants de l'asile qui s'occupent de la victime, le directeur soulève les draps et détourne les yeux par reflexe. La vue d'un adolescent d'une pâleur macabre s'offre à moi. Ses lèvres rougies par le sang à force de rire ou de crier. Les yeux gonflés de sang. Ça ne peut qu'être l'œuvre du Joker !!

- Si vous voulez mon avis Mr le directeur, nous avons affaire à une attaque chimique. Nous devrions faire une analyse de son sang.

- Bonne réflexion Quinzel. Je ne regrette pas de vous avoir choisis pour ce patient.

Ho que tu devrais mon pote. Sur ces paroles, le jeune homme me regarde d'un air totalement affolé avant d'hurler qu'il n'était pas malade et qu'il n'avait pas besoin de se faire soigner. Une infermière décide alors de le mettre sous morphine afin qu'il puisse se calmer, le mettre sous camisole et l'aliter. Au même moment, un infirmier me donne son dossier. Ce jeune s'appelle Alexander, âgé de 19 ans, il est parti en Espagne faire ses études de commerce. Il est revenu ici deux semaines afin de passer ses vacances avec sa famille. Bon le pauvre, il n'était pas là au bon endroit au bon moment. Mais quand même je vais m'expliquer deux minutes avec J. cela n'a aucun sens, pourquoi il s'en est pris au fils du juge ?

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