Petit à petit, la lumière revient à moi. Je prends une bouffée d'oxygène comme si c'était la première depuis plusieurs années. Je me redresse et essaie de me lever. Un mal de tête me persuade finalement de rester assise quelques minutes de plus. J'en profite pour analyser ce qui m'entoure, je me trouve sue le canapé du salon. L'orage gronde toujours à l'extérieur. J est assis autour de la table à manger, il examine minutieusement les dossiers que je lui ai donné plus tôt dans la journée. Comme il ne me prête pas attention, je me racle la gorge. Il détourne alors son regard et le plante dans le mien de manière intense.
- Alors comment tu te sens ? demande-t-il
- Comme quelqu'un à qui l'on a choqué le cerveau tel une vulgaire expérience quoi ! Et ce n'est vraiment pas marrant, ça fait extrêmement mal.
Suit à ma réponse, J me regarde d'un air indéchiffrable et un surir commence à se former pour qu'ensuite un rire sorte de celle-ci.
- Tu crois vraiment que j'ai fait cela par pur plaisir ou expérimentation ? HAHAHA. Non ! ma chère Harley, tu étais souffrante, en plein délire...
En complément de sa phrase, le Joker amène son index au niveau de sa tempe et le tourne en même temps que sa tête, ce qui lui donne un air psychédélique.
- Non, au contraire ! je t'ai sauvé de la folie, tu devrais me remercier au lieu de m'accuser à tort !!
Honteuse de mon comportement, je baisse les yeux tel une gamine de six ans. Je présente mes excuses. Pff que tu es ridicule Harley. Ho la ferme toi.
- J ?
Il était déjà retourné dans les papiers comme si de rien était. Sans lever la tête, il m'invite à continuer.
- Tu n'aurais pas un cachet pour les maux de tête ?
Il eut un moment d'absence avant de revenir à lui et dit.
- Oui mais je ne pense pas que ce soit bien pour ton petit cerveau. Une bonne tisane te fera meilleur effet, viens.
Le Prince du Crime me fait signe de le suivre. Je m'exécute ; en chemin entre le salon et la cuisine, je vois mon reflet sur l'une des fenêtres. Ho mon dieux quelle horreur !! J'ai les cheveux en bataille, du sang partout, les vêtements crasseux et le teint pâle. Putain Harley tu peux postuler dans un film apocalyptique en tant que mort-vivant, félicitation ma grande !! Roo, je ne t'ai pas sonné toi ! Je rejette ces pensées dans un coin de la tête et m'assois sur une chaise en face de J mais dos aux fenêtres. Le temps qu'il nous serve une bonne tisane aux fruits rouges, je regarde l'heure sur le four. Il est une heure vingt du matin. Puis mon regard se reporte sur le Joker. Il s'était changé, il sentait bon, ses cheveux verts plaqués en arrière, il y avait juste une mèche rebelle qui tombait sur le côté de son visage pâle quand il se penchait. En effet, je suis vraiment attachée à cet homme. Il m'a sorti de ma vie ennuyeuse et monotone... le raclement de la tasse sur la table me ramène à la réalité.
- A quoi pensais-tu princesse ?
- Moi, rien de spéciale, je n'avais jamais remarqué ta petite cicatrice sur ton front à gauche.
Bien sûr, c'était faux, je connais tous les détails de son visage par cœur.
- Ah celle-ci ?! dit-il en la montrant. Je ne pourrais pas te dire comment je l'ai eu. Je me suis battu tellement de fois tu sais.
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Le Joker
FanfictionComment la brillante psychiatre Harleen Quinzel a -t-elle pût sombrer dans la folie ? Comment un homme aussi sadique a-t-il pût attirer une femme comme ça ? Comment le Grand Joker a-t-il pût tomber amoureux ?