Piégée?

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J'ouvre la porte avec la boule au ventre. Je ne sais pas ce qui m'attend de l'autre côté. Aller Harleen tu peux le faire, tu es une grande fille. À cette pensée je sors de la chambre.                         À ma plus grande surprise, je tombe sur un petit appartement vide sans signe de vie. Un salon aux teints orange qui donne un côté plutôt chaleureux, quel paradoxe ! Juste en face de la porte il y avait un ensemble de cuisine rouge, au milieu de la pièce trônait une table, sur ma droite il y avait une porte ,au fond à droite un canapé en cuir et une télévision et tout au fond en face il y avait un escalier en bois ;il n'y avait qu'une seule petite fenêtre à côté de la porte d'entrée.........La porte d'entrée je me rue dessus ,à mon plus grand malheur celle-ci était verrouillée.

"Tu croyais quoi Harleen?". "Bon que faire ". Des sanglots me montent à la gorge. " Non ne pleures pas! Il y a forcément une autre solution!" La fenêtre, après plusieurs tentatives mais ce fut un échec. Je passe mes mains sur mon visage pour retrouver mon calme. Je regarde autour de moi et tombe sur l'autre porte que j'avais repérée plus tôt. Alors je cours, celle-ci s'ouvre sans difficulté. À ma grande déception. La porte donne sur une salle de bain très éclairée avec une grande douche dans le fond ,des toilettes ,une double vasque et un imposant miroir qui recouvrait tout le mur de gauche, enfin une armoire sur ma droite. Mais pas de fenêtre. "Mais ce n'est pas possible, bordel c'est quoi ça!!" Ma vue se brouille de larmes. D'un coup je me rappelle de l'escalier. Tout espoir revient à moi, il y a peut-être encore une chance. Courant jusqu'à l'escalier, je monte les marches deux à deux. Arrivée à la porte j'inspire un bon coup et pousse la poignée. "Encore non ce n'est pas possible non!!" Prise de panique, je tombe à genoux et hurle de rage. Je tape de toutes mes forces sur cette maudite porte en pleurant....."C'est fini Harleen tu es bloquée ici à jamais."
**************
Épuisée j'arrête de frapper la porte et rabat mes genoux contre ma poitrine. Peu à peu je me calme. Au bout de quelques heures ou minutes, alors que je m'apprête à descendre, la porte d'entrée s'ouvre. Prise de panique je reste clouée au sol.

Le JokerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant