Rick et Morti(PDV Harley)

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Je les écoute depuis un petit moment. Ils ne disaient rien d'intéressant puis soudainement, l'un des deux dit.

- On l'a bien eu, c'est dommage qu'il ne l'a pas attrapé. Il faut recommencer mais quand?

Ils parlent de quoi, je ferme mon livre et me dirige vers l'entre-bail de la porte pour mieux entendre.

- Je ne sais pas trop Rick, déjà estimes toi heureux d'être encore en vie, le patron peut nous démasquer à tous moments.

- C'est vrai tu as raison, j'ai une idée. Ce soir on propose un casse au Joker et on appelle Batman pour lui exposer les plans. Tu en dis quoi ?

- Ouais bonne idée.

Quoi! Non c'est une blague. Je ne peux pas les laisser faire ça, pas au Joker, vu dans l'état qu'il était hier, hors de question, il faut que je les arrête. Une fureur soudaine m'envahit le corps, mes veines se mettent à bouillir. Je recule tout doucement et ouvre le placard. La dernière fois j'avais trouvé un couteau. Je fouille silencieusement et trouve un canif avec les initiales du Joker et un petit Smiley qui a les yeux en croix mais qui souris. Il est marrant ce dessin. Il me faut une corde pour les attacher, parfait.

Je cache mon couteau et la corde sous le t-shirt. Avant de pousser la porte je prends une grande inspiration. C'est parti Harleen.

Ils n'ont même pas remarqué ma présence. Pfff quels idiots. Je me racle la gorge et repères deux armes à feu sur la table, parfait!! Ils coupent leur petite discussion, me regardent de la tête aux pieds. Le plus musclé siffle et dit.

- He ben Mazelle, que fait une aussi jolie créature dans ce trou à rats?

L'autre pouffe et souffle à son collègue une réponse tout bas afin que je n'entende pas puis dit à mon égard.

- Le petit oiseau s'est-il perdu ?

Je lève les yeux au ciel. Par pitié qu'ils sont ringards. Je m'approche de la table. Ils n'avaient que leurs yeux pour mes courbes.

- Dites donc vous deux, vos femmes ne seraient pas très contentes de savoir où vos yeux se baladent, je me trompe? Retoquais-je avec un air narquois.

Rick et Morti se regardent et rigolent. Ils avaient arrêtés de compter les billets. L'un des deux regarde les papiers verts.

- Et si pour quelques billets verts tu nous ferais une petite gâterie ma jolie?

La phrase de trop, je vais leur apprendre les bonnes manières à ces deux pervers, machos!!! Je me rue sur la table, attrape les deux pistolets. À nous trois. Je jette le réverbère le plus lourd loin de porté de main et pointe l'autre sur eux.

- Je vois que vous avez besoin d'une bonne leçon de savoir vivre bande de bouffons!!

La peur se lisait dans leurs yeux. Ha que c'est bon, j'adore cette sensation. À ce moment je me sent puissante, intouchable. Harley...Harleen reprends toi bordel. Ils n'osent pas parler ni l'un ni l'autre. Je lance la ficelle sur la table, alors, voyons lequel va mourir en premier. Plouf plouf ce sera toi qui mourra un deux trois. Ah celui de gauche. Comment s'appelle-t-il. Je vais lui demander.

- Comment tu t'appelle?

-M...M.. mo..moi?

Je roule des yeux et souffle air exaspéré. Quel idiot.

-Non le pape. Mais oui toi bordel!

Ils sursautent tous deux.

- Je.. Rick

- Et bien Rick, tu as l'honneur d'attacher ton pote avec cette ficelle. Et fait le bien de façon à se qu'il ne puisse pas bouger ou défaire les noeuds ou tu es un homme mort... Non ta femme. Compris.

- Oui oui Mademoiselle.

Tandis qu'il s'exécute, son collègue ne bronche pas un mot, pas un geste. Rick me montre oeuvre. Je lui ordonne de tirer. Bien maintenant passons aux choses sérieuses.

-Merci beaucoup pour ton aide.

A la fin de ma phrase, je lui décoche une balle en pleine tête. Quelques gouttes de sang proviennent à mon visage. Et un de moins. Je m'approche doucement du survivant en sortant le petit couteau.

- Toi, tu vas me dire tout ce que tu sais. On va s'amuser un peu.

Plus je m'avance, plus ses yeux s'écarquillent à la vue du couteau. Je rigole d'un rire diabolique. Bon Harley...oui Harley ça te vas bien, il ne faut pas le tuer, il doit souffrir mais survivre jusqu'au retour du Joker. Je me penche vers lui, balade la lame sur sa joue.

-Non pitié, je peux tout vous dire tout. Cria-t-il.

- Je t'écoute.

-Alors voilà, le soir où le patron s'est échappé, nous étions en train de finir la tournée nocturne. Puis Batman est arrivé, nous a tous défoncé pour avoir des informations sur la jeune psychiatre disparue. On a fait un pacte. On lui donne le Joker et lui nous assure une protection...

Il s'arrête net et me fixe.

-Mais,mais vous vous êtes le docteur Quinzel.

Ho bravo gros malin, je ne savais pas. Je l'applaudi.

- Oui, bravo et maintenant tu vas payer de tes actes.

Je plonge mon couteau dans sa joue et lui dessine un sourire d'ange. Je déchire sa chemise et écrit "Batman 0 // Joker 1". Il hurle à la mort, me supplie d'achever ses souffrances. Je lui fait une entaille au niveau de ses côtes, enfonce mon pouce dedans.

- Tu vois ce que tu as causé au Joker, il fallait réfléchir mon pote. Je vais te transmettre toutes les douleurs qu'il a enduré.

Après plusieurs minutes de tortures, un objet tombe et me ramène à la réalité.

Il y a du sang partout, sur moi, sur mes cheveux, sur lui. Un homme mort sur l'autre chaise. Merde Harley non Harleen, tu fous quoi, qu'est-ce que tu as fais. Bordel de merde. Je lâche le coteau, me lève et titube, mais ce n'est pas moi si, non. Je tombe à genoux et pleure. Je suis un monstre, tu est un monstre Harley...Harleen.

Alors que je sanglote depuis 10 minutes, la porte s'ouvre et j'entends.

- Harley!!!

Je ne lève même pas la tête. Je reconnais la voix. Il se précipite vers moi et s'assoit à côté. J me prend dans ses bras et me dit.

-C'est à toi ce sang?

Sa voix est douce. Je secoue la tête de droite à gauche.

-Aller, c'est fini maintenant, je suis là. Papa est à la maison.

Il écarte une de mes mèche ensanglantée, caresse ma joue. Je me décide enfin à le regarder.

- Tu ne veux pas me dire se qu'il s'est passé? Demande-t-il.

Je respire profondément et lui raconte tous sans rien oublier.
A la fin de mon récit je pleure encore. Je suis toujours dans ses bras. Il ne dit rien durant quelques secondes puis fini par me dire tout en séchant mes larmes .

- Tu à étais très courageuse princesse.

A ces mot le Joker rapproche mon corps contre le sien et pose ses lèvres sur les mienne. Ses lèvres sont douces et chaleureuses. À la fin de ce baiser, je pose ma tête sur son torse. J me caresse les cheveux. Les battements de son cœur me guident dans les bras de Morphée.




Le JokerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant