Rendez-vous

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Le réveille sonne à 7h30. Je prends une douche. Enfile un pantalon large et un chemisier blanc. Autour d'un bon petit déjeuner, je regarde mon emploi du temps.

Quinzel :

9h-11h => Lily

11h30-12h30 => M.Douglass

13h30-14h30 => Joker

Je suis contente, je vois que le Joker aujourd'hui, on en aura plus vite fini avec tout ça. Je termine de me préparer et pars de l'appartement à 8h30

****

- Bonjour Lily , comment te sens-tu aujourd'hui ?

Je suis assise en face d'elle, une table nous sépare. Lily est une adolescente de 15 qui a des gros troubles avec les mots, cela peut devenir dangereux. Elle est arrivée il y a 5 mois.

- Tu n'es même pas venue me voir durant ce mois, tu n'es pas gentille.... Tu ne m'aime plus c'est ça ,

- Ne dis pas cela Lily, je t'aime beaucoup, c'est juste que j'ai eu de gros problèmes, je ne pouvais pas venir te voir..... tu comprends ?

Le plus dure avec elle c'est de choisir les bons mots. Elle me regarde comme si j'étais une revenante puis soupire avant de me sortir :

- Ouf, je pensais que tu t'étais lassée de moi.

- Non, je pensais à toi tous les jours. Ça te dis de me raconter ce que tu as fait pendant tout ce temps ?

Durant son discours un souvenir me revient.

- Et donc tu me dis qu'elle est tombée dans les pommes ?

- Non ..... non, elle ne peut pas être tombée dans les pommes.... Ce n'est pas possible.

- Mais pourtant c'est ce que tu me décris ma chérie.

- Non elle a fait un malaise mais elle n'est pas tombée dans les pommes, je ne les ai pas vu, il n'y en avait pas dans la salle, il n'y avait pas de pommes.

Ce jour-là ce fût difficile de me retenir de rire. »

Le souvenir repart comme il est arrivé. Je me reconcentre sur l'histoire de ma patiente avant de penser au Joker.

***************

Je sors de m séance avec M. Douglass. Cet homme est atteint de schizophrénie. Il est persuadé d'être un envoyé du Diable pour purger. Il a tué toute sa famille. Cela fait 2 ans déjà qu''il est là et 1 an que je suis sa psychiatre. Je l'ai eu un mois avant le Joker. Je me dirige vers le réfectoire. Le moment que je redoute le plus. Il va y avoir pleins de têtes de crétin qui va te regarder Harley, comme si tu étais une revenante. Je soupir puis avance ma main . au dernier moment je m'arrête avant de faire demi-tour pour aller à mon bureau. On verra ces têtes de con plus tard. Heureusement que j'ai prévu un déjeuner dans mon sac. Apres quelques minutes de pause quelqu'un toc.

- Entrez. Dis-je

- Bon...bonjour, je passais pour voir comment tu allée.

C'est martin, un homme très gentil mais lourd et ennuyant. Il me fait beaucoup penser à Harry Potter avec ses lunettes rondes.

- Ho comme tu es gentil, assied toi. Je te rassure je vais très bien. Et toi comment tu vas ?

- Pas très bien à vrai dire, je suis content que tu sois revenue, tu nous a fait peur. Mais j'ai perdu ma mère il y a six jours et c'est dur.

- Toutes mes condoléances. Tu sais où me trouver si tu as besoin.

- Oui merci. Bref passons, alors comme ça c'est Lazza la méchante. Je ne la pensais pas comme ça. Si tu veux en parler je suis là, mais si tu ne veux pas je comprends tout à fait.

- C'est très gentil de ta part Martin mais je ne me sens pas encore prête d'en parler.

Je regarde l'heure sur mon portable. Merde je vais être en retard.

- Bon je suis ravie que tu ais pensé à moi, mais je dois y aller, je vais être en retard si je ne me dépêche pas. Désolé

- Oui bien sûr, à demain alors

On se lève tous les deux, je prends mes affaires puis on se dirige vers la sortie du bureau. Sur le chemin pour rejoindre le Joker, alors que le son de mes pas se synchronisent avec les secondes un souvenir revient, la première blague que le Prince du Crime m'a faite .

« - Très bien merci M. Joker, heu autre chose ? Demandais-je

- Oui, j'ai une devinette à vous faire docteur.

- Une devinette, je relève le défis.

- Savez-vous quel son fait le Mérou ?

- Bonne question, je ne savais pas que ce poisson avait un bruit..... voyons.... Je donne ma langue au chat.

- Es-tu sûr de toi ?

- Oui, oui

- Attention, attention, roulement de tambours, c'est bignoles... mes roubignoles.

Sue ces mots il éclate de rire et moi avec, j'avais ris, on avait rigolé. »

A ce souvenir je me met à rire toute seule dans le couloir sombre qui mène à la porte du lieux de rendez-vous. Je me calme avant de montrer mon badge aux gardiens et je rentre dans la salle. La porte se ferme derrière moi. Premier réflexe regardé s'il n'y a pas de caméras. Deuxième réflexe défaire la camisole du Joker qui me faisait son plus beau sourire. Une fois tâche faite, je me jette dans les bras de cet homme. Les premières secondes, il ne réagit pas puis, il me rend mon câlin. Puis nous nous séparons, je vais m'asseoir en face de lui. il débute la conversation.

- Ma chère Harley, j'ai pensais à toi tous les jours. Comment tu t'es débrouillée.

- Et bien c'est très simple J, je quand j'ai su que c'était cette pétasse qui te suivais, cela m'a donné quelque idée. Je l'ai donc attirée dans ta planque puis je l'ai tué. Ensuite j'ai dit que c'était elle qui m'avait kidnapper en même temps que ton évasion pour faire croire aux gens que c'était toi pour pouvoir t'avoir en tant que patient.

- Très bien ça. Et tu l'as tué comment ?

- Tu me promets de ne pas te mettre en colère.

Il lève les yeux au ciel ronronne puis fini par me promettre. J'ai peur de sa réaction après tout je le comprends qu'il se fâche, j'ai un peu brûlé sa baraque.

- He bien, j'ai pris grand soin de rassembler tout ton matériel, aussi bien tes bagues, tes chaussettes à ton lance-roquette. J'ai mis tout ça dans la voiture de Lazza. Puis j'ai mis le feu à ton appartement avec elle dedans. Pour faire croire qu'il avait brûlé et que j'avais réussi à partir et pas elle.

- Tu as faits quoi. Dit-il d'un ton tranchant.

- Tu m'as promis de ne pas t'énerver, même si je comprends. Rassure toi tous tes plans tous tes truc son sains et saufs.

- Bon bon, pour cette fois ça passe parce que tu à faits preuve de génie. Et elles sont où mes affaires.

- Ne t'inquiète pas, elles sont en ce moment même dans mon appartement. Bref, j'ai quelque chose pour toi.

Je sors de mon sac un sachet transparent e lui donne.

- Tiens ceux sont des seringues avec de la morphine. Je sais que l'on ne se reverra pas avant quatre jours donc Mardi. Lundi soir je t'attendrai dans mon appartement entre 1h et 3h du matin, si tu n'arrives pas cela veut dire que tu n'as pas réussi et dans ce cas-là on refera un plan.

- Tu penses vraiment que je vais échouer Harley, après tout je suis Le Prince du Crime...

- Mademoiselle Quinze. Dit l'un des deux gardiens.

- Oui oui j'arrive. Je me lève, remet la camisole au joker en faisant en sorte qu'il puisse la défaire. Je vais pour ouvrir la porte que le Joker me dit :

- A Lundi princesse.

Accompagné d'un clin d'œil. Je lui lance un sourire puis quitte la pièce.

Le JokerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant