Le Retour

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La journée commence avec le chant des sirènes, un douleur fulgurante dans ma jambe, une grande tasse de café et de milles merci hypocrites pour le petit policier. Ma vie est redevenue bien ennuyante. Il faut absolument retrouver mon Joker. Après une bonne douche et avoir enfilé un pantalon emple noir et un chemisier rouge. Je sors de mon appartement pour récupérer ce que j'ai laissé à l'asile.


******


- Mais puisque je vous dis que je suis apte à travailler.



- Non, non et non, il est hors de question, vous venez à peine de reprendre vos marques. Qui dit que vous n'avez pas de séquelles psychologiques, hein?! Dit le directeur.



- Non mais..... au cas ou vous avez oublié, je suis psychiatre. Je sais faire la différence, je sais quand je suis mal et quand je vais bien. Hors là ce n'est pas le cas, je suis bien.... prête à reprendre le travail.



- Je suis désolé mais non vous ne pou....



-Si je peux, ok j'ai une jambe blessée, ok, je suis sortie d'un cauchemar il y a moins de vingt-quatre heures, ok, je le sais mais comme je vous le dis, si je suis ici, si je vous réclame de travailler ce n'est pas pour rien, j'en ai besoin pour mon subconscient, pour me dire que rien ne s'est passé je ne suis pas sorti de la routine.



Et voilà je dois encore sortir les violons et tout le blabla. Hum, j'aurais peut-être dû m'engager dans le cirque ou comédienne. En tous cas cela a l'air de fonctionner, son expression de visage change.



- Bon écoutez, on ne va pas discuter plus longtemps étant donné que ça fait environ trois heures que nous débattons. Je vous accorde cela, mais pas à plein temps, vous serez à mi-temps durant deux mois afin que vous puissiez guérir votre jambe et vous reconstruire.



Enfin, j'entends ce que je voulais, il est difficile à la détente celui-là. Le Joker a raison depuis le début, les hommes et femmes ordinaires sont très ennuyeux.



- Merci beaucoup, quand est-ce que je commence ?



- Demain à hum.... neuf heure par quelque chose de soft. Vous verrez cela sur le site mademoiselle.



Tout en se levant et en me poussant vers la sortie, mon supérieur me souhaite une bonne journée. Je le salut à mon tour.



Devant le portail d'Arkham je sors ma liste des tâches de la journée faite dans la matinée. Je raye le mot "Arkham".


Maintenant les affaires du Joker. Je me dirige dans ma voiture et retourne où j'ai laissé les sacs.



Le transfère à été très douloureux, je me maudis intérieurement d'avoir fait cette connerie, je demande ce qui ma pris de faire ça! Je ramène les biens de M.J. Mais il m'est impossible de les monter dans mon appartement. Réfléchis Harley..... mais oui, il me faut douze cartons, des ciseaux du scotch et..... un larbin.



Je me dirige dans un arrière boutique de magasin attrapes les cartons, un sac pour chaque, je les ferme avec le scotch. Je retourne me garer devant mon immeuble et attends le premier passant. Au bout de dix minutes un homme qui doit avoir la trentaine, un peu grand et musclé arrive. Hum celui-là fera l'affaire. Je sors de la voiture et entame la conversation.



- Excusez - moi monsieur.



Il s'arrête et me répond.



- Bonjour.



- Et bien voilà, je dois monter tous ces cartons chez moi mais il se trouve que je me suis blessée à la jambe, je ne peux donc pas le faire, pourriez-vous m'aider ?



Il ne répond pas tout de suite, je lui faut mon plus beau sourire.



- Mais bien sûr mademoiselle. Où est votre appartement?



Il est au premier étage. Merci beaucoup.



L'homme prend un carton et monte. Je le suit afin de pouvoir lui ouvrir la porte, l'homme le pose sur le canapé. Puis on redescend ensemble. Durant le reste je suis en bas. Au dernier carton, je ferme la voiture et remonte avec lui. Dans les escaliers il me demande.



- Ils sont lourds, qu'avez-vous mis dedans des lingots d'or ou quoi?

Ha si tu savais, je me fais violence pour ne pas rire.

- Non, ma tante est décédée il n'y a que des bibelots.



- Ho toutes mes condoléances. Au fait moi c'est Max. Dit-il en posant le carton sur le sol. Il ne m'a pas reconnu ce crétin.



- Harl.... Harley



- C'est un jolie prénom. Et vous travaillez où?



Merde, invente. Les paroles du Joker me reviennent dans l'esprit " Dans un bon mensonge il y a toujours une part de vérité"



- Psychologue dans la petite enfance et vous ?



- Et bien, je viens d'arriver à Gotham, je commence mon travail de gardien de prison à Blackgate demain.



Je regarde l'heure sur ma montre, 17h déjà!



- Bon merci beaucoup pour votre coup de main, comment je peux vous remercier?



- He bien disons... un café un de ces quatre.



Mais bien sûr et puis quoi encore. Tu es bien obligé Harley.



- Oui bien sûre, mon numéro de téléphone est 085-748-8042



Il le note et  part après des salutations. Je ferme la porte souffle un bon coup et déplie ma liste. Voyons... il faut que j'aille chercher mes médicaments pour la jambe, de la morphine et des seringues.


*****


- Suivant.


Je m'avance, donne mon certificat médicale. Elle le prend et disparaît dans l'arrière-boutique. Puis réapparaît avec le nécessaire quelques minutes plus tard.



- ça sera tout?



- Heu non, pouvez-vous me donner de la morphine liquide avec des seringues s'il vous plaît.



- Bien sûr.



Elle ne m'a pas regardé une seule fois depuis le début. Je paye, une fois dans le voiture je me refais la liste. Alors, cartons, check, Arkham, check, médicaments, check. Il ne reste plus qu'à rentrer.



Une fois à l'appartement, je fais mon sac pour demain, prends une douche, applique une crème sur la jambe, ce qui m'arrache quelque cris au passage. Je me fais le bandage. Mange un morceau et fini la journée dans mon lit à m'abandonner dans les bras de Morphée.



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Hey, je suis désolé du retard. Je sais aussi que ces deux derniers chapitres ne sont pas très intéressants mais il faut faire une alternative. Bon voilà à la prochaine.


Le JokerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant