Chapitre 10...

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* PDV de Flora *

Face a face on se défie du regard sans dire un mot et je peux voir que monsieur n'a surement pas l'habitude qu'on lui résiste mais je ne suis pas une femme qui se laisse marcher sur les pieds, excepté quand je suis attaché a une chaise c'est d'un coup plus compliqué d'être fier enfin si la survie est l'option que l'on choisit. 

- Bon les tourtereaux vous êtes bien mignon collé l'un a l'autre mais j'aimerai bien que l'on en revienne a nos moutons. 

L'homme revient a lui plus vite que moi et s'écarte comme si j'étais le pire virus sur Terre, c'est un peu vexant mais vu l'homme ce n'est pas trop étonnant. 

- Bien. Maintenant bien que je ne veuille pas vous remémorez de mauvais souvenirs puisqu'ils peuvent êtres douloureux j'ai besoin d'en savoir plus. 
- Mais puisque je vous dis que c'est lui qui... 

Sentant une lame froide glisser le long de ma gorge mes mots se meurent les uns à la suite des autres. 

- Si jamais vous dites que c'est moi qui est donner cet ordre je vous tue sur le champ. 

Bah on va éviter alors ce serait bête de mourir pour si peu. 

- Alors si ce n'est pas vous qui ?? 
- L'homme qui vous a fait cela peut être ?? Vous le connaissez ??
- Sans vous manquez de respect comment voulez vous que je connaisse cet homme ?? J'ai passé mon temps dans vos prisons, rythmée par des douches glacées et des séances dans une pièce noire. Je suis incapable de vous dire quel jour nous sommes et pourquoi je me suis retrouvé dans une chambre avec un homme que je ne connais pas. 
- Rien de plus normal je vous ai marié hier soir. 

Les yeux écarquillés je m'étouffe avec ma propre salive à l'entente de cette phrase sans trop savoir si il est sérieux ou non et à entendre l'homme dans mon dos parler de nouveau dans une langue que je ne connais pas il n'a pas l'air heureux. Il se fout de nous j'espère ?? 

- C'est une blague Mademoiselle Cripat, je voulais voir vos réactions et elles sont à la hauteur de mes espérances. 
- Ce n'est vraiment pas drôle. 
- Passons, nous avons un système dans ce palais qui est relativement pratique les semaines de jour sont tenues par les mêmes personnes et celle de nuit diffèrent tout comme pour les week end. Je ne vous demanderais pas si c'était de jour ou de nuit car je me doute que vous ne saurez me répondre mais je peux faire venir le garde de nuit. 
- Si je ne le reconnais pas ce sera celui de jour en semaine. 
- Ou de week end. 
- Non je le voyais bien trop souvent pour que ce ne soit que deux jours dans la semaine, maintenant que je connais ce système je sais comment me repérer. C'était un homme qui travaille en semaine mais je serais incapable de dire si c'était de jour ou de nuit. 

J'étais tellement dépayser que je ne saurais donné ce genre de détail et je sens mon sang vider l'entièreté de mon visage lorsque mes yeux se posent sur le calendrier. On ne peut pas être en octobre, je suis arrivé ici fin aout et bien que je sois resté un long moment dans ces cachots je n'ai pas pu y passé déjà six semaines.

- C'est impossible... 
- Qu'est ce qui est impossible Mademoiselle Cripat ?? 

Je me lève tremblante essayant de remettre mes souvenirs dans le bon ordre mais je me sens défaillir et un bras me rattraper avant de tomber. Me sentant très faible sans comprendre pourquoi je me retrouve dans les bras de cet homme et m'endors en peu de temps alors que je sens qu'ils nous déplace sans savoir ou je vais. Enroulée de nouveau dans une couverture, complétement gelée j'ouvre les yeux à la recherche de ma couverture mais je n'ai qu'un simple drap sur moi sans possibilité de me couvrir un peu plus.

Un grain de passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant