* PDV de Flora *
Je me réveille dans ce lit pour le deuxième jour consécutif bien que j'y sois depuis des semaines mais je peux enfin suivre des journées normales depuis seulement deux jours. D'après ceux qui m'ont soigné mon corps avait besoin de reprendre des forces, c'est bien pour cela que j'ai été transfusé, bourré de vitamine et nourri par songe pour reprendre du poids avant que mon corps lâche pour de bon. Je ne sais déjà pas comment il a fait pour survivre alors qu'il était déjà mal en point, ils ont bien fait de me gaver malgré mon inconscience sinon jamais je n'aurais revu le soleil un jour. Je serre les dents en faisant un mauvais geste mais reste heureux d'être assise alors que j'ai encore un peu de mal à me redresser.
- Réveillée ??
Je tourne la tête pour voir que Tanya se trouve à la porte appuyé sur le mur, bien que j'ai eu peur qu'elle m'en veuille pour ce que j'avais fait lors de sa grossesse, elle ne m'en a pas tenu rigueur je lui ai même rendu service d'après elle.
- Un peu engourdis encore.
- C'est normal après ce que tu as vécu, tu ne devrais pas trop forcer.Je ne sais pas encore comment j'ai fait pour survivre, ce n'était sûrement pas mon heure.
- Tu veux parler de ce qu'il s'est passé ??
- Pas vraiment.
- Tu es sur ??
- Je ne veux pas me souvenir de ça, je ne veux pas ressasser ce que j'ai vu.
- Je me suis dit la même chose après mon supposé viol, je voulais restée dans mon coin et n'en parlé à personne. Je ne voulais pas m'en souvenirs, ni même essayé d'en parler et cela a faillit me tuer de l'intérieur. Cela ne s'est pas arranger pour autant.
- Je ne suis pas sur que ce soit comparable, finalement toi tu n'as rien eu moi ce qu'il s'est passé je m'en souviens parfaitement.
- Peut être mais j'ai vécu pendant des mois avec ce poids sur la conscience, je connais les ravages que cela peut faire.Seulement moi je ne suis coupable de rien, hormis d'être venu au monde dans la mauvaise famille.
- Tu n'es pas coupable mais tu devrais en parler avec quelqu'un, tu ne devrais pas rester avec un poids pareille sur la conscience.
Décidé à restée silencieuse je me recouche dos à elle en faisant attention à mes bandages et mes cicatrices.
- C'est à toi de voir mais nous sommes là si tu as besoin de quoique ce soit.
Elle quitte la chambre sans dire un autre mot alors que je revois encore et encore ces images dans mon esprit, jamais je n'aurais cru qu'elle pourrait aller aussi loin et pourtant je le porte sur mon corps. Quand j'ai quitté cette soirée juste après avoir vu mon père poignarder Jafar, j'ai su que cela allait mal se terminer et j'ai couru le plus vite possible pour sortir du palais en même temps que les invités. La seule chose que je ne pensais pas possible c'est que le chauffeur qui nous avait accompagné m'aurait attendu et lui ne l'a pas louper. Il m'a attrapé avant que j'ai pu fuir et m'a balancé dans le coffre de la voiture, quand j'ai pu revoir la lumière du jour la personne qui se trouvait devant moi c'était ma mère.
Derrière elle il y avait une barque et la mer et rien d'autre aux alentours juste du sable sur des kilomètres. J'ai été sortie du coffre, elle m'a demandé ou était mon père et mon mari mais je n'ai pas su quoi lui répondre et cela ne lui a plu. Elle m'a fait monter dans cette barque de fortune avant de me pousser à l'eau, je n'ai pas compris je lui ai demandé ce qu'elle faisait mais elle a levé une arme dans ma direction. J'ai su que c'était la fin, je ne pensais pas survivre puisque j'ai entendu un grand nombre de coup de feu et quand je suis tombé dans le fond de cette barque je ne ressentais plus la douleur.
Je voyais juste les étoiles au dessus de moi pendant de longues heures avant de perdre connaissance, je ne pensais pas survivre et miraculeusement à force de dériver je suis tombé sur un bateau. Je ne pensais pas que le destin serait en ma faveur mais me faire tomber sur le bateau d'un homme que j'ai rencontré à peine deux minutes a réellement été une chance. Cette rencontre m'a sauvé la vie et bien que je sois encore mal en poing je peux juste être la femme la plus heureuse de me dire que ma mère tire comme un pied.
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Un grain de passé
RomanceŒuvres protégés par les lois sur le droits d'auteurs selon la loi n°57-298 du 11 mars 1957 sur la propriété literaire et artistique. Aucune reproduction, vente ou appropriation est autorisée. Jafar Hizam chef des armées a Dinam depuis l'âge de dix...