Un grain de passé

Chapitre 19...

* PDV de Jafar * 

- Vous êtes sur qu'elle va bien ??
- Cela fait trois fois qu'il te le dit.

Je baisse mon regard vers elle qui est allongée et elle laisse sa tête retombée en roulant des yeux, je veux être sur, vraiment sur qu'elle n'a rien.

- Elle va bien je le jure, j'ai fait tout les examens possible pour que l'on soit sur de son état. Les urgentistes disent qu'elle a été d'une aide monumentale dans cet aéroport, elle a fait un travail merveilleux.

Vu à l'endroit où je l'ai retrouvé je me doute que oui elle a beaucoup aidé surtout que je ne l'ai pas vu de la journée.

- Elle va pouvoir rejoindre les autres passagers, son altesse les a fait installé dans un hôtel juste à côté pour qu'ils puissent reprendre un vol le plus vite possible.

Je braque mon regard dans celui de ce médecin qui finit par se taire, je ne compte pas la laisser dans un hôtel même si il est luxueux. Je ne l'ai pas chercher toute la journée pour maintenant la laisser sans surveillance, c'est absolument hors de question.

- Ou est ce que je peux rejoindre l'hôtel ??
- Tu ne vas pas à l'hôtel.

Elle s'arrête debout en train de prendre ses affaires pour aller se changer mais je suis sérieux, elle n'ira pas dans cet hôtel.

- Tu es gentiment en train de me dire que je dois dormir dehors ??
- Habille toi je t'en prie.

Je quitte la chambre sans un regard derrière moi et signe les papiers de sortie, je récupère chacun de ses examens et quand elle sort de la pièce légèrement énervée je ne perds pas de temps pour la renversée sur mon épaule.

- Lâche moi tout de suite !!

La laissant parler dans le vide je continue mon chemin sans que personne n'ose dire quelque chose de toute façon cela n'aurait servit à rien. Je la dépose dans la voiture pour voir qu'elle est toujours en colère et ordonne au chauffeur de rouler.

- Ça s'appelle un kidnapping.
- Appelle ça comme tu veux mais je ne compte pas te laisser dormir à l'hôtel.
- Pourquoi ??
- Parce que.

L'entendant souffler à ma droite je comprends que je suis de nouveau en train de me comporter comme un idiot.

- Je te veux à mes côtés, je ne veux pas que tu sois loin de moi après ce qu'il s'est passé aujourd'hui. Mon côté protecteur m'ordonne de te mettre sur mon épaule et de ne pas te lâcher tant que tu ne seras pas en sécurité à mes côtés.

Je tourne la tête pour voir qu'elle a son regard braqué dans le mien et rattrape son unique larme qui roule sur sa joue avant de nouveau regarder devant moi. Je ne sais pas pourquoi je réagis comme ça avec elle, c'est bien la première fois que j'agis comme ça avec une femme mais tout mon être me pousse à le faire c'est juste incontrôlable.

Sentant un corps se coller contre mon bras je baisse les yeux pour voir qu'elle a enrouler ses mains autour et qu'elle s'est blottit contre moi. Une pulsion au fond de mon ventre me dit que je devrais la coller un peu plus à moi mais je me retiens le temps d'arriver au palais. Ne la laissant pas je la prends dans mes bras et remonte les marches sous le regard choqué du personnel du palais. Je grommelle tout bas alors que je l'entends rire et la fusille du regard pour qu'elle arrête...