Chapitre 8...

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* PDV de Jafar * 

Debout face à lui je respire lentement mais fortement par le nez pour ne pas exploser, j'espère avoir mal entendu car je sens que je viens d'avoir une hallucination assez sévère tant auditive que visuelle. 

- Vous pouvez me répéter ça ?? 
- Tu as bien entendu, les ordres venaient de toi et tu n'as rien écouté de ce que l'on a pu te dire il y a des semaines alors maintenant tu dois les réparés. 
- Ce n'est pas possible !! 
- Jafar tu vas faire ce que je te dis un point c'est tout. 
- Vous me demandez quelque chose qui n'est pas possible votre altesse, je n'en suis pas capable. 

Prendre soin d'une femme mais il m'a bien regarder ?!!

- Tu vas devoir aider cette femme a se remettre sur pieds, lui apporté ses soins quotidiens, écouter ses maux ainsi que les soigner si besoin. 
- Votre altesse, cette femme se trouve dans MON lit avec MES vêtements sur le dos et je trouve que j'ai déjà fournit de gros efforts avec elle pour ne pas en rajouter une couche mais si vous me demandez ça vous signez son arrêt de mort ainsi que le mien. Elle ne va pas survivre a mon caractère et moi je ne pourrais supporter la présence d'une femme dans mon quotidien. 
- C'est pourtant un ordre que tu vas devoir respecter. 

Je serre les dents comprenant maintenant que ce n'est pas une demande mais un ordre de la part de mon souverain et je ne peux pas y déroger. Bon sang mais dans quel merdier je me suis fourré, j'aurais du la mettre dans la première chambre disponible mais j'ai eu le putain de réflexe de monter a mes appartements. J'aurais mieux fait de me casser une jambe quand j'ai eu cette idée stupide... 

- Tant qu'elle aura besoin de toi je te suspens de tes fonctions en tant que chef, répare tes erreurs et tu récupères ton poste. 

Les yeux exorbités je n'arrive pas a croire ce qu'il vient de dire, il n'est pas lentement mais gentiment en train de suggérer que je sois vingt quatre heures sur vingt quatre avec elle. Parce que là je préfère sauter du balcon maintenant et la tête la première de préférence.

- Vous êtes en train de me dire que... 
- Que a présent tu es a son service et ce jusqu'à ce qu'elle soit sur pied, c'est exact. 

Oh non tout mais pas ça, je sors mon sabre que je pose sur son bureau sans ciller. 

- Achevez moi tout de suite car je ne vais pas y survivre, autant éviter des souffrances inutiles. 
- Ne soit pas aussi dramatique Jafar, ce n'est l'histoire que de quelques semaines tout au plus. 

DES SEMAINES ???!!!
Pitié mais tout sauf ça sérieusement je ne vais pas tenir... 

- Pendant ce temps là nous allons faire des recherches plus pointilleuses sur elle et cette femme dans cet hôpital et nous aviserons d'un plan plus tard. 

Il attrape mon sabre pour me le tendre afin que je le range mais je n'arrive pas a faire le moindre mouvement. 

- Jafar ne le prends pas personnellement, Marine pense que si tu passes un peu de temps en compagnie d'une femme et seulement d'une ton caractère et ta haine envers elles pourraient radicalement changer.
- Ce que ma souveraine me demande n'est pas possible, c'est une torture sans nom qu'elle m'inflige. Elle ne se rend pas compte du sacrifice que je vais devoir faire... 
- Mais il te sera peut être bénéfique ce sacrifice, va mon frère et respire profondément tu vas en avoir besoin. 

Je récupère mon arme et sors de la pièce dans une colère sans nom, bon sang je n'arrive pas a croire que je suis embarqué là dedans et qu'en plus je suis consentant de force si je ne veux pas perdre mon emploi, mes amis et ma maison. Montant les escaliers comme un homme que l'on conduit à l'échafaud je suis stoppé par le médecin qui m'annonce que son cas s'aggrave et que la demoiselle a une grosse fièvre qui se doit d'être surveillé de très près. 

Un grain de passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant