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Trois ans plus tôt, chez la grand-mère de Max...

- Attrape ça Max !

Je me prends un ballon en pleine figure.

- Ça fait mal, espèce d'andouille. Dis-je.

C'est mon cousin Maxime, un petit merdeux qui n'en fait qu'à sa tête et qui a décidé de me balancer un ballon en pleine figure.

Je m'essuie la bouche et en regardant ma main, je découvre une tache de sang.

- Max, tu saignes. Dit un enfant.

Je me mis à froncer les sourcils et à regarder Maxime qui continue de jouer en rigolant.

- Tu vas te prendre mon poing là où je pense espèce de connard...

J'ai 16 ans, mais ce n'est pas pour autant que je ne vais rien faire !

Je m'approche de lui avec un pas rapide, voulant lui décocher une belle droite.

- Qu'est-ce-que tu veux Maxine la lesbienne ? Dit-il.

- Rien de spécial, je vais ramasser le ballon.

- Hé, mais tu ne touches pas à ça, ce n'est pas pour les filles d'abord.

Puis je me mis à courir vers lui étant assez près pour le plaquer au sol.

- Tu vas voir si ce n'est pas un truc pour fille !

Mon poing parti en plein dans son visage, le frappant de partout. Maxime essaie de se protéger en vins, mais c'est trop tard.

- Max, qu'est-ce que tu fais ! Dit une voix grave.

Un homme accouru pour me tirer vers l'arrière bloquant mes poings. C'est mon père.

- Que sait-il encore passée ? Dit-il en colère.

- C'est votre fille cheloue qui m'a sauté dessus comme ça alors que je n'ai rien fait. Réponds Maxime.

- Il n'arrête pas de me provoquer, regarde je saigne de la bouche à cause de lui. Dis-je.

Mais avant que mon père rétorqué quoi que ce soit, une belle femme se mit à ma taille me regardant de ses yeux verts avec des cheveux noirs légèrement ondulés, elle me prit par la main.

- Ne t'en fais pas Éric, je vais m'occuper d'elle, occupe-toi de Maxime.

Je me lève me faisant emmener par la douce et belle Camélia.

- Camélia, il m'a provoquée, je te jure.

Elle m'assit vers un banc au loin avec une petite trousse de soin.

- Je te crois Max, ce morveux de Maxime n'arrêtera jamais.

Camélia me désinfecte la lèvre puis essuyant la blessure et me pose une compresse froide, elle me sourit.

- Je pense que Maxime aura plus de mal à guérir que toi.

- Il le mérite, je le déteste. Dis-je.

- Un jour, tu trouveras un homme digne de te respecter comme il le faut.

Je me mis à baisser la tête, ce n'est pas un homme que je veux, mais une femme comme toi.

- Ça ne va pas Max la menace ? Dit-elle.

Elle me prit le visage pour le remonter vers le sien, ses yeux verts me regardant dans les yeux.

- Ne t'en fais pas, mais je ne crois pas que les hommes sont pour moi...

- Comment ça ? Dit-elle en faisant exprès de ne pas comprendre.

- Je crois que je préfère les femmes, elles ont toujours été plus douces et charmante que les hommes pour moi. Dis-je en sentant mes joues rougir.

- Donc tu me trouves plus charmante qu'un homme ?

Je regarde ailleurs soulignant un léger sourire qui se fait très vite repérer à son égard, elle mit sa main sur ma joue et je mis ma main sur la sienne.

- Je crois que j'ai toujours préféré la chaleur d'une femme. Dis-je.

Elle se mit à rire.

- Tu ne dois pas comprendre Camélia, pour toi je suis une ratée ?

- N'importe quoi Max, du haut de mes 22 ans, je peux te dire que je sais l'amour pour une personne particulière.

- Tu as été amoureuse d'une femme toi aussi ?

- Je devais avoir 19 ans, j'ai vue une magnifique femme un peu perdue dans la ville, elle est venue vers moi pour me demander mon aide et pendant à peu près deux heures, je lui ai fait visiter les environs puis on ne sait jamais revue...

- Tu n'as pas pris son numéro ?

- Je n'ai pas osée, et c'est pour ça que toi Max, tu dois tout faire en ton possible pour ne pas abandonner ou avoir peur de ce que l'amour peut te faire. Dit-elle.

- Je ne crois pas que je trouverai la femme de mes rêves...

- Et pourquoi ça ?

- Parce qu'elle est déjà devant moi.

Je la regarde dans les yeux, un air un peu triste. Camélia ne se contente pas de me faire la morale ou de me regarder d'un air dégoûter, elle se contente de sourire en se levant du banc me caressant la tête.

- Ne t'en fais pas Max, un jour tu trouveras une femme qui sera encore plus merveilleuse que moi j'en suis sûr.

- J'espère, mais pour l'instant, tu restes une de mes crushs.

- Et je suis bien classée ?

- Tu es la première, tu passes devant tout le monde. Dis-je.

Je me lève à mon tour, observant ses cheveux ondulée, en touchant légèrement, mon regard parti un peu vers la gauche et je vois ma grand-mère nous observer au loin.

Camélia se retourne en se rendant compte qu'une personne nous scrute.

- Barbara ! Dit-elle en agitant sa main.

- C'est l'heure de manger les enfants ! Dit ma grand-mère.

Nous nous hâtons le plus vite possible pour participer à ce repas.

***

Quelques jours après...

- Maman que se passe-t-il ? Dis-je.

Ma mère se retrouve en larme dans les bras de mon père qui est tout aussi triste, un regard me percute...

Celui de mon père.

- Papa dis-moi...

Il se mit à venir vers moi me serrant très fort dans les bras.

- C'est Camélia...

La panique commence à me submerger, une peur soudaine me pris par les tripes, me retournant l'estomac.

- Elle à fait un arrêt cardiaque, elle ne s'en ai pas sorti...

Des larmes se mirent à couler de mes joues, toutes ses journées passées avec elle ne sont plus que du passé maintenant, ses discussions, son sourire, son doux visage...

Ça ne peut pas être possible, c'est un cauchemar, pas Camélia, pas celle qui me soutenait, celle qui me comprenait. Je dois me réveiller, elle ne peut pas m'abandonner...

Je ne veux pas me sentir seule.

Cette alchimie que nous avons eue ensemble ne sera jamais pareille avec personne.

***

Elle me fit un léger regard, j'avoue que je n'étais pas vraiment concentré sur ce qu'il disait, mais plutôt dans mes pensées, regardant dans le vide.

- Ça va Max ?

Je relève les yeux sortis de mes idées, regardant Célestia, le regard inquiète.

- Ouai tout vas bien, j'étais juste dans la Lune.

She... [PROF/ETUDIANTE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant