She... [PROF/ETUDIANTE]

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Un frisson me parcourt tout le corps en un clin d'œil, Athéna eu à peine pu dire son dernier mot que le téléphone raccrocha.

Mes mains tremblent en mettant mon téléphone dans ma poche, regardant avec panique ma petite amie qui ne comprit pas tout de suite ce qui était en train de se passer dans mon esprit.

- Que se passe-t-il Max ? Dit-elle en commençant à ressentir mon stress à son tour.

Je la regarde dans mes yeux, ne pouvant sortir aucun mot de ma bouche.

Vas-tu encore laisser Abigail détruire ta vie comme elle l'a fait à Jules ou enfin en finir une fois pour toute ?

Sans aucun doute, je me mis à courir, courir aussi vite que je peux sans me retourner.

- Max ! Entendis-je au loin derrière moi.

Mes jambes ne peuvent plus s'arrêter, mon cœur bat à cent à l'heure et je ne peux pas laisser Athéna dans cet état, seule et vulnérable face à ce véritable monstre.

Soudainement ma mère apparu dehors me voyant à bout et surtout seule, sans Cassandra.

- Que se passe-t-il, Cassandra a eu quelques choses ?

Je sortis les clés de la voiture de ma poche avant d'y rentrer.

- Max, où vas-tu ?! Dit-elle en panique.

Je démarre la voiture et commence à partir, je pus voir ma mère et ma petite amie me regarder d'un air troublé et notamment démuni, ne pouvant strictement rien faire.

Nul doute, je deviens folle.

Sur la route, des idées me viennent en tête, des bonnes comme des mauvaises pour arrêter cette boucle infernale qui m'épuise. Je n'en dors plus, elle me déchire de l'intérieur pour y prendre toute mon énergie.

- Athéna, réponds-moi s'il te plaît ! Dis-je en l'appelant et commençant ma crise de larme qui n'en finirait plus.

Je tapote sur mon téléphone comme une dingue avant de le faire tomber au sol de la voiture.

- Merde !

Après quelques minutes, j'arrive à l'endroit où tous mes doutes ont commencé, là où ma peur de la perdre n'a fait qu'accroître de jour en jour.

De retour chez Zack.

Je sors de la voiture, une colère si profonde en moi qui a envie de la faire taire. Ce n'est sûrement pas une triste femme comme Abigail qui va pourrir mon Noël.

Je me mets à sonner devant chez eux et j'attends les poings serrés jusqu'à ce qu'une personne m'ouvre.

J'entends des pas descendre de l'escalier et s'arrêter devant la porte d'entrée.

Une ombre me scrute.

Pourtant, elle passe, ne l'ouvrant sous aucun cas.

C'est à ça que tu veux jouer, dis-je dans ma tête.

Je vais vers ma voiture pour y prendre un pied de biche du coffre pour m'avancer sur une belle vitre qui m'envie. Les mains tremblantes, je pense, je réfléchis à ce qui pourrait se passer ensuite et sur qui je pourrais tomber.

Je me rappelle de la détresse d'Athéna, mettant sa voix et imaginant son visage paniquée.

Je ne pense plus et donne un gros coup dans la vitre pour la brisée de toutes parts.

Un coup, deux coups et puis trois…

J'y entre enfin avant de voir devant moi Abigail, téléphone en main, me filmant.