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- Max ?

Je me retourne, cette voix me semble familière.

- Athéna ? Dis-je choquée.

Elle se rapproche de moi.

- Tu as vu mon message ?

- Oui je l'ai bien vu.

- Je pensais que tu allais me répondre, mais je n'ai rien eu, j'ai cru devoir faire des excuses en publiques. Dit-elle en rigolant.

- Ne t'en fais pas, je me suis dit que je n'allais plus te déranger.

- Me déranger ? Dit-elle en levant un sourcil.

- Oui. Me grattant l'arrière du crâne.

- Tu ne me déranges pas du tout c'est plutôt à moi de te poser la question avec cette fille.

Elle l'a pointe du doigt au loin suite à cela, c'est Célestia avec son groupe d'amis.

- Il n'y a rien entre nous.

Pourquoi je dis cela ? Je n'ai rien à prouver surtout à ma professeure.

- D'accord.

- Quelque chose te tracasse ? Dis-je.

- Non du tout.

- Vos cahiers sont encore en vie ? Dis-je pour adoucir l'atmosphère qui commence à se faire pesante.

Elle me sourit, mais Athéna ne se décidé pas à me répondre.

- Bien je vais te laisser Athéna, passe une bonne soirée.

Je me retourne commençant à partir de cet endroit de malheur ou nos discussions s'éteint petit à petit.

Mon esprit à envie de prendre son temps et c'est pour cela que je pris un chemin de terre pour être tranquille.

Mais des pas lourds se fit entendre derrière moi et comment dire, le temps se fait tard et personne ne court comme ça sans une bonne raison.

Et je suis seule...

- Hé ! Dis-je en me retournant entendant ses pas venir vers moi.

Bam !

Un gros choque entre cette personne et moi me fit tomber par terre, son corps tombe sur moi, me prenant tout le poids de la personne.

Heureusement que c'est léger.

- Ça ne va pas ou quoi ! Dis-je en haussant la voix.

Je lève mes yeux pour voir la personne et je n'en cru pas mes yeux, Athéna en face de moi, des larmes lui coulant sur les joues.

De mes doigts, je touche ses joues humides et l'observe de mes yeux inquiète.

Puis, elle me saisit la mâchoire et me l'emmène sur ses lèvres douces, m'embrassant comme un signe de soulagement.

Je répondis à son baiser pendant quelques secondes puis je me rends compte de ma bêtise.

Ma tête recule et je casse mon rêve.

- A..théna. Dis-je difficilement.

Elle n'ose pas me regarder et se lève.

Je me lève aussi à mon tour, mais elle a voulu s'en aller donc je lui pris le bras sèchement.

- Tu ne vas pas t'en aller comme ci de rien n'était ?

- Lâche-moi Max, j'ai fait une connerie !

- Comment ça ?

- De t'embrasser imbécile.

- Tu es sérieuse ?

Je lâche ma prise et elle me regarde dans les yeux.

Sa taille étant à la même hauteur de la mienne, son visage s'approche du mien sans difficulté.

- Oui je suis sérieuse. Dit-elle.

- Ah oui ?

Je pris son visage et mis ses lèvres sur les miennes.

Elle a osé m'embrasser sans ma permission alors moi aussi.

Un léger baiser et je m'écarte.

- Tu sais maintenant ce que cela fait Athéna !

Elle ne me répondit pas.

- Et quelle est cette envie que tu as eu ? Dis-je.

- Je le sais Max...

- De quoi ?

- Que tu m'aimes...

***

- Merde, merde et merde !

- Calme-toi, putain !

Un jour est passé avant ce que m'a dit Madame Chill, je n'en reviens pas...

Qui et comment elle à pu savoir ?

- Je n'ai rien dit, je te jure Max. Dit Jules.

- Mais c'est qui alors putain...

- Ne t'emporte pas aussi vite, quelqu'un a dû entendre la discussion.

- Je ne vois pas qui cela peut être !

Mon cerveau est complètement en pièce face à cela, Madame Chill le sait, j'ai cru que j'aurai pu garder ça dans un petit comité.

Je n'osais même plus penser à elle tellement que ça me dégoûte qu'elle sache cela, qu'est-ce qu'elle va penser de moi maintenant ?

Je suis conne.

Et comme une crétine, j'ai succombé à son charme avant de la résonner...

- Ça se trouve, Athéna ta bluffée, c'est pour savoir si tu ressens des sentiments pour elle.

- N'importe quoi, presque personne ne pourrait tenter un aussi gros truc, je suis foutu, c'est tout, je me suis cassée en courant, elle a su, c'est sûr...

- Max, tu devrais oublier ça et passer à autre chose, ça ne t'apporte rien de bon, je ne t'ai jamais vu dans des états comme ça pour une femme.

- Parce que je l'aime... Dis-je d'un ton triste.

- Tu ne la connais strictement pas.

- Non mais laisse tomber Jules...

She... [PROF/ETUDIANTE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant