The Greatest Healer Isn't A Curse ! {JJK FF} [En Cours De Re-Drawing]

[40] Le rituel

Une semaine s'était écoulée, après mon retour de ma mission. J'ai eu un jour de libre donc j'en ai profité pour aller voir la mère de Miya pour repousser le rituel.

Le chemin qui mène à ce temple est toujours aussi déroutant, mais il faut dire que le paysage est vraiment agréable.

Après quelques heures de trajets, avec mon fléau, nous nous sommes retrouvées devant le temple.

Bizarrement, je suis un peu nerveuse.

J'ai appelé Miya avant de la voir sortir. Son visage s'illumine en me reconnaissant.

- Tu es la grande soeur du train !

- Il serait temps que tu m'appelles par mon prénom, non ?

Je pouffe légèrement de rire avant qu'elle ne me fasse entrer avec joie.

- Je suis contente de te voir. Je crois que ma mère t'attends. Elle est dans le salon.

J'ai hoché la tête avant d'entrer dans le salon comme indiqué par la jeune fille. La présence d'Atsukai s'amenuise, elle doit être endormie.

- Vous êtes là.

Elle était gracieuse.
Même si cette brume noire la recouvrait toujours.

- Merci de m'acceuillir.

- Non, c'est normal.

Elle me fit signe de prendre place, ce que je fis sans attendre.

- Comment puis-je vous aider, aujourd'hui ?

- Après réflexion... Je ne compte pas faire le rituel. Du moins, pas maintenant.

Un silence prend place, alors que le regard de la femme se fait plus froid.

- Que voulez-vous dire par là ?

- Je compte faire ce rituel à un vieil âge.

- Votre corps ne le supportera pas, et rien ne dit que je serai encore vivante.

Sa voix était plus sérieuse et froide que d'habitude. Elle sirote son thé en observant ma réaction.

Elle a un point. Rien ne me dit qu'elle va survivre. Rien ne me dit qu'elle sera là quand il sera temps.

Si elle venait à mourir, alors, Atsukai continuera ce cycle perpétuel de solitude.

Miya est entrée pour me servir du thé. J'accepte en la remerciant avant de répondre.

- ... C'est vrai. Rien ne me dit que vous serez vivante. Mais vous savez...

J'ai regardé la fenêtre en bois qui était à la droite quelques secondes.

- Elle a dit vouloir d'un futur où elle me verra vieillir. Que voulez-vous, je suis sincèrement niaise pour mon fléau.

Soupirai-je en souriant.
Mes yeux se sont posés sur la mère qui me donne un regard grave.

Non, pas grave.

Un regard... Coupable.

- ...

Je me sens, vraiment nerveuse pour le coup.
J'ai peur de demander s'il y a un problème avec mon choix.

- Ça ne va pas ?

- Je suis vraiment désolée, mademoiselle. Mais je crois, que votre choix ne va pas être possible.