Chapitre 29 : Two choices for two fates

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Lyana (parlant anglais/coréen) : Non. Tu devrais rentrer V, il se fait tard et demain tu dois aller à ton agence.


Je restai plantée sur mes deux jambes, le regard droit, aucune hésitation ne transparaissait dans l'intonation de ma voix. Je voulais me laisser une chance d'oublier V et revenir à mon amour pour RM. J'en avais assez de faiblir devant lui. Mon indécision, le malheur que je propageais autour de moi, tout prendrait fin aujourd'hui.


Lyana (parlant anglais/coréen) : Je veux plus te voir V, je suis désolé mais ça serait plus simple pour tout le monde si tu m'oubliais.

V (parlant anglais/coréen) : J'en ai aucunement l'intention

Lyana (parlant anglais/coréen) : Mais moi si. 

V (parlant anglais/coréen) : Je ne te crois pas !

Lyana (parlant anglais/coréen) : Pourtant tu devrais ! Je suis avec RM et je compte bien y rester.

V (parlant anglais/coréen) : Embrasse-moi.

Lyana (parlant anglais/coréen haussant le ton) : Quoi ?! Nan !

V (parlant anglais/coréen) : Pourquoi ? Tu as peur de prendre conscience que tu ne l'embrassera jamais comme tu le fais avec moi ?!

Lyana (parlant anglais/coréen haussant le ton) : Qu'est ce que tu racontes V !? Comment tu peux savoir de quelle manière j'embrasse RM !

V (parlant anglais/coréen) : Je le sais à la façon dont tu m'embrasses moi ! Si tu l'embrassais ainsi, tu ne serai jamais venu à moi.


Entendre V parler de ma faute me gifla d'une telle force, que mon cœur se referma un peu plus sur lui-même. Comment, LUI, pouvait-il me faire ressentir ça ?


Lyana (parlant anglais/coréen, en colère) : Ca suffit V ! Quoi qu'il y ait eu entre nous, c'est fini. Je ne veux plus faire ça, alors va-t'en.


Alors que je m'apprêtais à refermer la porte derrière moi, V m'arrêta.


V (parlant anglais/coréen) : Il est hors de question que je te laisse partir comme ça. Prend le ticket, j'y serais demain à 19h, je t'attendrais à l'intérieur, autant de temps qu'il faut.


Comme je ne récupérais pas le ticket, V me le mit dans ma poche et finit par repartir sans que nous n'ajoutions un quelconque propos.

Mon cœur me serrait si fort. Allais-je vraiment ne plus jamais revoir V ? Rien qu'en y pensant, son sourire commençait à me manquer. Le souvenir de nos moments à New-York me brulait la gorge, voulant m'extirper quelques larmes que je retenais si vigoureusement. Il fallait que j'arrête, je devais oublier, cesser de penser à lui. Si seulement je pouvais me mettre à le haïr, ça serait plus simple. "Si seulement je n'étais pas une imbécile!" J'avais tellement mal. Malgré mes efforts, ma peine m'emporta peu à peu. Je suffoquais de plus en plus fort, et mes pleurs finirent par couler sur mes joues. Dans un geste désespéré, je sortis la place de cinéma de ma poche. "Dans d'autre circonstance, j'aurai adoré y aller avec lui" me dis-je à voix haute. Mais il n'y avait pas d'autre circonstance, il n'y avait pas de place pour une histoire entre V et moi. C'était ce dont je voulais être persuadée pour que l'espoir arrête de nous torturer. Alors je me répétais cette phrase en tête comme une propagande, tout en essayant de me concentrer sur mon souffle pour apaiser ma douleur. Dring. Ma sonnerie retentit de nouveau, faisant bondir mon cœur. Tout s'arrêta autour de moi, pendant un moment, je n'osais même plus bouger. V était revenu ? Le stress m'envahit. A cette idée, mon corps réagit par lui-même, le cœur bombé, j'ouvris la porte avec impulsion.

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